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humour

Si  mister Pac-Man nous avait affectés tant que ça dans notre enfance nous serions tous en train de courir dans des pièces sombres en grignotant des pilules tout en écoutant de la musique électronique répétitive.

Auteur: Brigstocke Marcus

Info:

[ jeu vidéo ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

idiomes

Je crois savoir que le langage est la sagesse accumulée d'un ensemble de gens. Parmi une quantité potentiellement infinie d'expériences sensorielles, le langage sélectionne les choses qui sont les plus répétitives dans l'expérience des personnes qui développent le langage et qu'ils ont trouvé utile de prendre en compte dans leur conscience.

Auteur: Grinder John

Info: Frogs into Princes: Neuro Linguistic Programming. Avec Richard Bandler

[ miroirs grégaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrire

Pareillement l'écriture oscille entre le "neutre", le soliloque, la parataxe, l'interrogation anxieuse, répétitive et heurtée, l'ascèse qu'exige la descente dans l'inframonde, et l'exclamation, l'interjection, l'oraison. Cette vision du monde est faite d'inquiétude, d'acuité réflexive, de violence intériorisée, de désagrégation du Moi, et conduit à l'expérience déstabilisante du monde et de l'autre.

Auteur: Rivas Pierre

Info: Sur Clarice Lispector

[ introspection ] [ extraversion ] [ ouverture ]

 

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abrutissement

C'est cette année que j'appris, grand naïf, que les américains appellent "Brain washer - laveurs de cerveaux" les clips musicaux-vidéos qui passent répétitivement (on dit aussi en heavy rotation) sur les ondes des grands médias. Sincérité froide qui donne une idée de ce que leurs producteurs ont dans la tête quand à l'éducation des masses.

Auteur: MG

Info: 2003

[ USA ] [ business ] [ musique ]

 

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analogie

Les laboureurs le savent, les pierres et les objets enfouis remontent à la surface. En fait, c’est la terre qui s’enfonce autour d’eux sous l’effet de la pluie, de l’incessant labeur des lombrics et de la succession des périodes de gel. Il n’en va pas autrement des souvenirs, qui ressurgissent à la suite de répétitives décantations.

Auteur: Bénégui Laurent

Info: Retour à Cuba

[ mémoire ] [ humus ] [ gravitation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacuité

Vous voyez que le vide est le soi-disant familier, or votre maison est infiniment familière, infiniment répétitive. Couloirs, corridors, pièces, sans cesse et encore. Un peu comme la maison de Dante après un bon nettoyage de printemps. C'est un lieu sans objet et sans vie; Cicéron a dit : "une pièce sans livres est comme un corps sans âme." Ajoutez donc l'âme à la liste. Un lieu sans vie, sans objet, sans âme. Sans dieu, également. L'abîme pré-divin de Milton ou dans l'univers nietzschéen post-divin.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles

[ routine ] [ viduité ] [ foyer ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

générations

Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elles sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n’a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et on le même goût. Alors oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession infinie de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. Ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s’achève. Mais tout continue pour d’autres que nous.

Auteur: Gaudé Laurent

Info: Le Soleil des Scorta

[ espèces ] [ races ] [ morphiques ]

 

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dépression

Ecoutez à nouveau quelques instants la parole dépressive, répétitive, monotone, ou bien vidée de sens, inaudible même pour celui qui la dit, avant qu’il ne s’abîme dans le mutisme. Vous constaterez que le sens chez le mélancolique paraît... arbitraire, ou bien qu’il se bâtit à grands renfort de savoir et de volonté de maîtrise, mais semble secondaire, figé un peu à côté de la tête et du corps de la personne qui vous parle. Ou encore qu’il est d’emblée évasif, incertain, lacunaire, quasi mutique : "on" vous parle déjà persuadé que la parole est fausse et donc "on" vous parle négligemment, "on" parle sans y croire.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, pages 54-55

[ absurde ] [ incrédule ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

inerties

J'ai toujours été insoumis, paresseux donc réfractaire actif... séditieux, fouteur de binz par fuite, refuge ou refus, et toutes autres justifications possibles pour conforter mon existence.

Ce matin je me suis trouvé une analogie avec le staphylocoque doré ; plus le système tente de me contrôler, me confiner, m'éliminer... plus je suis résistant, virulent et dangereux. Même conscient qu'au final je perdrai et disparaitai, comme tout système, mais bien plus rapidement. Avec cette "égoïste illusion" de faire partie de la minorité qui pose des questions moins superficielles, répétitives, casse-pieds et terre-à-terre que la plupart, insistant, plus je vieillis, sur la dangerosité de l'uniformisation, de la surpopulation et du vieillissement des hommes. Bref je ne crois pas à la déification d'un humain qui fonce avec allégresse dans le brouillard de la compétition et du progrès technologique, armé de bons sentiments anthropocentriques qui font de sa race une prédatrice stupide pusiqu'elle scie la branche sur laquelle elle est assise.

Disant ceci j'ai d'une part l'impression de parler comme tout le monde, et de l'autre, le sentiment être incapable d'adapter mon comportement. Les habitudes sont plus fortes que nous, ce ne sera que contraints et forcés que nous en changerons.

Auteur: Mg

Info: 8 oct. 2019. A l'orée 2022, influencé par mes lectures de Lynn Margulis, je m'identifie désormais encore mieux au spirochète.

[ sociologiques ] [ psychologiques ] [ sur son erre ] [ autoportrait ] [ confession ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

morale de la forme

Rien n'est plus déréglé que le roman, en ce sens qu'il n'a pas de règles de confection valables de façon générale ; mais, en même temps, rien n'est davantage dominé par le complexe de la norme. Le roman ne peut épouser que lui-même, et ce mariage est monogame, comme il sied à un monothéiste. Mais il y a plus. Le roman est l'Hérode des récits. Il ne peut se dérouler qu'en tuant sans cesse de possibles récits, comme ce Juggernaut (*) qui écrasait les fidèles ; et c'est ce qui fait que les récits se mettent en travers du cours du roman. Quand Don Abondio (**) rencontre les sbires, il doit passer sur le cadavre du récit des sbires - de quoi se sont-ils parlé en venant à cette bifurcation ? - et sur le cadavre du récit qui voulait naître autour de cette petite chapelle peinte d'âmes du purgatoire ; et, peu après, cet "On raconte que le prince de Condé" n'est-il pas l'aveu d'un récit nié, necatus (***) ? En somme, on ne peut écrire un roman qu'en renonçant aux minuscules et répétitives hérésies des récits ; aux monstruosités éphémères ; aux perversions hâtives ; aux notations pour un délire.  Non pas qu'un roman ne puisse être un délire hérétique, monstrueux, pervers ; mais l'hérésie constante se transforme en orthodoxie ; la monstruosité qui perdure se solidifie en une mutation heureusement réalisée ; la perversion accueillie et acceptée devient convenable et comme il faut ; et le délire donne lieu, après trois chapitres, à un nouveau langage, d'une grammaire et d'un lexique robustes.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: in "Le bruit subtil de la prose", éd. du Promeneur, p. 37-38 - (*) Juggernaut : char de procession du dieu Krishna, dont on disait qu'il n'hésitait pas à écraser les fidèles qui se trouvait sur sa route ; (**) Don Abondio : personnage principal des "Fiancés" de Manzoni ; (***) necatus : qui a été tué (latin)

[ littérature ] [ narration ] [ sacrifice ] [ liberté narrative ] [ contraintes narratives ] [ écriture fermeture ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama