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bourgeoisie

Lui qui avait rompu avec Maurice et son passé colonial, et se moquait des planteurs et de leurs airs de grandeur, lui qui avait fui le conformisme de la société anglaise, pour laquelle un homme ne valait que par sa carte de visite, lui qui avait parcouru les fleuves sauvages de Guyane, qui avait pansé, soigné, recousu les chercheurs de diamants et les Indiens sous-alimentés ; cet homme ne pouvait pas ne pas vomir le monde colonial et son injustice outrecuidante, ses cocktails parties et ses golfeurs en tenue, sa domesticité, ses maîtresses d'ébène prostituées de quinze ans introduites par la porte de service, et ses épouses officielles pouffant de chaleur et faisant rejaillir leur rancoeur sur leurs serviteurs pour une question de gants, de poussière ou de vaisselle cassée.

Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: L'Africain

[ aventurier ] [ contraste ]

 

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verge

Mais ce genre de besogne [castration "sauvage" par des femmes] essaima au début des années 1990 après que John Wayne Bobbitt, un ancien marine qui vivait dans une petite ville de Virginie, se fut fait couper le pénis par son épouse Lorena. A travers toute l'Amérique et de la Chine au Pérou, des cas similaires commencèrent à fleurir. [...]
Le pénis et les testicules peuvent naturellement être recousus et même retrouver leurs fonctions normales - à condition, bien entendu, qu'on les retrouve. Bobbitt eut de la chance : sa femme ayant jeté son pénis par-dessus une haie, on le récupéra. La chance sourit également à cet autre homme en Alaska : sa partenaire avait jeté son pénis dans les toilettes, mais il réapparut dans l'usine locale de traitement des eaux. [...]
D'autres pénis sectionnés ont cependant disparu à jamais - donnés en pâture à des canards ou à des poulets, broyés au mixeur ou jetés aux ordures. En Inde, un homme dut dire adieu à son pénis après que sa femme l'eut attaché à un ballon d'hélium.

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu, p. 155

[ usa ]

 

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suicide

- Oui, j’ai sauté du quatrième étage dans la cour avec mon bébé. Et, arrivés en bas, le petit était sur moi et sans la moindre égratignure. Moi non plus d’ailleurs, pas même un bras cassé – c’est bien le plus étonnant -, seulement des entailles aux joues. On me les a très bien recousues. Vous pouvez voir les cicatrices toutes fraîches.
Et elles admirent les cicatrices et elles admirent aussi la femme.
Entre alors un homme tout rond et gentil. La femme dit : "Voici mon ami."
Son ami ? Et l’autre alors ? Celui pour lequel elle a eu tant de chagrin qu’elle a sauté d’une fenêtre ? Cet ami lui apporte une quantité d’énormes sandwiches et de salade de pommes de terre. Et la grosse, sans cesser de manger, le prend dans ses bras. Comme tout cela est simple !
Elles entendent l’ami lui dire : "Si tu ne guéris pas, alors je ne t’apporterai plus rien à manger. Tu pourras alors recommencer à te jeter par la fenêtre jusqu’à ce que tu en meures."
Ils rient, s’embrassent et mangent.
Quand il est parti, la grosse femme revient vers elles. "Et où est ton bébé ?" lui demande la jeune fille rousse.
- A l’orphelinat, répond-elle.
- Mais quand je serai guérie, j’aurai le droit de le reprendre, j’épouserai mon ami et tout sera bien.
- Mais tu n’es donc pas guérie ? lui demande-t-on.
- Oh non, dit-elle tristement, je n’ai plus le droit de me servir de ma machine à coudre.
- Pourquoi ?
- Ah, c’est terrible ! Il y a deux ou trois tout petits bonshommes plus petits encore que mon pouce, qui habitent ma machine. Et quand je couds, ils se mettent à pousser des cris effroyables et à pleurer, car l’aiguille les perce de part en part, et même la nuit, leurs sanglots me réveillent parce que leurs blessures les font énormément souffrir. Je ne sais pas comment tout ça va tourner, car je gagne ma vie en faisant de la couture.

Auteur: Unica Zürn Nora Berta Ruth

Info: Dans "L'homme-jasmin", pages 82-83

[ folie ] [ étrange ] [ trivial ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson