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femmes-hommes

Les femmes quelconques en savent plus sur les hommes que les belles.

Auteur: Hepburn Katharine

Info:

[ pensée-de-femme ]

 

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étymologie

Je profite de cette occasion, étant toujours instructif jusqu'aux dents, pour supplier mes aimables lecteurs de ne jamais employer "convoler"* quand il s'agit d'un premier mariage.

On passe pour des gens quelconques qui n'ont jamais été notaires. 

Un citoyen ne peut convoler qu'en secondes ou en troisièmes noces. Du moins aux yeux du dictionnaire. Et qu'est-ce qu'une vie sans  dictionnaire ? Une aventure privée de tout ornement.

Auteur: Vialatte Alexandre

Info: *Du bas latin convolare qui signifiait se remarier

[ précision ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

motivation

Pourquoi pensez-vous que les gens vont au théâtre ? Pour écouter ce que récitent les acteurs ? Pas du tout. Pas du tout. Les hommes vont au théâtre parce qu'ils y rencontrent des femmes... et les femmes vont au théâtre parce qu'elles y rencontrent des hommes.... Imaginez que, par un décret du tsar ou des circonstances quelconques, les salles de spectacles ne soient plus mixtes : un jour les hommes, un jour les femmes.... Je vous le dis, les théâtres seraient vides - vides. Les églises aussi d'ailleurs.

Auteur: Pons Maurice

Info: Chto!, acte 2 Le Mage, p.96, Christian Bourgois, 1970

 

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amour-propre

Quoique l'orgueil soit généralement blâmé et décrié, je suis néanmoins tenté de croire que cela vient principalement de ceux qui n'ont rien dont ils puissent s'enorgueillir. Vu l'impudence et la stupide arrogance de la plupart des hommes, tout être qui possède des mérites quelconques fera très bien de ne pas les perdre de vue lui-même, afin de ne pas les laisser tomber dans un oubli complet ; car celui qui, gentiment, ne cherche pas à s'en prévaloir et se conduit avec les gens comme s'il était en tout leur semblable, ne tardera pas à être en toute naïveté considéré par eux comme tel.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie 1851/Quadrige/PUF 1943 <p.45>

[ égoïsme ]

 

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loupe médiatique

A côté d’une certaine authenticité, quelle ambiance irrespirable, mensongère et grotesque se détache de cette crise [de rébellion de la jeunesse] ! Et pourquoi ? parce que cette révolte des jeunes est en vérité l’œuvre des adultes. Voilà : quelques centaines de jeunes commencent une bagarre pour des raisons quelconques […] et ils défoulent à l’occasion leur rancune contre la société. […] Mais alors la presse, la radio, s’emparent d’un thème excitant, bon à commenter, savoureux, et les feuilletonistes, les sociologues, les philosophes, les politiciens noircissent des tonnes de papier. […] Le monstre de la jeunesse, tel qu’il nous apparaît maintenant, est de notre propre (et adulte) fabrication.

Auteur: Gombrowicz Witold

Info: Testament

[ auto-allumage ] [ sensationnalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

empirisme

La psychologie est une science qui n’a absolument rien à faire avec les présupposés ou les possibilités métaphysiques. Elle examine son objet dans son contenu psychologique et se garde de tout empiétement spéculatif. Elle ne se livre pas à des débauches d’imagination sur les fondements inconnus de la psyché, elle ne présente pas une mythologie issue du cerveau, elle ne récite pas de contes physiologiques et évite avant toutes choses de prétendre pouvoir apporter des arguments quelconques pour ou contre la validité de n’importe quelle conception métaphysique. […] Le domaine psychique est un monde de phénomènes en tant que tel, que l’on ne peut réduire ni au cerveau ni à la métaphysique.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Mysterium conjunctionis", tome 2, pages 259-260

[ profession de foi ] [ psychologie analytique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

développement personnel

Les névroses signifient, comme toutes les maladies, une adaptation amoindrie, c’est-à-dire des situations où l’homme, pour des entraves quelconques (faiblesses ou lacunes constitutionnelles, éducation défectueuse, expériences fâcheuses, attitude subjective inappropriée, etc.), tente de se soustraire aux difficultés que la vie apporte avec elle et revient ainsi au monde antérieur de l’enfance. L’inconscient compense cette régression par des symboles qui, s’ils sont compris objectivement, c’est-à-dire au moyen de l’étude comparée, rappellent à la vie ces représentations universelles qui servent de fondement à tous les systèmes de cette sorte qui se sont développés naturellement. Ainsi peut se réaliser ce changement d’attitude qui tempère la dissociation et jette un pont entre l’homme tel qu’il est et celui qu’il devrait être. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 458-459

[ psychologie de la volonté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

relations humaines

"J’aime quelqu’un", m’a-t-elle dit. Je ne sais pourquoi ces mots quelconques ont subitement fait naître en moi une grande pitié pour elle. Je ne sais pourquoi cette façon de m’annoncer une nouvelle aussi importante m’a montré une Madeleine sans défense. J’ai eu le pressentiment qu’elle allait être dominée, qu’elle allait souffrir encore davantage, parce que je ne serais plus là pour la comprendre. Ce dernier mot me dévoile tout à coup une vérité à laquelle je n’avais pas encore songé. La compréhension la plus profonde, la compréhension qui aujourd’hui m’était apparue comme la base de tout amour, est inutile. Il ne sert à rien de comprendre ses semblables. La compréhension profonde n’ajoute rien à l’amour. Oui, la lassitude qui pèse sur moi est quelque chose d’effrayant. J’ai passé la quarantaine, et me voilà comme au début de l’existence.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Journal écrit en hiver, Flammarion, 1983, page 191

[ altérité radicale ] [ stagnation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autodérision

Ce qui caractérise la psychanalyse, c’est qu’il faut l’inventer. L’individu ne se rappelle de rien. On l’autorise à déconner. On lui dit : "Déconne, déconne mon petit ! ça s’appelle associer. Ici personne ne te juge, tu peux déconner, à ton aise". Moi, la psychiatrie, je l’appelle la déconniatrie. Mais, pendant que le patient déconne, qu’est-ce que je fais ? Dans le silence ou en intervenant – mais surtout dans le silence -, je déconne à mon tour. Il me dit des mots, des phrases. J’écoute les inflexions, les articulations, où il met l’accent, où il laisse tomber l’accent… comme dans la poésie.
J’associe avec mes propres déconnages, mes souvenirs personnels, mes élaborations quelconques. Je suis presque endormi, il est presque endormi. On dit au type "Déconne!". Mais ce n’est pas vrai, il s’allonge, il veut avoir raison, il fait des rationalisations, il raconte des histoires précises du réel : "Mon père par ci, ma mère par là…" Et il ne déconne jamais. Par contre, moi, je suis obligé de déconner à sa place. Et avec ce déconnage que je fais – à partir de l’accent et de la musique de ce qu’il dit, davantage que de ses paroles – je remplis mon ventre. Et alors, de temps en temps, je me dis : tiens, si je lui sortais ça maintenant, une petite interprétation ?

Auteur: Tosquelles François

Info: https://vimeo.com/167991974

[ décrochage ] [ affects joyeux ] [ réinvention ] [ poids des mots ] [ attention flottante ]

 

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contemplation

Comment dénombrer les mondes auxquels l'œil me donne accès ? - Le monde de la lumière, de la couleur, de la forme, de l'ombre : de la précision mathématique du flocon de neige, de la formation des glaces, du cristal de quartz, des motifs d'étamine et de pétale : du rythme dans la courbe fluide et la ligne plongeante des parois montagneuses. Je ne sais pas pourquoi certains blocs de pierre, découpés en formes violentes et torturées, peuvent apaiser si profondément l'esprit. Peut-être l'œil impose-t-il son propre rythme à ce qui n'est que confusion : il faut faire preuve de créativité pour voir dans cette masse rocheuse autre chose que pitons et saillies - du beau. Sinon, pourquoi les hommes ont-ils jugé les montagnes comme repoussantes pendant tant de siècles  ? Une certaine forme de conscience interagit avec les formes de la montagne pour créer ce sentiment de beauté. Encore faut-il que les formes soient là pour que l'œil les voie. Et des formes d'une certaine spécificité : de quelconques taches n'y suffiraient pas. Comme pour toute création, il s'agit de matière imprégnée d'esprit, mais ce qui en résulte est un esprit vivant, une lueur dans la conscience, qui périt lorsque cette lueur s'éteint. C'est quelque chose d'arraché au non-être, cette ombre qui s'insinue continuellement en nous et qui peut être repoussée par un acte créatif continu. Ainsi, le simple fait de regarder quelque chose, comme une montagne, avec l'amour qui la pénètre jusqu'à son essence, c'est élargir le domaine de l'être dans l'immensité du non-être. L'homme n'a pas d'autre raison d'exister.

Auteur: Shepherd Nan

Info: The Living Mountain , trad FLP

[ spiritualité ] [ cognition visuelle ] [ émergence miroir ]

 

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