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vieillir

La vie est une série de régressions. Chaque cessation d'une activité ou toute autre variété d'infirmité est une mort, une mise au repos final. Chaque perte, d'ami précieux ou d'ennemi, peut être comparée avec la fermeture d'une salle contenant un bloc de nerfs... et peu après la fermeture tes nerfs s'atrophient et cette partie de soi, en essence, s'en va. Le soi illuminé, reste tenu sur terre par un gramme en moins de masse et de volonté.

Auteur: Dowell Coleman

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ambition spirituelle

Si, au lieu d’entrer au Carmel, Thérèse d’Avila avait vécu dans le monde, nul doute qu’elle n’eût conquis, et avec quelle fougue, plusieurs "partis" intéressants. C’est le contraire qui est arrivé et aussi bien le Carmel est le parti qu’elle a embrassé. Je vois d’ici nos psychologues accourir pour parler d’une régression du "moi", ou d’un déplacement, d’une "sublimation" du moi difficilement obtenue. C’est discréditer d’avance le concours de la volonté et la visée de la sainteté.

Auteur: La Soudière Vincent

Info: Brisants

[ vocation ] [ exigence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savoirs organisés

(…) la théorie des catastrophes offre peut-être le seul formalisme — fondé sur le primat du continu et du conflit — qui concilie l’intelligibilité avec une certaine régression de l’importance attribuée à l’individuation. On peut penser que c’est par une analyse fondamentalement introspective des contraintes sémiotiques de l’organisation perceptive du réel que l’on pourra tout à la fois sauver l’intelligibilité du monde, et accéder à un " réalisme " qui demeure, malgré tout, le but ultime de la science.

Auteur: Thom René

Info:

[ septénaire ] [ sous-jacent ontologique ]

 

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désenchantement

Avec la perte du sentiment que les choses peuvent faire sens – la fin de l’idée que nos vies servent à quelque chose – le deuil est devenu mélancolie. Cette mélancolie nous met en colère contre les pertes subies. Inconsciemment, nous accusons tout ce qui semble nous avoir laissés tomber. Nous nous sentons abandonnés par les prédicats humanistes de la culture occidentale et par le réseau de systèmes de croyances qui semblaient offrir une vision progressiste de l’humanité.

Auteur: Bollas Christopher

Info: Dans "Sens et mélancolie"

[ absurde ] [ remise en question ] [ régression ] [ perte de sens ] [ déprime ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution inversée

Toutefois, je suis convaincu qu’au fur et à mesure que nous remontons le temps géophysique, nous réintégrons le couloir amniotique et remontons aussi le temps spinal et archéo-psychique, rappelant dans notre inconscient les paysages de chaque ère, avec son terrain géologique distinctif, sa flore et sa faune uniques, aussi reconnaissables pour nous qu’ils le seraient pour le passager d’une machine temporelle à la Wells. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un trajet touristique mais d’une totale réorientation de la personnalité.

Auteur: Ballard James Graham

Info: Le monde englouti

[ régression temporelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décroissement

Tout comme nous avions autrefois horreur du vide, nous trouvons aujourd'hui répugnante l'idée même de décélération, de régression, de recul, de limitation, de décroissance, de freinage, de descente - de suffisance. Tout ce qui rappelle l'un de ces mouvements vers une suffisance intensive du monde (au lieu d'un dépassement épique des "limites" qui nous séparent d'un hypermonde) est immédiatement accusé de localisme naïf, de primitivisme, d'irrationalisme, de mauvaise conscience, de culpabilité, ou même simplement de tendances fascistes, un point c'est tout.

Auteur: Viveiros de Castro Eduardo

Info: Les confins du monde

[ décrue ] [ environnementaliste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

L'homme a des limites tridimensionnelles naturelles, il a aussi un espace à quatre dimensions, considérant le temps comme une extension. Quand il atteint ces limites, il cesse de croître et de mûrir et s'adapte de manière rigide au moule de ces murs limitrophes. C'est la stase, qui est régression à moins que tout le reste demeure pareillement immobile. Un homme qui atteint ses limites tend vers la sous-humanité. C'est seulement lorsqu'il devient surhumain dans le temps et dans l'espace que l'immortalité peut devenir praticable.

Auteur: Kuttner Henry

Info: Time Enough 1946. Ecrit avec sa femme Catherine Lucille Moore

[ surhomme ]

 

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liberté mensongère

Même si, à de nombreux égards, l’individu a grandi, s’est développé mentalement et émotionnellement, et contribue aujourd’hui à la réussite culturelle à un niveau jamais atteint auparavant, le décalage entre "libération de" et "libéré de" s’est accru. Le résultat de cette disproportion entre l’émancipation de tout lien et l’absence de débouchés positifs pour la réalisation de la liberté et de l’individualité a produit en Europe une fuite accélérée hors de la liberté, une fuite vers de nouveaux liens ou, tout au moins, vers l’indifférence.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 42

[ illusion des alternatives ] [ régression ] [ involution ] [ éloignement du réel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

Nous ne lisons rien et nous exigeons que ce rien ne contienne aucune nuance, ni vulgaire, ni sublime; ou, pire encore que le vulgaire soit dénué de lieux communs et le sublime de mots trop longs. Aseptisé. Efficace jusqu'à la frigidité. Un roman postmoderne n'est jamais autre chose, dans le meilleur des cas, que de la littérature maquillée en free jazz et/ou en discours pédants à la Kenneth Goldsmith qui ont besoin de cent pages là où trois mots suffisaient à Baudelaire: spleen et idéal.

Auteur: Herbert Juliàn

Info: Berceuse pour ma mère, p.28

[ régression ] [ manque de clarté ] [ baratin ] [ verbiage ]

 

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croyance

Un mythe n'était qu'un ramassis de niaiseries, de fadaises, de contes de fées, semblables aux innombrables racontars qui circulaient parmi les extracteurs et les mineurs. Le mythe égarait, fourvoyait, mettait en scène des esprits, des chimères, des créatures grotesques, des sorcières sur leurs balais, des nains, des dieux porteurs de foudre, irascibles, intolérants, crétins jusqu'à la moelle. Le mythe était l'obscurantisme incarné, l'inutilité même, vecteur d'autant d'inanité que la poésie ou encore la littérature. Il menait à une impossibilité d'évolution, au statu quo, à la régression de la rationalité.

Auteur: Suhner Laurence

Info: QuanTika, Tome 2 : L'Ouvreur des Chemins

[ légende ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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