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annaliste

Aborder le problème de la religion préhistoriques sans avertir d'emblée le lecteur qu'il s'engage dans la brume la plus épaisse, sur un terrain glissant et semé de ravins serait manquer de charité à son égard.

Auteur: Leroi-Gourhan André

Info: Le Geste et la Parole, tome 2 : La Mémoire et les Rythmes

[ prudence ]

 

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imagination

Derrière les cultures et les routes, derrière les maisons humaines, sous mes pieds, le vieux coeur indifférent de la terre couvait dans l'obscurité, vivait en ses ravins, ses racines, ses choses secrètes, les peurs de l'enfance.

Auteur: Pavese Cesar

Info: Avant que le coq chante

 

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poème

Si les mortels pouvaient atteindre
Dans un envol à ces hauteurs,
Si nos yeux pouvaient, sans rien craindre,
Fixer cet astre en sa splendeur,
Tous les pays verraient les lames
D'un immense océan de flammes.

Là-bas, des tourbillons ardents
Comme sous l'ouragan se lèvent ;
Là-bas, des flots toujours brûlants
Déferlent sans trouver de grève ;
La pierre bout dans les ravins,
La pluie de feu tombe sans fin.

Auteur: Lomonossov Mikhaïl Vassilievitch

Info:

[ soleil ] [ lumière ]

 

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reconnaissance

Le versant des ruptures ne se termine pas forcément dans les ravins. Elle m'avait aimé d'un amour de diamant, pur lumineux, intransigeant, limpide, précieux.
Devais-je me lamenter de ce qu'elle me reprenait ou me réjouir de ses dons merveilleux qui m'avaient enrichi aussi longtemps qu'elle m'avait aimé ? J'aimais Manon et sa démission, si cruelle soit-elle, ne changerait rien à mes sentiments ; au contraire, elle pouvait compter sur mon affection à perpétuité.

Auteur: Stabenrath Bruno de

Info: Cavalcade

 

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poème

La feuille menue frissonne,
L'ombre est froide dans la forêt sonore,
Un étonnement silencieux, peut-être qui abhorre,
Un vertige d'une ronde d'automne.

Un chaos veut m'amener
À oublier l'unique et le grand nombre,
Me sèche un bruissement séché,
Sur un arbre je pleure
Comme sur une épaule que j'encombre.

Et grésille une pluie légère
Sur les ravins, sur la forêt éteinte
La caverne phtisique de naguère...
Et l'horizon qui de noirceur se teinte...

Auteur: Bacovia Georges

Info: Vide, trad Miron Kiropol

[ saison ]

 

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crépuscule

L'orbe d'or du soleil tombé des cieux sans bornes
S'enfonce avec lenteur dans l'immobile mer,
Et pour suprême adieu baigne d'un rose éclair
Le givre qui pétille à la cime des mornes.

En un mélancolique et languissant soupir,
Le vent des hauts, le long des ravins emplis d'ombres,
Agite doucement les tamariniers sombres
Où les oiseaux siffleurs viennent de s'assoupir.

Parmi les caféiers et les cannes mûries,
Les effluves du sol, comme d'un encensoir,
S'exhalent en mêlant dans le souffle du soir
A l’arôme des bois l'odeur des sucreries.

Une étoile jaillit du bleu noir de la nuit,
Toute vive, et palpite en sa blancheur de perle ;
Puis la mer des soleils et des mondes déferle
Et flambe sur les flots que sa gloire éblouit.

Et l'âme, qui contemple, et soi-même s'oublie
Dans la splendide paix du silence divin,
Sans regrets ni désirs, sachant que tout est vain,
En un rêve éternel s'abîme ensevelie.

Auteur: Leconte de Lisle Charles-Marie

Info: L'orbe d'or

[ couchant ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oppression

Toutes les forêts s'emplissent de voix tonnantes! Tocsin! tocsin! Que de chaque maison il sorte un soldat ; que le faubourg devienne régiment ; que la ville se fasse armée. Les prussiens sont huit cent mille, vous êtes quarante millions d'hommes. Dressez-vous, et soufflez sur eux ! Lille, Nantes, Tours, Bourges, Orléans, Dijon, Toulouse, Bayonne, ceignez vos reins. En marche ! Lyon, prends ton fusil. Bordeaux, prends ta carabine. Rouen, tire ton épée, et toi, Marseille, chante ta chanson et viens terrible. Cités, cités, cités, faites des forêts de piques, épaississez vos baïonnettes, attelez vos canons, et toi village, prends ta fourche. On n'a pas de poudre, on n'a pas de munitions, on n'a pas d'artillerie ? Erreur ! on en a. D'ailleurs les paysans suisses n'avaient que des cognées, les paysans polonais n'avaient que des faux, les paysans bretons n'avaient que des bâtons. Et tout s'évanouissait devant eux ! Qui veut peut. Un mauvais fusil est excellent quand le coeur est bon ; un vieux tronçon de sabre est invincible quand le bras est vaillant. C'est aux paysans d'Espagne que s'est brisé Napoléon. Tout de suite, en hâte, sans perdre un jour, sans perdre une heure, que chacun, riche, pauvre, ouvrier, bourgeois, laboureur, prenne chez lui ou ramasse à terre tout ce qui ressemble à une arme ou à un projectile. Roulez des rochers, entassez des pavés, changez les sillons en fosses, combattez avec les pierres de notre terre sacrée, lapidez les envahisseurs avec les ossements de notre mère la France. O citoyens, dans les cailloux du chemin, ce que vous leur jetez à la face, c'est la Patrie... Faisons la guerre de jour et de nuit, la guerre des montagnes, la guerre des plaines, la guerre des bois. Levez-vous ! Levez-vous ! Pas de trêve, pas de repos, pas de sommeil ; le despotisme attaque la liberté, l'Allemagne attente à la France. Qu'à la sombre chaleur de notre sol cette colossale armée fonde comme la neige. Que pas un point du territoire ne se dérobe au devoir. Organisons l'effrayante bataille de la Patrie. O francs-tireurs, allez, traversez les halliers, passez les torrents, profitez de l'ombre et du crépuscule, serpentez dans les ravins, glissez-vous, rampez, ajustez, tirez, exterminez l'invasion. Défendez la France avec héroïsme. Soyez terribles, ô patriotes!

Auteur: Hugo Victor

Info: Publié par les Lettres française clandestines, n° spécial, 1er août 1944

[ résistance ] [ nationalisme ] [ Gaule ]

 

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