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menace

Ne sème pas la crainte parmi les hommes car Dieu te combattra dans la même mesure, en ce que, a celui qui prétend conquérir la vie par la violence, Dieu lui ôtera le pain de la bouche, lui ôtera ses richesses et le réduira à l'impuissance.

Auteur: Ptahotep

Info:

[ punition ]

 

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mort

Il y avait de pires façons de mourir que près du centre d'une explosion thermonucléaire. A vrai dire il n'y en avait sans doute pas de meilleure. L'explosion la réduirait en atomes dispersés dix milles fois plus vite que ses nerfs ne pourraient envoyer le message de douleur à son cerveau.

Auteur: Lee Patrick

Info: L'entité 0247

[ rapide ]

 

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idéalisme

Si un jour, une main, une occasion, une vague me soulevaient et me transportaient vers le haut, là où règnent le pouvoir et le prestige, je réduirais en miettes les circonstances qui m'auraient mené jusque-là et je me jetterais moi-même vers le bas, vers les infimes et insignifiantes ténèbres. Il n'y a que dans les régions inférieures que j'arrive à respirer.

Auteur: Walser Robert

Info:

[ misère ] [ partage ] [ anti-élitisme ]

 
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disparaître

Aucune étoile ne restera dans la nuit.
Ni la nuit ne restera.
Je mourrai et avec moi mourra la somme de l'intolérable univers.
J'effacerai les pyramides, les médailles, les continents, les visages.
J'effacerai l'accumulation du passé.
Je réduirai en poussière l'histoire, en poussière la poussière.
Je regarde le dernier coucher de soleil.
J'entends le dernier oiseau.
Je lègue le néant à personne.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: le suicidaire trad. Roger Caillois, éd. fata morgana

[ vacuité ] [ poème ]

 

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fin des temps

Tous les hommes sont plus heureux que les êtres de Faerie - ou les dieux, d'ailleurs...  Il vaut mieux une existence semblable à une étoile filante scintillant dans l'obscurité, qu'une absence de mort avec rien au-dessus ou au-delà d'elle-même... Le jour approche où la Féerie s'éteindra, où l'Erlking lui-même se réduira à un lutin des bois, puis à rien, et où les dieux disparaîtront. Et le pire, c'est que je n'arrive pas à croire que les immortels ne vivront pas éternellement...

Auteur: Anderson Poul

Info: The Broken Sword

[ incrédulité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fuite

Je voudrais tellement croire à l'existence d'un monde invisible. Cela ébranlerait un peu toute la souffrance et la pression de l'univers physique. Mais cela réduirait aussi à néant la valeur de l'argent que j'ai en banque, ma maison convenable et mon boulot difficile. On pourrait aisément ignorer tous nos problèmes et tous nos petits bonheurs parce qu'ils n'auraient pas plus de réalité que les intrigues d'un film ou d'un livre. Oui, un monde éternel et invisible qui ferait du nôtre, ici même, une illusion.

Auteur: Palahniuk Chuck

Info: Le Festival de la couille et autres histoires vraies

[ refuge ] [ métaphysique ]

 

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souvenir

Une chose m'humilie : la mémoire est souvent la qualité de la sottise ; elle appartient généralement aux esprits lourds, qu'elle rend plus pesants par le bagage dont elle les surcharge. Et néanmoins, sans la mémoire, que serions-nous ? Nous oublierions nos amitiés, nos amours, nos plaisirs, nos affaires ; le génie ne pourrait rassembler ses idées ; le coeur le plus affectueux perdrait sa tendresse, s'il ne se souvenait plus ; notre existence se réduirait aux moments successifs d'un présent qui s'écoule sans cesse ; il n'y aurait plus de passé. Ô misère de nous ! Notre vie est si vaine qu'elle n'est qu'un reflet de notre mémoire.

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info: Mémoires d'outre-tombe, t.1, Flammarion 1982, Première partie, Livre deuxième, chap.3 p.69

[ . ]

 

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savoirs

On peut même dire que les sciences s’abrègent en s’augmentant, [ce] qui est un paradoxe très véritable car plus on découvre des vérités et plus on est en état d’y remarquer une suite réglée et de se faire des propositions toujours plus universelles dont les autres ne sont que des exemples ou corollaires, de sorte qu’il se pourra faire qu’un grand volume de ceux qui nous ont précédés se réduira avec le temps à deux ou trois thèses générales. Aussi plus une science est perfectionnée, et moins a-t-elle besoin de gros volumes ; car selon que ses Éléments sont suffisamment établis, on y peut tout trouver par le secours de la science générale ou de l’art d’inventer.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: Discours touchant la méthode de la certitude et l’art d’inventer, A VI, 4-A, 959.

[ concision ] [ retour au principe ] [ multiplicité-unité ] [ méta-moteurs ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

J'ai souvent eu le sentiment que le judaïsme porte, en ses langages, quelque chose qui résonne avec cette idée. L'identité juive repose elle aussi sur une vacance. Tout d'abord parce qu'elle n'est pas prosélyte et ne cherche pas à convaincre l'autre qu'elle détient l'unique vérité. Ensuite, parce qu'elle peine à formuler ce qui la fonde. Nul ne sait vraiment ce qui fait un juif et encore moins un "bon juif". Est-ce une origine, une pratique, une croyance, une tradition culinaire ? L'identité juive est toujours au-delà de ce qu'on pourrait en dire, et ne se laisse jamais emmurer dans une définition unique qui réduirait ses possibles.

Pour le dire autrement : "le" judaïsme est toujours plus grand que le "mien". Il préserve un espace libre pour une autre conception que la mienne, et donc une transcendance infinie : celle de la définition qu'en donnera un autre.

Le judaïsme garantit en son sein la place d'Elsa (Cayat) et la mienne, celle d'une juive non croyante et celle d'un rabbin, sans qu'aune de nous puisse se revendiquer plus légitime. Aucune ne peut s'affirmer "plus" ou "meilleure" juive que l'autre. 

Auteur: Horvilleur Delphine

Info: Vivre avec nos morts, p 30

[ judéité ] [ ouverture ] [ tolérance ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

exclusivisme

L’"existence" kierkegaardienne s’annule elle-même par manque de raison suffisante : comment peut-on concevoir une morale "existentielle", c’est-à-dire "vécue et non pensée", donc sans "abstraction", au niveau de l’homme terrestre qui est par définition un être pensant ? Cette alternative entre l’"existence" et la "pensée- abstraction" est le malentendu fondamental de l’existentialisme ; et celui-ci n’est qu’une manifestation, et des plus aberrantes, de ce que nous pourrions appeler l’"alternativisme" occidental.

[…] Un exemple des plus typiques est précisément le reproche d’un Kierkegaard au "penseur abstrait" qui commet, paraît- il, la "contradiction de vouloir démontrer son existence par sa pensée" : "dans la mesure où il pense abstraitement, il fait abstraction du fait qu’il est", conclut le philosophe. Or premièrement, penser réellement, intelligemment - et non simplement juxtaposer des images ou des pétitions de principe -, c’est par définition "penser abstraitement", sans quoi la pensée se réduirait à l’imagination ; et deuxièmement, il n’y a pas d’opposition foncière entre les pôles "exister" et "penser", car notre existence est pour nous toujours un mode de conscience, et notre pensée est une manière d’exister ; seule l’erreur - non l’"abstraction" ! - est inadéquate par rapport au fait positif de l’existence, et seule l’existence minérale - non notre vie — se détache totalement de notre conscience, que celle-ci se coagule en pensée ou non. Il y a toutefois dans le reproche existentialiste une part de vérité en ce sens que la connaissance discursive est séparative en raison même de la polarisation sujet-objet, mais la conclusion à en tirer est, non que cette connaissance soit dépourvue de valeur sur son plan ou qu’elle soit limitée quant à son contenu, mais quelle n’englobe pas toute la connaissance possible, et que dans la connaissance purement intellective et directe la polarisation dont il s’agit est dépassée.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 28-29

[ critique ] [ réfutation ] [ pensée binaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson