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idéal

La perfection appartient aux événements racontés, pas à ceux que nous vivons.

Auteur: Levi Primo

Info: The Periodic Table

[ impossible ] [ abiotique parfait ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

saisons

Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés,
le matin à la table des anges.

Auteur: Gibran Khalil

Info:

[ nature ] [ magie ]

 

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évasion

Ils veulent tous qu'on leur raconte des histoires, ils veulent sortir de la réalité pour des instants et vivre dans ces mondes imaginaires présentés par les films, les émissions de radio et les romans, et ils veulent même qu'on leur mente et que ces mensonges soient bien racontés.

Auteur: Letelier Hernán Rivera

Info: narrateur de film

[ fuite ] [ divertissement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vivre

Je ne sais pas parler des choses merveilleuses. Je me dis qu'elles ont lieu, c'est tout. On ne sait pas raconter les beaux moments. Ils ressemblent trop à des cartes postales, à des photos parfaites, des clichés uniques. Une fois passés, ils n'ont pas de raison d'être racontés. Ils n'ont pas de valeur autre que celle d'avoir été vécus. Comme s'ils n'étaient pas faits pour être partagés.

Auteur: Cassim Shaïne

Info: Jolene

[ Murphy ] [ indicible ]

 

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holisme

Raconter des histoires, comme chanter et prier, semble être un acte presque cérémoniel, un mode de parole ancien et nécessaire qui tend vers l'enracinement terrestre du langage humain. En effet, les événements racontés se produisent toujours quelque part. Et pour une culture orale, ce lieu n'est jamais simplement accessoire à ces événements. Les événements appartiennent, pour ainsi dire, au lieu, et raconter l'histoire de ces événements, c'est laisser le lieu lui-même parler à travers le récit.

Auteur: Abram David

Info: "The Spell of the Sensuous : Perception and Language in a More-Than-Human World", p.163, Vintage. 2012

[ linguistique ] [ esprit de l'endroit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

La proposition qui apparente les deux structures, celle de l’inconscient et celle du langage, repose en réalité sur la constatation suivante : les processus inconscients ont été mis au jour par une analyse de la parole ; les rêves ne sont accessibles que racontés ; les lapsus, repérables par rapport à un ordre du discours qui leur préexiste ; et, plus généralement, c’est le retour sur soi des perceptions d’autrui -retour impliquant la conscience de soi et le langage- qui nous dévoile un inconscient que nous ne pourrions évidemment par repérer si nous étions livrés à nous-mêmes. La connaissance de l’inconscient dépend donc intrinsèquement de l’exercice de la parole et de la connaissance de la langue.

Auteur: Schützenberger Anne Ancelin

Info: La Langue secrète du corps

[ langage révélateur ] [ verbe indissociable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

refuge

Il existait beaucoup de légendes sur l'origine de la taïga. Falaleï en avait fait le récit à Marco, alors que celui-ci allait le voir dans son isba. C'étaient des mythes fort anciens, que les hommes s'étaient peut-être racontés entre-eux peu après avoir inventé le langage, et quand ils expliquaient toutes choses au moyen d'histoires imaginaires.

L'une racontait que la terre avait inventé la taïga parce qu'elle voulait se soustraire aux furies du ciel et se créer un abri contre la violence des orages continuels. Une autre disait que la forêt avait été crée, au contraire, afin que les hommes qui poursuivaient l'élan femelle avec des arcs et des bâtons perdent ses traces. Cette femelle immense et maternelle, avec son museau de chameau et son corps mi-cheval mi-cerf, était la mère antique, la génitrice de tous les animaux de la forêt. La toundra résonnait du bruit rythmé de ses sabots, qui dans sa fuite éperdue s'entrechoquaient à une cadence régulière. Les animaux prièrent les dieux de la terre de sauver pour toujours leur grand-mère, et alors la toundra et la steppe se transformèrent d'un seul coup en une forêt sans fin, où tout poursuivant se perdrait et où les animaux, au contraire, se sentiraient parfaitement chez eux. Ainsi l'élan fut sauvé et la taïga devint un labyrinthe inextricable, où tout chasseur s'égarerait.

Auteur: Sgorlon Carlos

Info: Le coquillage d'Anataï

[ dédale ] [ jungle ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

roman des origines

La majorité de nos hommes du 19e siècle ont une affaire de baptême plus ou moins raté dans leurs souvenirs d’enfance. Pas de baptême ; ou baptême truqué ; ou encore baptême compliqué, clandestin. Libre à quiconque, bien entendu, de penser qu’il s’agit là d’un détail insignifiant qui n’aurait à être pris en compte que si on se rangeait sur les positions d’un culte archaïque dépassé. Que si on imaginait qu’il y a eu un crime à la naissance des temps, une affaire de ratage devenu tout de suite sanglant. Une tache sur l’Harmonie. […] Pourtant, si le baptême est bien cette tentative de diviser tout de suite, de démanteler dès la naissance le réseau du moi cohérent et cuirassé par le rappel du péché originel arbitraire, contracté sans faute personnelle, ne serait-il pas normal que, ayant été écartés de cette espèce d’essai de transfert d’une façon ou d’une autre, chacun à sa manière et dans des conditions biographiques diverses […], ils se soient racontés de manière sublimatoire qu’ils étaient nés le plus naturellement du monde dans l’immersion de l’Harmonie qu’ils avaient désormais à retrouver, reconstituer, réchauffer ? Quelle raison auraient-il eu d’imaginer qu’ils écrivaient à partir d’une exclusion dont ils n’étaient pas conscients, alors que tout leur travail consistait à démontrer que l’exclusion originelle (la première Faute biblique, la première exclusion que le baptême entend "absorber" et résorber) n’était qu’une invention, un mythe forgé par un complot de curés fanatiques ? Exclus de l’opération qui tente l’impossible effacement de l’exclusion, comment auraient-ils pu se réveiller ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 135-136

[ sacrement chrétien ] [ rafistolage ] [ onction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

féminisme

Les récits de viols, de femmes battues, de grossesses forcées, de massacres médicaux, de meurtres motivés par le sexe, de prostitution contrainte, de mutilations physiques, d'abus psychologiques sadiques et autres lieux communs de l'expérience féminine devraient laisser le cœur brûlé, l'esprit angoissé et la conscience bouleversée. qui sont exhumés du passé ou racontés par des survivantes contemporaines devraient rendre le coeur lourd, l'esprit angoissé, la conscience bouleversée. Mais ce n'est pas le cas. Quelle que soit la fréquence à laquelle ces histoires sont racontées, quelle que soit la clarté ou l'éloquence, l'amertume ou la douleur, elles pourraient aussi bien avoir été murmurées dans le vent ou écrites dans le sable : elles disparaissent, comme si elles ne comptaient pas. Les personnes qui les racontent et leurs histoires sont ignorées ou ridiculisées, menacées de retour au silence ou détruites, et l'expérience de la souffrance féminine reste invisible et enterrée sous le mépris culturels... la réalité même de la violence subie par les femmes, malgré son omniprésence et sa constance accablantes, est niée. Niée dans les activités de la vie quotidienne, tout comme elle est niée dans les livres d'histoire, laissée de côté, et elle est aussi niée par ceux qui prétendent se soucier de la souffrance mais qui sont aveugles à cette souffrance.

Le problème, en termes simples, est qu'il faut croire en l'existence de la personne pour reconnaître l'authenticité de sa souffrance. Ni les hommes ni les femmes ne croient en l'existence des femmes en tant qu'êtres significatifs. Il est impossible de considérer comme réelle la souffrance de quelqu'un qui, par définition, n'a pas d'accès légitime à la dignité ou à la liberté, quelqu'un qui est en fait considéré comme une chose, un objet ou une absence. Et si une femme, une femme singulière multipliée par des milliards, ne croit pas en sa propre existence discrète et ne peut donc pas créditer l'authenticité de sa propre souffrance, elle est effacée, annulée, et le sens de sa vie, quelle qu'elle soit, quelle qu'elle ait pu être, est perdu. Cette perte ne peut être ni calculée ni comprise. Elle est vaste et terrible, et rien ne pourra jamais la compenser.

Auteur: Dworkin Andrea

Info: Right-Wing Women

[ patriarcat omnipotent ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste