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affect

Les émotions sont mensongères, la seule qui ne trompe pas est l'angoisse, elle permet au sujet de surgir de sa bêtise.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 30.03.2021

[ pulsionnelles ] [ disruptive ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyse

La trajectoire de Freud vers la santé mentale pourrait être ce dont les analystes essaient de guérir, tout comme les jungiens essaient de guérir du divided self de Jung […]. À la fin d’une longue vie, Jung atteint le centre de son self qui s’avéra être un cul-de-sac ; en comparaison, nous pouvons préférer les tâtonnements de Freud et son échec progressif à conclure quoi que ce soit, à part le processus que nous et les générations futures pouvons employer pour la thérapie et pour la recherche.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: "Un rêve de Winnicott en rapport avec un compte rendu des écrits de Jung"

[ préférences pulsionnelles ] [ type psychologique ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

censure

Ce grand feu rassemblait, grondait et hypnotisait, poursuivait Livio, le feu gagnait, cette fois sans pitié, réduisait toutes les pages, mangeait tous les mots, le feu avalait la pensée, exactement comme l'avaient espéré les nazis, le feu dévorait la science, la connaissance, la littérature, le théâtre, l'idée même de la vie et de sa complexité, et en premières lignes, les œuvres de Freud, de Marx, d'Einstein, de Heine, de Remarque, de Brecht, de Döblin, de Zweig, de Tucholsky, balancées dans les flammes, parce que jugées trop juives, trop communistes, trop pacifistes, trop libérales, trop pulsionnelles, trop décadentes, trop traîtres, trop libres, trop vraies, trop affectées.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Jour de courage

[ autodafé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liens inter-individuels

L’opposition entre la psychologie individuelle et la psychologie sociale, ou psychologie des foules, qui peut bien à première vue nous paraître très importante, perd beaucoup de son acuité si on l’examine à fond. Certes, la psychologie individuelle a pour objet l’homme isolé et elle cherche à savoir par quelles voies celui-ci tente d’obtenir la satisfaction de ses motions pulsionnelles, mais, ce faisant, elle n’est que rarement – dans certaines conditions exceptionnelles – en mesure de faire abstraction des relations de cet individu avec les autres. Dans la vie psychique de l’individu pris isolément, l’autre intervient très régulièrement en tant que modèle, soutien et adversaire, et de ce fait la psychologie individuelle est aussi, d’emblée et simultanément, une psychologie sociale, en ce sens élargi mais parfaitement justifié.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Psychologie des foules et analyse du moi", in Essais de psychanalyse, Payot, 1981, page 123

[ similitudes ] [ déduction ] [ atomes sociologiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

paganisme

J’imagine pour la ΨA* une tâche bien plus belle et plus vaste que de déboucher dans un ordre éthique. Je pense qu’il faut encore laisser du temps à la ΨA, infiltrer les peuples à partir de plusieurs centres, raviver chez l’intellectuel le sens du symbolique et du mythique, retransformer doucement le Christ en ce dieu-devin de la vigne qu’il était, et canaliser ainsi les anciennes forces pulsionnelles extatiques du christianisme, tout cela à la fin unique de faire du culte et du mythe saint ce qu’ils étaient : une fête de joie enivrée, où l’homme a le droit d’être animal dans l’éthos et la sainteté. […] Le christianisme ne peut pas laisser de côté le développement éthique véritable et correct, mais doit croître en lui, doit parachever son hymne de douleur et de ravissement sur le dieu mourant et ressuscitant, la force mystique du vin et les horreurs anthropophages de la Cène – les forces de la vie et de la religion se mettent seulement au service de ce développement éthique-là.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 2 : 1910-1914", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, lettre du 11 février 1910 *psychanalyse

[ reviviscence religieuse ] [ orientation future ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prospective

Il parait que l'histoire a montré que c'est dans la rivalité que l'homme progresse, que c'est comme ça que le langage est né, que la culture est apparue, que l'on en est venu à partager des joies et des peines. Bref l'homme améliore des trucs.
Autre info : Homo est le seul primate ayant des dents évoluant à l'inverse du cerveau. Autrement dit plus il prolifère via le produit de son intelligence, plus sa survie "dans la jungle primitive - pour faire court" est mise en question. Vient à l'esprit :
a) un retour en arrière (au sens évolutif) est-il possible, imaginable ? ...
b) faut-il en déduire, peut-être naïvement, que notre avenir ne peut s'imaginer, au vu de ces mouvements contraires, qu'enchassé dans une attitude toujours plus distanciée et non violente, au sens d'un meilleur contrôle de nos pensées pulsionnelles violentes - issues d'une peur naturelle et nécessaire, qu'on peut identifier aux reliques de certains résaux neuronaux dendritiques de notre cerveau ?
Auquel cas l'idée du végétarien ou du vegan prend une dimension presque prophétique.
En espérant qu'une météorite mal placée ne vienne pas interrompre le processus.

Auteur: Mg

Info: 17 sept. 2019

[ être humain ] [ questions ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

bonification

[...] le surmoi desserre en général son étau à mesure que l’individu vieillit, selon une règle qui souffre, bien entendu, des exceptions. Les dispositions d’esprit à l’égard du père sont modifiées par la réalisation partielle des objectifs caressés lors de l’enfance. [...] La pression du ça et la tyrannie du surmoi cèdent la place à des attitudes moins extrémistes. La technique de la non-violence a fini par s’imposer dans le domaine de la vie affective.

Ce processus de l’assimilation progressive au père et de l’assouplissement du surmoi est parfois repérable dans l’analyse des cas de névrose. Un grand nombre de névrosés connaissent, à mesure qu’ils avancent en âge, quelque chose qui ressemble à une paix tardive, à une tranquillité dans laquelle tous les conflits et les crises perdent de leur intensité affective. Cette paix n’est pas la conséquence d’une victoire sur les motions pulsionnelles si longuement combattues mais bien le résultat d’une usure psychique. Elle représente un refuge plutôt qu’un foyer pour les sans-patrie de la vie affective. Pourtant il ne faut pas oublier que la cause essentielle de cette acceptation de soi-même et de cette résignation, qui le plus souvent interviennent après que l’alliance du surmoi et des motions implacables issues du ça a amené le moi au bord du désastre, c’est l’affaiblissement progressif des composantes morales du moi qui le vouaient à l’auto-destruction.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, pages 394-395

[ adoucissement ] [ tranquillisation ] [ paradoxal ] [ renoncement ]

 
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pathologie psychologique

Parmi les facteurs qui contribuent à causer les névroses, et qui créent les conditions dans lesquelles les forces psychiques se mesurent les unes aux autres, trois ressortent particulièrement ; un facteur biologique, un facteur phylogénétique, un facteur purement psychologique. Le facteur biologique est l’état de détresse et de dépendance très prolongée du petit d’homme. [...]

[facteur phylogénétique] Nous observons que, chez l’homme, à la différence de la plupart des animaux qui lui ont apparentés, la vie sexuelle ne se développe pas d’un seul tenant, de ses débuts à la maturité, mais connaît, après un premier épanouissement qui s’étend jusqu’à la cinquième année, une énergique interruption, pour reprendre ensuite à la puberté, et renouer avec ses débuts dans l’enfance. [...]

Le troisième facteur, ou le facteur psychologique, se trouve dans une imperfection de notre appareil psychique, qui correspond exactement à la différenciation en son sein d’un moi et d’un ça et qui, par conséquent, se rattache aussi, en dernière analyse, à l’influence du monde extérieur. En considération des dangers de la réalité, le moi est contraint à se mettre en position de défense contre certaines motions pulsionnelles du ça, et à les traiter comme des dangers. Mais le moi ne peut se protéger contre les dangers pulsionnels intérieurs de manière aussi efficace que contre un fragment de la réalité extérieure. En effet, lié lui-même intimement au ça, il ne peut se défendre contre le danger pulsionnel qu’en restreignant sa propre organisation et en tolérant la formation de symptôme en contrepartie des dommages qu’il cause à la pulsion.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Inhibition, symptôme et angoisse", traduit de l’allemand par Michel Tort, Presses Universitaires de France, 1973, page 84

[ inconscient ] [ origine ]

 

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insistance

L’inconscient, c’est-à-dire le "refoulé", n’oppose aux efforts de la cure [psychanalytique] aucune espèce de résistance ; en fait il ne tend même à rien d’autre qu’à vaincre la pression qui pèse sur lui pour se frayer un chemin vers la conscience ou vers la décharge par l’action réelle. La résistance dans la cure provient des mêmes couches et systèmes supérieurs de la vie psychique qui avaient produit le refoulement en son temps. [...] Nous échapperons à l’obscurité en opposant non pas le conscient et l’inconscient mais le moi, avec sa cohésion, et le refoulé. Il est certain qu’une grande part du moi est elle-même inconsciente, précisément ce que l’on peut nommer le noyau du moi ; le terme de préconscient ne recouvre qu’une petite partie du moi. [...] la résistance de l’analysé provient de son moi et nous saisissons du coup que la compulsion de répétition doit être attribuée au refoulé inconscient. [...]

Il n’est pas douteux que la résistance du moi conscient et préconscient est au service du principe de plaisir ; elle veut éviter le déplaisir que provoquerait la libération du refoulé tandis que nos efforts tendent à obtenir que ce déplaisir soit admis, en faisant appel au principe de réalité. Mais la compulsion de répétition, cette manifestation de force du refoulé, quel est donc son rapport au principe de plaisir ? Il est clair que la majeure partie des expériences que la compulsion de répétition fait revivre ne peut qu’apporter du déplaisir au moi puisque cette compulsion fait se manifester et s’actualiser des motions pulsionnelles refoulées ; mais il s’agit d’un déplaisir qui, nous l’avons déjà montré, ne contredit pas le principe de plaisir, déplaisir pour un système et en même temps satisfaction pour l’autre. Mais le fait nouveau et remarquable qu’il nous faut maintenant décrire tient en ceci : la compulsion de répétition ramène aussi des expériences du passé qui ne comportent aucune possibilité de plaisir et qui même en leur temps n’ont pu apporter satisfaction, pas même aux motions pulsionnelles ultérieurement refoulées.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 61 à 64

[ essai d'instanciation symbolique ] [ problèmes ]

 
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sublimation

Sur quelques-uns des problèmes qui se rattachent à l'art et aux artistes, l'examen psychanalytique donne des éclaircissements satisfaisants ; d'autres lui échappent complètement.

La psychanalyse reconnaît également dans la pratique de l'art une activité qui se propose l'apaisement de désirs inassouvis et à la vérité tout d'abord chez l'artiste créateur et en conséquence chez l'auditeur et le spectateur.

Les forces pulsionnelles à l'œuvre dans l'art sont les mêmes conflits qui poussent à la névrose d'autres individus, qui ont déterminé la société à ériger ses institutions.

D'où vient à l'artiste la capacité de créer, cela ne relève pas de la psychologie.

L'artiste aspire d'abord à une autolibération et fait partager celle-ci, par l'intermédiaire de son œuvre, aux autres hommes qui souffrent des mêmes désirs réfrénés.

Il représente sans doute ses fantasmes de désirs les plus personnels comme accomplis, mais ceux-ci ne deviennent œuvre d'art que par un changement de forme qui atténue le choquant de ceux-ci, en dissimule l'origine personnelle et offre aux autres hommes, par le respect de règles esthétiques, des primes de plaisir séduisantes.

Il n'est pas difficile à la psychanalyse de montrer, à côté de la participation manifeste au plaisir artistique, une participation latente, ô combien plus active, provenant de sources cachées de la libération des pulsions.

La relation entre les impressions psychiques et le cours de la vie de l'artiste et ses œuvres comme réactions à ces excitations appartient aux plus attrayants objets de l'examen psychanalytique.

Du reste, la plupart des questions de la création artistique et de la jouissance artistique attendent encore un traitement qui laisse tomber sur elles l'éclairage d'une connaissance analytique et assigne sa place dans l'édifice complexe des compensations des désirs de l'homme.

En tant que réalité acceptée conventionnellement et dans laquelle, par la vertu de l'illusion artistique, des symboles et des formations substitutives peuvent provoquer de véritables affects, l'art forme un royaume intermédiaire entre la réalité qui interdit le désir et le monde imaginaire qui réalise le désir, et dans lequel les aspirations de toute-puissance de l'humanité primitive sont restées pour ainsi dire en vigueur.

Auteur: Freud Sigmund

Info: L'intérêt de la psychanalyse, 1913

[ activité transitionnelle ] [ signification ] [ planche de salut ]

 

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