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avilissement

Veillez à ne pas gaspiller un seul souffle de vie à la recherche de ce qu’apporte le monde.

Auteur: Ma-Ananda Moyi

Info: Dans "L'enseignement de Mâ Ananda Moyî", trad. Josette Herbert, page 184

[ errance ] [ mise en garde ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

épidémies

Les maladies ont de tout temps contribué à l’évolution de l’espèce humaine. La peste nous a appris l’hygiène, le choléra à filtrer l’eau, la tuberculose a conduit à la découverte des antibiotiques. Qui peut prédire ce qu’apporteront de bon les nouvelles maladies qui, pour l’heure, effraient encore tant les humains ?

Auteur: Werber Bernard

Info: Le père de nos pères

[ historique ] [ contagion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

alcool

La bière lui ayant réchauffé le cœur et l’esprit, et apporté ce subtil engourdissement désinhibant, il observait son monde, un léger sourire aux lèvres, avec la satisfaction qu’apporte le sentiment de supériorité assumée de l’homme de science au cœur du petit peuple, tel l’entomologiste observant le papillon qu’il pourra bientôt clouer sur une planche.

Auteur: Cappe Laurent

Info: Bleu

[ condescendance ] [ drogue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sociologie

Le groupement humain est une chose dangereuse. ... La densité entraîne un stress dans le groupe qui provoque ou le suicide de celui qui est oppressé ou l’éviction de la victime qui s’ignore sanctionnable. La médiation qu’apporte l’exclu aux survivants, voilà ce qui fonde la société humaine et qui modélise ses joies principales. C’est ce que pensait Étienne de La Boétie.

Auteur: Quignard Pascal

Info: L'enfant d'Ingolstadt

[ bouc émissaire ]

 

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infatuation

Ancien, mauvais débris qui ne sert plus à rien !
Tout le monde donne aujourd’hui de la "bonté".
Ordure !
LUI SEUL peut donner et tout est donné.
Des vers, ivres de prétention, "donnent".
Nous, nous ne faisons qu’apporter SON cadeau.
Ne soyez pas entachés par la "bonté" !
Qu’il n’y ait pas de "bonté" en vous !
Ce n’est pas le mal qui a obscurci le monde,
mais le "bon".

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 162

[ bons sentiments ] [ hypocrisie ] [ désirs viciés ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Grèce antique

En voyant la façon dont étaient exprimées, en ce début de notre culture, ces idées que les Grecs découvraient alors et qu’ils développaient avec une merveilleuse clarté, j’ai très souvent éprouvé cette espèce de saisissement qu’apporte la présence de la beauté. Je ne veux pas dire par là que les Grecs étaient des optimistes béats, peignant la vie sous des couleurs absolument charmantes et douces ! Ils sont les inventeurs de la tragédie, ils connaissent la violence, la guerre, la mort ; mais ils ont eu conscience de tout ce qu’il y a d’émouvant, de magnifique, de stimulant même dans la vie humaine, et ils ont su le dire de manière incomparable. 

Auteur: Romilly Jacqueline de

Info: Une certaine idée de la Grèce, 2003, Éditions de Fallois, 2006

[ fondation occidentale ] [ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

Après ma rupture avec Freud, les élèves que j’avais partout dans le monde me quittèrent pour le suivre. On leur expliqua que mon livre était bon à jeter et que j’étais un mystique, et l’affaire fut classée. Je me suis soudain retrouvé complètement isolé. Aussi préjudiciable que cela ait pu être, il y a tout de même un avantage pour l’introverti que je suis : c’est que cela a permis le mouvement vertical de la libido. Coupé du mouvement horizontal qu’apporte l’activité du monde extérieur, j’ai alors été poussé à fouiller dans les profondeurs de ce qui était à l’intérieur de moi.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Introduction à la psychologie jungienne : le séminaire de psychologie analytique de 1925

[ historique ] [ épreuve motivante ] [ schisme ] [ dépression ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

perte de signification

Tout "tourne rond" dans la machine, mais la machine ne sait pas pourquoi elle tourne. Les travailleurs jouissent d’un bien-être incomparable, et ils ne sont pas heureux parce qu’ils se sentent paradoxalement privés à la fois de l’être, c’est-à-dire de la conscience d’exister réellement et du bien, c’est-à-dire des vertus – un élan, une discipline, un amour – qui, en donnant un sens et un but à la destinée, nourrissent cette conscience.

Un élan, j’entends le goût et l’attachement à l’activité professionnelle. Le travail le mieux rémunéré et le moins pénible reste une charge s’il ne comporte pas cet élément de spontanéité et de gratuité qu’apporte la vocation à ce travail. [...] dans une société normale, il ne devrait pas y avoir de métier sur lequel le travailleur ne projette pas ce désir de se réaliser dans une œuvre extérieure, qui compte parmi les besoins essentiels de l’être humain.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 38

[ aliénation ] [ morcellement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

insistance

L’inconscient, c’est-à-dire le "refoulé", n’oppose aux efforts de la cure [psychanalytique] aucune espèce de résistance ; en fait il ne tend même à rien d’autre qu’à vaincre la pression qui pèse sur lui pour se frayer un chemin vers la conscience ou vers la décharge par l’action réelle. La résistance dans la cure provient des mêmes couches et systèmes supérieurs de la vie psychique qui avaient produit le refoulement en son temps. [...] Nous échapperons à l’obscurité en opposant non pas le conscient et l’inconscient mais le moi, avec sa cohésion, et le refoulé. Il est certain qu’une grande part du moi est elle-même inconsciente, précisément ce que l’on peut nommer le noyau du moi ; le terme de préconscient ne recouvre qu’une petite partie du moi. [...] la résistance de l’analysé provient de son moi et nous saisissons du coup que la compulsion de répétition doit être attribuée au refoulé inconscient. [...]

Il n’est pas douteux que la résistance du moi conscient et préconscient est au service du principe de plaisir ; elle veut éviter le déplaisir que provoquerait la libération du refoulé tandis que nos efforts tendent à obtenir que ce déplaisir soit admis, en faisant appel au principe de réalité. Mais la compulsion de répétition, cette manifestation de force du refoulé, quel est donc son rapport au principe de plaisir ? Il est clair que la majeure partie des expériences que la compulsion de répétition fait revivre ne peut qu’apporter du déplaisir au moi puisque cette compulsion fait se manifester et s’actualiser des motions pulsionnelles refoulées ; mais il s’agit d’un déplaisir qui, nous l’avons déjà montré, ne contredit pas le principe de plaisir, déplaisir pour un système et en même temps satisfaction pour l’autre. Mais le fait nouveau et remarquable qu’il nous faut maintenant décrire tient en ceci : la compulsion de répétition ramène aussi des expériences du passé qui ne comportent aucune possibilité de plaisir et qui même en leur temps n’ont pu apporter satisfaction, pas même aux motions pulsionnelles ultérieurement refoulées.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 61 à 64

[ essai d'instanciation symbolique ] [ problèmes ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

repli narcissique

Et pourtant, de nombreux ex-radicaux ont eux-mêmes embrassé la sensibilité thérapeutique dans les années 1970. Rennie Davis abandonne le radicalisme politique pour suivre Maharaj Ji, le gourou adolescent. Abbie Hoffman, l’ancien chef des Yippies, décide qu’il est plus important de rassembler ses esprits que de mouvoir les multitudes. Son associé d’antan, Jerry Rubin, lorsqu’il atteignit l’âge terrible de trente ans, se trouva confronté à ses peurs et à ses anxiétés secrètes ; il déménagea alors de New York à San Francisco, et se mit à acheter – avec des revenus apparemment inépuisables – tous les produits offerts par les supermarchés spirituels de la côte Ouest. […]

Dans ses mémoires, modestement intitulées Grandir à trente-sept ans, Rubin témoigne des effets salutaires du régime thérapeutique. Après avoir négligé son corps pendant des années, il se donna "la permission d’être en bonne santé", et perdit rapidement quinze kilos. Nourriture diététique, jogging, yoga, saunas, chiropraxie, acupuncture lui donnèrent l’impression, à trente-sept ans, "d’en avoir vingt-cinq". Sur le plan spirituel, ses progrès se révélèrent tout aussi satisfaisants et indolores. Abandonnant son armure protectrice, son sexisme, sa "manie de l’amour", il apprit "à s’aimer suffisamment soi-même pour n’avoir pas besoin d’un autre pour se rendre heureux", et parvint à comprendre que sa politique révolutionnaire cachait un "conditionnement puritain" qui provoquait parfois en lui un certain malaise, à cause de sa célébrité et des avantages monétaires qu’elle lui valait. C’est apparemment sans efforts psychiques épuisants que Rubin a réussi à se convaincre « qu’il n’y a pas de mal à "goûter les bienfaits de la vie qu’apporte l’argent". […]

Pourtant, cet "énorme auto examen" donne peu d’indications touchant la compréhension de soi auquel il serait parvenu sur le plan personnel ou collectif. Sa conscience de soi demeure embourbée dans les clichés de la libéralisation des mœurs. Rubin examine "la femme en lui", son besoin de se faire une conception plus tolérante de l’homosexualité et son envie de "faire la paix" avec ses parents, comme si ces lieux communs apportaient des révélations difficilement acquises sur la condition humaine. […]

Comme tant d’anciens radicaux, Rubin n’a fait que substituer des slogans thérapeutiques en vogue aux slogans politiques de naguère, qu’il utilise dans l’un et l’autre cas sans tenir compte de leur signification.

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, pp. 35-38

[ itinéraire ] [ critique ] [ autosatisfaction ] [ beat generation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel