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couple

Vingt-cinq ans qu'ils [papa et maman] sont ensemble. Parfois, je me dis que pour vivre avec quelqu'un un quart de siècle, il ne faut pas être humain. Nos parents sont des extraterrestres qui n'ont pas compris que la monogamie, c'était valable quand les hommes avaient une espérance de vie réduite. Comme pendant l'Antiquité ou au Moyen Âge. Tu vivais jusqu'à quarante ans maxi, tu n'avis pas le temps de laisser s'effriter ton amour. Tu pouvais y croire encore. De nos jours, tu as le temps d'expérimenter cinquante façons d'aimer. Cinquante histoires d'amour. C'est mathématique.

Auteur: Corenblit Rachel

Info: À la dure

[ prison ]

 

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oppression

Mais le pire en ce monde, ce n'est pas de vivre seul, non, Dona. On trouve partout de la compagnie. Le pire, c'est de savoir qu'on ne vaut rien, qu'on ne sert qu'à se louer, de patron en patron, comme une bête de somme. C'est pour cela qu'on se met à boire. Pourquoi être bon, être un être de confiance, prêt à tous les boulots ? Pout que le maitre vous écrase encore plus, pour qu'il vous presse encore plus comme un citron... Tout au plus, il vous donne un cruzado supplémentaire par journée... Les flemmards, on les épargne davantage?

Auteur: Queiroz Rachel de

Info: João Miguel

[ alcool ] [ esclavage ] [ désespoir ]

 

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question

Il sait où il va. C'est rare, dans la vie, de connaître la bonne direction. En général, on flotte, on se laisse porter par les événements. On rencontre une fille, à un repas de famille, un mariage et la fille est belle, elle a des yeux et des seins magnifiques, un sourire incroyable et on a envie de la serrer dans ses bras, de l'aimer tout de suite mais on n'a rien décidé. Il y a une minute, on ne savait pas qu'on allait la trouver. C'est la vie qui ordonne. Qui dispose. On navigue à vue de nez. La fille, on l'aime. Où est la part de soi dans les décisions qu'on prend ? Dans les sentiments qu'on éprouve ?

Auteur: Corenblit Rachel

Info: Un petit bout d'enfer

[ existence ] [ choix ]

 

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poncifs raciaux

"Si la salle est bondée, se disait Rachel, c'est parce qu'il faut quatre mois de cicatrisation après une opération esthétique du nez... Or, dans quatre mois, ce serait le moi de juin; et, de ce fait, bon nombre de jeunes et jolies juives, qui se seraient considérées comme un excellent parti n'était ce vilain nez, allaient pouvoir partir à la chasse au mari dans quelque station balnéaire, dotées septums uniformément remodelés."

Cela avait le don de dégouter Rachel, convaincue que, si ces filles se faisaient opérer, ce n'était pas tant par souci esthétique que par respect pour la théorie selon laquelle le nez crochu est traditionnellement l'apanage du juif, tandis que le nez retroussé est une caractéristique de l'ASBP, autrement dit de l'Anglo-Saxon blanc et protestant, ainsi qu'en témoigne le cinéma et la publicité.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: V.

[ physionomie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métissage

Ô Races, ô des espoirs !

Je suis racée.

Voilà tout.

Non pas, comme le définit "Le Petit Robert", parce que j'aurais des qualités propres à mon pedigree ou que mon élégance naturelle m'offrirait, de fait, un port de tête altier. Non. Je suis racée parce que je porte en moi plusieurs racines que certains prennent pour des races. Telle un Arlequin coloré ou une barbe à papa sucrée, c'est par un excès de race que je suis racée.

Femme européenne et africaine à la fois, binationale, française et gambienne, juive aux origines chrétiennes et musulmanes, animiste avant l'islamisation de l'Afrique de l'ouest, blanche et noire, je veux aujourd'hui annoncer la couleur : je suis bien dans ma peau. Heureusement d'ailleurs, car si j'étais raciste avec toutes ces "races" à l'intérieur, ce serait inévitablement la haine de soi.

Auteur: Khan Rachel

Info: Racée

[ multiculturalisme ] [ femme carrefour ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

D'un point de vue évolutionniste, en effet, il n'y a aucune différence moralement significative entre l'homme et l'animal, qui sont tous les deux sur la même échelle du vivant, à des degrés divers et sans qu'aucun saut de nature ne les sépare. Rachels n'est pas le seul à critiquer la doctrine de la dignité humaine. Adorno écrivait déjà que "ce qui m'est si suspect dans l'éthique kantienne, est la "dignité" qu'elle accorde à l'homme au nom de l'autonomie". Et Houellebecq explique pourquoi il ne comprend "absolument rien" à cet exceptionnalisme humain : "Je ne ressens pour ma part, dans ma propre personne, aucune dignité spéciale : on peut me faire souffrir, me soumettre à de mauvais traitements ; on peut certainement me briser, me faire subir des dommages physiques ou psychologiques irréversibles. Je me plaindrai de souffrir, et d'être mal traité ; je m'en plaindrai en tant qu'animal, et non, spécifiquement, en tant qu'homme".

Auteur: Vilmer Jean-Baptiste Jeangène

Info: L'éthique animale

[ morale ] [ anthropocentrisme ]

 

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nature

Madame Rachel Lynde habitait à l'endroit précis où la grand-route d'Avonlea plongeait brusquement dans le creux d'un vallon bordé d'aunes et de fuschias et traversé d'un ruisseau qui prenait sa source dans le bois, en arrière de la vieille maison Cuthbert. On disait que ce ruisseau impétueux serpentait à travers le bois par un mystérieux dédale de méandres, de cuvettes et de cascades, mais, une fois arrivé à Lynde's Hollow, il se transformait en un ruisselet paisible parfaitement discipliné, car même un ruisseau n'aurait pu passer devant la porte de Mme Rachel Lynde sans soigner son apparence et ses bonnes manières. Il était sans doute fort conscient, ce ruisseau, que Mme Rachel, assise derrière sa fenêtre, prenait bonne note de tout ce qu'elle apercevait, à commencer par les enfants et les cours d'eau. Il savait bien que, pour peu qu'elle remarquât quelque chose d'étrange ou de déplacé, elle ne serait en paix qu'après en avoir compris le pourquoi et le comment.

Auteur: Montgomery Lucy Maud

Info: Anne La Maison aux pignons verts T01

[ ordre ]

 

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cinéma

Il y a plusieurs années, j'ai eu l'occasion de voir une courte séquence cinématographique qui présentait une petite fille. Vêtue d'une jolie robe, elle remontait en sautillant une rue étroite pavée de galets. Les passants souriaient tendrement en la regardant. L'image granuleuse en noir et blanc tendait à accentuer la gaieté de la scène, et la légèreté de la musique estivale conférait un sentiment de bien-être. L'attention du public était totalement concentrée sur l'enfant.
Et puis le film a été présenté de nouveau. Identique, mais avec une musique différente : une musique sinistre. Les spectateurs ont retenu leur souffle. Tous venaient de remarquer pour la première fois un homme au visage lugubre qui, à l'extrémité de la sombre allée, fumait une cigarette en observant la petite fille.
Le public avait beau connaître la fin, je peux vous dire qu'il y a eu dans la salle de profonds soupirs de soulagement quand la fillette a fini par rejoindre sa mère.
Même film, musique différente.

Auteur: Rachel Abbott

Info: Le piège du silence

[ éclairage sonore ] [ relativité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sentimentalisme

En gens pressés que nous sommes, nous avons été trop vite avec nos bons moujiks, conclut-il. Nous les avons mis à la mode, et toute une partie de notre littérature s’est jetée dessus comme sur un trésor nouvellement découvert, et s’y est consacrée pendant des années. Nus couronnions de lauriers des têtes pouilleuses. Or depuis qu’il existe, depuis un millier d’années, le paysan russe ne nous a donné que la "Kamarinskaïa". Un poète russe remarquable et non dépourvu d’esprit, en voyant pour la première fois sur la scène la grande Rachel, s’écria, enthousiasmé : "Je n’échangerais pas Rachel contre un moujik !" J’irai plus loin encore : "je refuse d’échanger Rachel contre tous les moujiks russes. Il est temps de voir les choses elles sont et de ne pas mélanger notre vulgaire goudron national au bouquet de l’impératrice."

Lipoutine en convient aussitôt, mais observa qu’au nom de l’idée il était nécessaire en ce temps-là de jouer la comédie et de célébrer le moujik. Il ajouta que des dames de la haute société avaient versé des larmes abondantes à la lecture d’Anton Goremyka, et que certaines d’entre elles étaient même allées jusqu’à écrire de Paris à leurs gérants, pour qu’à l’avenir les paysans fussent traités aussi humainement que possible.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "Les démons", trauction de Boris de Schloezer, éditions Gallimard, 1955, page 78

[ classe populaire ] [ apitoiement ] [ hypocrisie sociale ] [ ficelle dramaturgique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mère-fils

Rachel, jeune épouse désespérée, rend visite à son médecin.

- Ah, docteur, je n'en peux plus, malgré tout ce que je fais, mon mari ne daigne même pas me regarder. Il n'arrête pas de parler de sa mère, sa mère, sa mère ! Et moi, je n'existe pas pour lui !

- Vous avez essayé de lui cuisiner de bons petits plats ?

- J'ai tout essayé, docteur, croyez-moi, rien ne marche, je suis vraiment découragée.

- Ecoutez, j'ai une idée : il y a un domaine où votre belle-mère ne peut pas rivaliser avec vous, c'est le lit. Pour ce soir, vous allez mettre des sous-vêtements noirs très excitants, avec un porte-jaretelles noir. Vous allez vous maquiller avec beaucoup de soin, une ombre à paupières sombre, de longs faux cils interminables, un rouge à lèvres noir. Vous allez changer les draps de votre lit, mettez-en des noirs. Parfumez-vous avec son parfum préféré et mettez des roses noires dans un vase. Dans cette ambiance, il ne pourra plus vous résister.

Rachel suit scrupuleusement tout le programme : le maquillage, la mise en scène, le décor, elle n'oublie rien, elle n'a jamais été aussi voluptueuse et excitante.

Son mari arrive, et devant ces surprises inattendues, son étonnement va croissant. A la fin, il ne peut plus se contenir, et s'écrie :

- Rachel, tout ce noir !  Il est arrivé quelque chose à ma mère ?

Auteur: Ouaknin Marc-Alain

Info: La bible de l'humour juif. Tome 1

[ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel