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rapports humains

Nous ne pouvons pas vivre hors de notre corps, de nos amis, d'une sorte de groupe humain, et en même temps, nous sommes à l'extérieur de cette situation. La question qui se pose alors est celle des conditions qui permettent l'acceptation de l'autre, l'acceptation d'un pluralisme subjectif. Il s'agit non seulement de tolérer un autre groupe, une autre ethnie, un autre sexe, mais aussi d'un désir de dissensus, d'altérité, de différence. L'acceptation de l'altérité n'est pas tant une question de droit que de désir. Cette acceptation est possible précisément à la condition d'assumer la multiplicité en soi.

Auteur: Guattari Félix

Info: The Guattari Reader

[ miroirs ]

 

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rapports humains

C'est une grave injustice pour un enfant ou un adulte d'insister afin qu'il cesse de pleurer. On peut réconforter une personne qui pleure, ce qui lui permet de se détendre et rend inutiles d'autres pleurs ; mais humilier un enfant qui pleure, c'est augmenter sa douleur, et augmenter sa raideur. Nous empêchons les autres de pleurer parce que nous ne supportons pas les sons et les mouvements de leur corps. Qui menacent notre propre inflexibilité. Cela induit en nous-mêmes des sentiments similaires que nous n'osons pas exprimer et évoque une résonance de notre propre chair à laquelle nous résistons.

Auteur: Lowen Alexander

Info: La voix du corps

[ dérangeants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ordre-dérèglement

La rivière ne retourne pas à sa source, et la pollution ne vient jamais de l’embouchure. Avant de rationaliser nos rapports avec les autres, il faut rationaliser nos rapports avec nous-mêmes, il faut rationaliser les rapports de notre corps avec l’élémentaire. Avant d’apprendre à parler, apprendre à manger. Apprendre à marcher. À dormir. À respirer. La justice sociale, c’est là qu’elle prend sa source. Ou l’injustice. Et c’est de vous que ça dépend. De toi. De moi. Il faut prendre le problème à la base : là où la liberté humaine COMMENCE. Ce retournement fondamental, c’est le sens de la révolution écologique.

Auteur: Fournier Pierre

Info: Charlie Hebdo n°40, 23 août 1971

[ harmonie ] [ simplicité naturelle ] [ répercussions politiques ]

 
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nation

Un peuple étant un complexe de rapports, d’attitudes, il y a une autre menace qui pèse sur lui, autre que la destruction physique, autre que la perte d’indépendance : c’est celle de la dissolution si les hommes ne se sentent plus membres d’un même corps, si le climat de confiance qui unit ces citoyens disparaît, si les symboles qu’ils ont en commun n’ont plus le même sens pour les uns et pour les autres, en un mot si l’existence morale du peuple disparaît. Et cette perte de l’existence morale n’est pas due à des causes extérieures et soudaines : elle est due à des phénomènes intérieurs et dissociateurs, qui sont des sous-produits du progrès.

Auteur: Jouvenel Bertrand de

Info: Du Principat et autres réflexions politiques, 1958, éditions Hachette, 1972

[ patrie ] [ entité ] [ friable ]

 

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femmes-par-hommes

Une amie à moi, Monica, a jadis gagné sa vie comme clown. Tandis qu'elle tordait des ballons pour les transformer en animaux dans des réceptions d'entreprise, les hommes n'arrêtaient pas de lui proposer de baiser avec elle. Quand elle repense à cette période, elle explique que toute femme qui s'habille comme une folle et refuse de paraître attirante, est considérée comme une nana facile, dévergondée, et prête à vendre son corps contre quelques dollars. Un autre pote, Steve, qui porte tous les ans un costume de loup lors d'un festival new-age, a finalement pété les plombs parce que, raconte-t-il, les gens le traitaient comme un sous-humain. Quelque chose de sauvage.

Auteur: Palahniuk Chuck

Info: Le Festival de la couille et autres histoires vraies

[ déguisement ] [ préjugés ] [ rapports humains ] [ obsédés ]

 

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rapports humains

Oui au désir mais avec respect. Oui à la force mais avec douceur. Oui au corps, mais avec l'esprit. Oui à la prise, mais avec l'offrande, avec le partage. Oui à l'altérité, mais il faut un accord. Oui à la différence, mais il faut l'harmonie. Autrement c'est raté. Il faut avoir de la patience, accepter la longueur du travail que suppose l'approche de l'autre, qui est toujours très différent ou très différente. Être honnête, avoir de la probité, ne pas tricher, ne pas mentir. Être très attentif à l'autre. Se livrer au dialogue sans mensonge. Autrement c'est raté. Ne pas compter. S'ouvrir à l'autre. Souhaiter faire équipe avec l'autre. Autrement c'est raté.

Auteur: Serres Michel

Info: Petites chroniques du dimanche soir, L'amour, chronique du 14 février 2010

[ sagesse ] [ égalité ] [ honnête ] [ équilibre ]

 

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dernières paroles

Métraux fut un anthropologue suisse spécialiste des peuples d'Amérique latine, d'Haïti et de l'île de Pâques, son oeuvre touche de nombreux domaines : histoire, archéologie et ethnographie. ) Il mis fin à ses jours un 11 avril, son corps ne fut retrouvé que le 20 dans la forêt de la vallée de Chevreuse. Il avait succombé à l'absorption de barbituriques et enregistré sur un carnet les étapes de son intoxication.
Il laissa un message d'adieu, cri d'alarme et de protestation contre l'indifférence de la société envers les personnes âgées, d'une cruauté sans équivalent selon lui par rapport aux communautés qu'il avait étudiées sur la planète, et qu'il présenta comme raison de son suicide.

Auteur: Métraux Alfred

Info:

[ autodestruction ]

 

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sensations physiques

La perfection du corps moderne était représentée sous la forme de l’harmonie de style Renaissance, guidée par les principes de modération et de tempérance, de tranquillité et de stabilité. En conséquence, les sciences sociales définissaient les besoins humains comme l’irrépressible envie de calmer et de déplacer les tensions, et la satisfaction de ces besoins comme l’état de non-tension ; on considérait la perfection comme la condition dans laquelle tout mouvement s’immobilise dans un fracas sonore, puisque aucune amélioration n’est possible. La pratique postmoderne de l’entrainement corporel se solde, au contraire, par une construction de style gothique, composée exclusivement d’excès, et ne tenant que par la grâce de l’équilibre délicat des tensions qui la démolissent.

Auteur: Bauman Zygmunt

Info: Dans "La vie en miettes", page 86

[ évolution ] [ rapport au corps ] [ historique ] [ homéostasie ]

 

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psychanalyse

La proposition qui apparente les deux structures, celle de l’inconscient et celle du langage, repose en réalité sur la constatation suivante : les processus inconscients ont été mis au jour par une analyse de la parole ; les rêves ne sont accessibles que racontés ; les lapsus, repérables par rapport à un ordre du discours qui leur préexiste ; et, plus généralement, c’est le retour sur soi des perceptions d’autrui -retour impliquant la conscience de soi et le langage- qui nous dévoile un inconscient que nous ne pourrions évidemment par repérer si nous étions livrés à nous-mêmes. La connaissance de l’inconscient dépend donc intrinsèquement de l’exercice de la parole et de la connaissance de la langue.

Auteur: Schützenberger Anne Ancelin

Info: La Langue secrète du corps

[ langage révélateur ] [ verbe indissociable ]

 

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dépendance

Je m'envoie une dose en présence de D. L. Je cherche la veine sous la crasse de mon pied nu. Les camés n'ont pas d'amour-propre. Ils sont indifférents à la répugnance d'autrui. Je doute que l'amour-propre puisse exister en l'absence de toute vie sexuelle. Il disparaît de l'univers du camé en même temps que le goût et la possibilité de rapports platoniques, qui ne sont eux aussi qu'affaire de libido... Le drogué considère son propre corps de façon tout impersonnelle, comme un instrument destiné à absorber l'élément dans lequel il vit, et il jauge sa chair avec les mains froides d'un maquignon. "Inutile d'essayer de piquer ici... " Des yeux de poisson mort qui glissent sur une veine ravagée...

Auteur: Burroughs William S.

Info: Le festin nu

[ drogue ] [ laisser-aller ]

 

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