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réserve

Peut-on tout dire ? N’est-il pas inscrit au frontispice des rapports humains que l’on se doit de garder pour soi l’essentiel de son flot de pensées ? Est-il vraiment possible d’aborder par touches insensibles les questions les plus dérangeantes, celles qui ne font que révéler nos propres faiblesses ?

Auteur: Lucas Franck

Info: Ciel de traîne, p. 166

[ retenue ] [ pudeur ] [ question ] [ introspection ]

 

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réserve

Il se dégage d'elle une telle gravité que c'en est presque énervant. Elle n'est pas froide, et certainement pas inamicale, mais elle semble se défier de la spontanéité. Je suppose que si j'avais traversé cet enfer, je serais comme elle. Un peu en dehors du monde.

Auteur: Barrows Annie

Info: Le Cercle Littéraire des Amateurs d'Épluchures de Patates, Mary Ann Shaffer dixit

[ retenue ]

 

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réserve

Il y a une modestie d'un mauvais genre, fondée sur l'ignorance, qui nuit quelquefois à certains caractères supérieurs, qui les retient dans une sorte de médiocrité : ce qui me rappelle le mot que disait à un déjeuner à des gens de la cour un homme d'un mérite reconnu : "Ah ! Messieurs, que je regrette le temps que j'ai perdu à apprendre combien je valais mieux que vous !

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info: Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes 591 p.186

[ dissimulation ] [ bêtise ]

 

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réserve

Ni le "devoir de mémoire" qui tend à devenir aussi formel et vide que l'étaient les cours d'instruction civique, ni les voeux démocratiques, ni les indignations moralisantes n'ont de poids devant la réalité d'une vraie trace, autant dire d'une cicatrice. On peut aider l'autre à parler, on ne peut pas parler en son nom. On doit écouter, on ne doit pas jaboter sans fin. Aucun slogan, une marche silencieuse. 

Auteur: Bailly Jean-Christophe

Info: In "Tuiles détachées", éd. Christian Bourgois, p. 110

[ discours officiels ] [ substitution ] [ sémiotique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

réserve

Les jeunes gens porteurs des candélabres
Etaient d’une grande beauté.
Sur chaque candélabre brûlaient dix chandelles pour le moins.
D’un graal tenu à deux mains
Etait porteuse une demoiselle,
Qui s’avançait avec les jeunes gens,
Belle, gracieuse, élégamment parée.
[…]
Le jeune homme les vit passer
Et il n’osa pas demander
Qui l’on servait de ce graal,
Car il avait toujours au cœur
La parole du sage gentilhomme.
J’ai bien peur que le mal ne soit fait,
Car j’ai entendu dire
Qu’on peut aussi bien trop se taire
Que trop parler à l’occasion.

Auteur: Chrétien de Troyes

Info: Le Conte du Graal ou Le roman de Perceval

[ retenue ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réserve

Les pensées de derrière la tête.
On dit qu'un homme a des pensées de derrière la tête quand il ne dit pas tout ce qu'il pense ou tout ce qu'il veut. C'est un cas très ordinaire et rien d'exceptionnel n'est signifié par cette expression. Celui qui dirait tout ce qu'il pense et déclarerait toutes ses intentions n'aurait que des pensées de devant la tête, des pensées de façade, si on peut dire et serait une sorte de monstre. Sa tête ressemblerait à une maison impossible, sans hauteur ni profondeur, sans toit, sans cave, sans escalier, sans propriétaire, où on ne pourrait s'étendre pour dormir qu'en mettant ses pieds et même ses jambes hors de la fenêtre, au scandale des personnes élégantes ou raisonnables qui passeraient dans la rue. On ne peut imaginer rien de plus absurde. En supposant qu'une telle demeure parût habitable à des malheureux accoutumés à l'étalage de leur misère, comment des gens dignes d'estime, n'ayant rien à se reprocher, pourraient-ils supporter de s'offrir en spectacle à tous ceux qui seraient tentés de regarder dans leur intérieur ?
Un homme qui a des pensées de derrière la tête, au contraire, est simplement un individu sensé, habitant une maison bien aménagée, pourvue, par conséquent, d'un endroit retiré où il lui soit loisible de penser en sécurité, et d'un autre endroit, peu éloigné du premier, où il puisse obéir à certains appels de la nature, sans que personne en soit informé. L'idéal serait qu'il n'y eût qu'un seul endroit pour les deux fonctions qui paraissent avoir, dans ce cas, une mystérieuse et profonde conformité. Les spéculateurs et les sociologues me comprendront !

Auteur: Bloy Léon

Info: Exégèse des lieux communs, Mercure de France 1968, p.230-231

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