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question
Aujourd'hui, un bon physicien théoricien pourrait juger utile de disposer d'un large éventail de points de vue physiques et d'expressions mathématiques de la même théorie (par exemple, de l'électrodynamique quantique). C'est peut-être trop demander à un seul homme. Dans ce cas, les nouveaux étudiants devraient en avoir connaissance comme d'une sorte de catégorie. Si chaque étudiant suit la même mode d'expression et de réflexion sur l'électrodynamique ou la théorie des champs, la variété des hypothèses générées pour comprendre les interactions fortes, par exemple, est limitée. Peut-être à juste titre, car il y a de fortes chances que la vérité se trouve dans la direction dominante.
Mais, au cas où elle se trouverait dans une autre direction - une direction évidente du point de vue de la théorie des champs qui n'est pas à la mode - qui la trouverait ?
Auteur:
Feynman Richard Phillips
Années: 1918 - 1988
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: physicien
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Conférence du prix Nobel (11 décembre 1965), "The Development of the Space-Time View of Quantum Electrodynamics" . Rassemblées dans Stig Lundqvist, Nobel Lectures : Physics, 1963-1970 (1998), 177.
[
conservatisme
]
[
scientifique
]
[
oeillères
]
féminisme
Il existe deux modèles qui décrivent essentiellement la façon dont les femmes sont socialement contrôlées et sexuellement utilisées : le modèle du bordel et celui de la ferme.
Le modèle du bordel est lié à la prostitution, au sens strict, des femmes rassemblées aux fins d'être utilisées pour le sexe par des hommes, des femmes dont la fonction est explicitement non reproductive, presque anti-reproductive ; des animaux sexuels en rut ou qui feignent de l'être, s'affichant pour le sexe, qui se pavanent et posent pour le sexe.
Le modèle de la ferme est lié à la maternité, aux femmes en tant que classe ensemencées par le mâle et moissonnées ; des femmes utilisées pour les fruits qu'elles portent, comme des arbres ; des femmes allant de la vache primée à la chienne pelée, de la jument pur-sang à la triste bête de somme.
Auteur:
Dworkin Andrea
Années: 1946 - 2005
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: féministe radicale et écrivain bien connue pous sa critique du porno
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Les femmes de droite
[
femmes-hommes
]
[
oppression
]
perdu
Assis là sur la bruyère, sur notre grain planétaire, je me rétrécissais face à ces abysses qui s'ouvraient de tous côtés, et vers l'avenir. L'obscurité silencieuse, l'inconnu sans relief, étaient plus effrayants que toutes les terreurs que l'imagination avait rassemblées. Regardant attentivement, l'esprit ne pouvait rien entrevoir de sûr, rien dans toute l'expérience humaine qui puisse être pris pour certain, sauf l'incertitude elle-même; rien sauf une obscurité sexuée par une brume épaisse de théories. La science de l'homme était un simple brouillard de chiffres; sa philosophie un brouillard de mots. Sa perception même de ce grain rocailleux et de toutes ses merveilles que décalages et apparitions mensongères. Même soi-même, ce semblant de point central, n'était qu'un simple fantôme, si trompeur, que le plus honnête des hommes doit remettre en question sa propre honnêteté, si peu substantielle qu'il doit aussi douter de son existence même.
Auteur:
Stapledon William Olaf
Années: 1886 - 1950
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et auteur de romans de SF
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Star Maker
[
introspection
]
apocalypse
Le globe prendra feu quand tous les astres, qui ont maintenant des cours si divers, se réuniront sous le Cancer, et se placeront de telle sorte les uns sous les autres, qu'une ligne droite pourrait traverser tous leurs centres. Le déluge aura lieu quand toutes ces constellations seront rassemblées de même sous le Capricorne. Le premier de ces signes régit le solstice d'hiver ; l'autre, le solstice d'été. Leur influence à tous deux est grande, puisqu'ils déterminent les deux principaux changements de l'année. J'admets aussi cette double cause; car il en est plus d'une à un tel événement ; mais je crois devoir y ajouter celle que les stoïciens font intervenir dans la conflagration du monde. Que l'univers soit une âme, ou un corps gouverné par la nature, comme les arbres et les plantes, tout ce qu'il doit opérer ou subir, de son premier à son dernier jour, entre dans sa constitution, comme en un germe est enfermé tout le futur développement de l'homme
Auteur:
Bérose le Chaldéen Bérossos
Années: -0340 av. J.-C. env
Epoque – Courant religieux: Grèce antique
Sexe: H
Profession et précisions: prêtre chaldéen, astronome et historien né à Babylone
Continent – Pays: Proche&moyen Orient - Syrie
Info:
il donnait des trajectoire précises aux astres de manière qu'il fixa l'époque de la fin du monde
[
astronomie
]
[
prédiction
]
Gaïa
La planète était un organisme pensant multi complexe qui harmonisait en virtuose une infinité de plans interconnectés. Il suffisait de se concentrer sur un point pour pouvoir en déguster des détails : lunaire attente de la grande araignée contemplative des cavernes, accroupie au coin de sa toile obscures. Réflexions lentes parce que fouillées émanant des grandes strates minérales continentales, occupées sans cesse, épaule contre épaule, à trouver une place confortable. Gamberges exploratoires inquiètes secrétées par d'organisées et craintives sociétés de fourmis. Profonde méditation verticale d'un sequoia isolé sous la pluie. Puis d'un deuxième, d'un troisième... Vive insouciance miroitante projetée par d'innombrables et bondissants dauphins blanc argent. Envahissante arrogance égocentrée d'une société humaine tentaculaire et compulsive qui faisait penser à un vernis non adapté sur une mappemonde. Admiratives incrédulités pensives de milliards et de milliards d'extrémités végétales caressées par les vents, rassemblées en marées douces. Interminables litanies dubitatives sourdant des nuages, de toutes tailles, isolés ou en groupes... Oniriques ruminations rêveuses d'ours de l'hémisphère nord en hibernation. Electriques pulsions de colère interne de chats domestiques indument sortis de leurs sommeils... Avec en arrière-plan toujours, toujours...
La pesante et maternelle pulsion de l'océan terrestre.
Auteur:
Mg
Années: 1958 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: musicien, compilateur, sémioticien, directeur, guitariste, compositeur-chercheur, entrepreneur, astacologue, écrivain, imprimeur-éditeur-producteur, linguiste, père de famille, chansonnier, politicien très local, brocanteur, bûcheron, agent-couchettes...
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
4 septembre 2015
[
simultanéité
]
tombée du jour
Les montagnes baignaient dans la brume dont les mouvements, la variation de la densité agissaient sur son âme, la coloraient. En ce jour gris, elle était diffuse et homogène, elle sculptait les cimes, faisant douter de la réalité même des reliefs, qu'elle avalait, puis recrachait, passant et repassant dans le champ de vision que ménageait la fenêtre de la cabane. Et c'était chaque fois un nouveau tableau qui s'offrait, d'une minute à l'autre. Au creux d'une vague de brume, il crut distinguer le vol du percnoptère. Un retardataire ? Ils étaient déjà partis vers l'Afrique à cette époque de l'année. Un vieux vautour qui n'avait plus la force du grand voyage ? Son intuition du début de saison avait été juste, cette montagne était un tombeau, un tombeau superbe pour les esprits d'altitude, mais aussi une matrice qui engendrait la vie. La nuit ne tarderait pas à tomber, les jours raccourciraient. Il s'apprêta à sortir voir les bêtes rassemblées dans le parc. Les derniers jours, il les y contraignait la nuit, afin d'éviter d'avoir à courir la montagne en long et en travers. Le soleil déclinait derrière l'opacité nuageuse, tout était brun alentour. L'automne avait commencé à déshabiller les arbres, annonçant la fin du temps de l'estive.
Auteur:
Arnaud Clara
Années: 1986 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine voyageuse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Et vous passerez comme des vents fous
[
crépuscule
]
[
nature
]
contemplation
Les montagnes baignaient dans la brume dont les mouvements, la variation de la densité agissaient sur son âme, la coloraient. En ce jour gris, elle était diffuse et homogène, elle sculptait les cimes, faisant douter de la réalité même des reliefs, qu'elle avalait, puis recrachait, passant et repassant dans le champ de vision que ménageait la fenêtre de la cabane. Et c'était chaque fois un nouveau tableau qui s'offrait, d'une minute à l'autre. Au creux d'une vague de brume, il crut distinguer le vol du percnoptère. Un retardataire ? Ils étaient déjà partis vers l'Afrique à cette époque de l'année. Un vieux vautour qui n'avait plus la force du grand voyage ? Son intuition du début de saison avait été juste, cette montagne était un tombeau, un tombeau superbe pour les esprits d'altitude, mais aussi une matrice qui engendrait la vie. La nuit ne tarderait pas à tomber, les jours raccourciraient. Il s'apprêta à sortir voir les bêtes rassemblées dans le parc. Les derniers jours, il les y contraignait la nuit, afin d'éviter d'avoir à courir la montagne en long et en travers. Le soleil déclinait derrière l'opacité nuageuse, tout était brun alentour. L'automne avait commencé à déshabiller les arbres, annonçant la fin du temps de l'estive.
Auteur:
Arnaud Clara
Années: 1986 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine voyageuse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Et vous passerez comme des vents fous
[
perception visuelle
]
[
effet troxler
]
[
imagination
]
[
onirisme
]
visionnaire
Les pièces de Shakespeare sont telles des planètes gravitant autour d'un astre qui serait notre présent, chacune d'elles, tour à tour, s'éloignant puis s'approchant de notre monde et de notre sensibilité. Si l'on veut suivre cette belle image, due à Peter Brook, le ciel shakespearien est, en cette fin d'année, particulièrement encombré. Entre autres pièces à l'affiche, le Festival d'automne propose deux Hamlet, l'un monté par le même Peter Brook, l'autre par l'allemand Peter Zadek qui a confié le rôle-titre à une femme. Quant aux Comédies de Shakespeare, elles viennent d'être rassemblées en deux volumes dans la collection Bouquins-Laffont, complétant ainsi une nouvelle édition bilingue intégrale qui fait autorité. Une conjonction si favorable ne nous met pas pour autant à l'abri des hypothèses farfelues et autres sornettes dont on affuble régulièrement Shakespeare. Après qu'on l'ait taxé d'être un prête-nom (pour Francis Bacon ou même Christopher Marlowe), homosexuel (en raison des ambiguïtés amoureuses qui transparaissent dans ses Sonnets), un astronome, un chef de guerre au service du Comte de Leicester, un espion même, il est suspecté aujourd'hui, par une équipe de chercheurs d'Afrique du Sud, d'avoir fumé du cannabis. Les visions suscitées par la drogue pourraient coïncider avec les sombres images et les puissants délires qui traversent son oeuvre. Fumette or not fumette ? Question bien futile qui n'ébranlera pas la mécanique céleste dont Shakespeare est le génial démiurge.
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
http://www.magazine-litteraire.com/dossiers/dos_393.htm
[
littérature
]
introspection
L'intensité des sensations a toujours été plus faible, chez moi, que l'intensité de la conscience que j'en avais. J'ai toujours souffert davantage de ma conscience de la douleur que de la souffrance même dont j'avais conscience.
La vie de mes émotions a choisi de s'installer, dès l'origine, dans les salons de la pensée, et j'ai toujours vécu là plus largement ma connaissance émotive de la vie.
Et comme la pensée, lorsqu'elle héberge l'émotion, devient plus exigeante qu'elle, ce régime de la conscience, où j'ai opté de vivre ce que je ressentais, a rendu ma manière de sentir plus quotidienne, plus titillante et plus épidermique.
Je me suis créé écho et abîme, en pensant. Je me suis multiplié, en m'approfondissant. L'épisode le plus minime - un changement né de la lumière, la chute enroulée d'une feuille, un pétale jauni qui se détache, une voix de l'autre côté du mur, et les pas de la personne qui parle mêlés aux pas de celle qui probablement l'écoute, le portail entrebâillé sur le vieux jardin, la cour s'ouvrant sur l'arc des maisons rassemblées sous la lune -, toutes ces choses, qui ne m'appartiennent pas, retiennent ma méditation sensible dans les liens de la résonance et de la nostalgie. Dans chacune de ces sensations je suis autre, je me renouvelle douloureusement dans chaque impression indéfinie.
Je vis d'impressions qui ne m'appartiennent pas, je me dilapide en renoncements, je suis autre dans la manière même dont je suis moi.
Auteur:
Pessoa Fernando (Alv. de Campos)
Années: 1888 - 1935
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Portugal
Info:
Le livre de l'intranquillité
[
exil intérieur
]
femme-par-homme
Je te l'ai dit, Corbèra : c'était un animal mais c'était aussi, en même temps, une Immortelle, et il est dommage qu'en parlant, on ne puisse pas exprimer continuellement cette synthèse telle qu'elle l'exprimait elle-même dans son corps avec une simplicité absolue. Ce n'était pas seulement dans l'acte de chair qu'elle manifestait une gaieté et une délicatesse opposées au triste rut animal : sa parole avait une immédiateté puissante que je n'ai retrouvée que chez quelques grands poètes. On n'est pas fille de Calliope pour rien : méconnaissant toute culture, ignorant toute sagesse, dédaignant toute contrainte morale, elle faisait partie, cependant, de la source de toute culture, de toute sagesse, de toute éthique, et savait exprimer cette supériorité primordiale en des termes d'une âpre beauté : "Je suis tout parce que je ne suis qu'un courant de la vie sans aucune faille ; je suis Immortelle parce que toutes les morts confluent en moi, depuis celle du poisson d'il y a un instant jusqu'à celle de Zeus, et rassemblées en moi elles redeviennent une vie non plus individuelle et déterminée, mais panique et donc libre." Puis elle disait : "Tu es beau et jeune ; tu devrais me suivre à présent dans la mer et tu échapperais aux douleurs, à la vieillesse ; tu viendrais dans ma demeure, sous les très hautes montagnes d'eaux immobiles et sombres, où tout est quiétude silencieuse à tel point naturelle que celui qui la possède ne la ressent même pas. Je t’ai aimé, souviens-t’en, quand tu seras las, quand tu n'en pourras vraiment plus, tu n’auras qu’à te pencher sur la mer et m’appeler : je serai toujours là parce que je suis partout, et ta soif de sommeil sera réalisée."
Auteur:
Lampedusa Giuseppe Tomasi di
Années: 1896 - 1957
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: prince, militaire et écrivain
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Le Professeur et la Sirène
[
déesse
]
[
omnipotente
]
[
supérieure
]