Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0401s

sagesse

Les Transmutateurs avaient construit une structure qui éclipsait les univers, mais ne touchait que légèrement chacun d'eux. Ils n'avaient pas saccagé des mondes entiers,  et n'avaient pas remodelé les galaxies à leur image. Ayant évolué sur un monde éloigné et fini, ils avaient hérité du trait de survie le plus précieux de tous. La retenue..

Auteur: Egan Greg

Info: Diaspora

[ sapience ] [ modération ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

apparence

Si un proverbe français dit que l'habit ne fait pas le moine, il existe un proverbe allemand qui dit justement le contraire : Kleider machen Leute, l'habit fait la personne... Tout le monde peut constater combien le port d'un vêtement particulier modifie notre comportement : c'est que l'individu tend à s'effacer devant la fonction, de sorte qu'il est en quelque sorte remodelé par l'habit.

Auteur: Hani Jean

Info: La Divine Liturgie

[ dicton ] [ inversion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

question

J'eus un jour ce dialogue étrange avec moi même
- Dans quel mythe l’homme vit-il de nos jours ? Vis-tu toi-même "Dans le mythe chrétien ?"
Etant honnête avec moi, la réponse fut "non". Pour moi, ce n’est pas dans cela que je vis.
- Alors n’avons-nous plus de mythe, demanda mon moi-intérieur ?
"Non", répondit-je, "évidemment pas".
- Alors, de quoi est-ce que tu vis, interrogea mon moi-intérieur ?
À ce stade, le dialogue avec moi-même est devenu inconfortable. J’ai arrêté de penser. J’avais atteint une impasse.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Un moment de clarté inhabituelle. Remodelé par Alastair Crooke

[ source ] [ soliloque ] [ introspection ]

 

Commentaires: 0

sciences

Il est important de noter que le multiculturalisme ne partage pas la position du postmodernisme. Ses passions sont politiques ; ses prétentions empiriques ; sa conception des identités viscérales. Pour lui, il n'y a aucun doute que l'histoire est quelque chose qui s'est produit et de que ces événements ont laissé leur marque dans notre conscience collective. L'histoire, pour les multi culturalistes, n'est pas une succession des textes dissolvants, mais un embrouillement tendu d'actions passées qui ont remodelé le paysage, distribué la richesse de la nation, établi des frontières, engendré des préjudices et laissé s'exprimer des énergies.

Auteur: Appleby Joyce

Info:

[ histoire ]

 

Commentaires: 0

inconscient

Or ce que nous devons ici considérer, du côté de la demande, ne peut pas exactement se confondre avec la satisfaction du besoin, car l’exercice même de tout signifiant transforme la manifestation de ce besoin. De par l’appoint du signifiant, un minimum de transformation [...] lui est apporté, qui fait que ce qui est signifié est quelque chose d’au-delà du besoin brut, est remodelé par l’usage du signifiant. Dès lors, dès ce commencement, ce qui entre dans la création du signifié n’est pas pure et simple traduction du besoin, mais reprise, réassomption, remodelage du besoin, création d’un désir autre que le besoin. C’est le besoin plus le signifiant.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 91

[ manifeste-latent ] [ division ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

observateur-observé

Inséparable, je suis, de ce milieu vu. Constamment impliqué en lui. Constamment remodelé en moi-même par ce que je vois, et je ne peux pas en prendre la distance. J’ai un point de vue, un lieu d’où je vois, mais il est situé dans ce que je vois, inséparable, où que je me mette, que je me déplace, je suis encore dans le champ. Je suis encore au milieu de la vision. Je ne peux jamais me distancier, faire comme si je n’étais pas là, ou encore commencer à penser indépendamment de ce que je vois. La nuit, dans l’absence de vision, la distance s’établit, et c’est aussi pourquoi les événements du jour deviennent si pénibles, la distance envers moi et ce qui m’entoure permet la ré-flexion, la méditation aussi bien.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 20

[ subjectivité prison ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

poncifs raciaux

"Si la salle est bondée, se disait Rachel, c'est parce qu'il faut quatre mois de cicatrisation après une opération esthétique du nez... Or, dans quatre mois, ce serait le moi de juin; et, de ce fait, bon nombre de jeunes et jolies juives, qui se seraient considérées comme un excellent parti n'était ce vilain nez, allaient pouvoir partir à la chasse au mari dans quelque station balnéaire, dotées septums uniformément remodelés."

Cela avait le don de dégouter Rachel, convaincue que, si ces filles se faisaient opérer, ce n'était pas tant par souci esthétique que par respect pour la théorie selon laquelle le nez crochu est traditionnellement l'apanage du juif, tandis que le nez retroussé est une caractéristique de l'ASBP, autrement dit de l'Anglo-Saxon blanc et protestant, ainsi qu'en témoigne le cinéma et la publicité.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: V.

[ physionomie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

déformation mémorielle

Les citations et autres emprunts de nos vies deviennent souvent approximatifs avec le temps, c'est à dire "modifiés" par celui qui les reprend. Par exemple Karl Lagerfeld, lors d'une interview à la TV, nous fait part de celles qu'il aime à ressasser. De Johann Gottlieb Fichte : "Avec les horreurs qui se passent dans le monde, qui peut croire en Dieu ?..." Un temps, un regard vers la caméra... puis Lagerfgeld enchaîne, un peu perdu "Mais alors, qui fait les choses bien ?".

D'Emily Dickinson, sa poétesse favorite : "Nous avons perdu parce que nous avons gagné". De Spinoza : "Chaque décision est un refus." Et pour finir celle-ci de Bossuet, début d'une de ses oraisons parait-il :"Elle était jeune, elle a vu le monde, le monde l'a vu. Elle sentait qu'elle plaisait. Il faut lui pardonner."

Le jeu étant ici d'aller chercher les sources pour apprécier les différences. Vour verrez qu'on est assez loin du compte.

Auteur: Vu à la TV

Info: Février 2019, après la mort de KL, remodelé par Mg

[ femmes-par-hommes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

transport ferroviaire

Nous roulons protégés dans l'égale lumière

Au milieu de collines remodelées par l'homme

Et le train vient d'atteindre sa vitesse de croisière

Nous roulons dans le calme, dans un wagon Alsthom,



Dans la géométrie des parcelles de la Terre,

Nous roulons protégés par les cristaux liquides

Par les cloisons parfaites, par le métal, le verre,

Nous roulons lentement et nous rêvons du vide.



A chacun ses ennuis, à chacun ses affaires;

Une respiration dense et demi-sociale

Traverse le wagon; certains voisins se flairent,

Ils semblent écartelés par leur part animale.



Nous roulons protégés au milieu de la Terre

Et nos corps se resserrent dans les coquilles du vide

Au milieu du voyage nos corps sont solidaires,

Je veux me rapprocher de ta partie humide.



Des immeubles et des gens, un camion solitaire:

Nous entrons dans la ville et l'air devient plus vif;

Nous rejoignons enfin le mystère productif

Dans le calme apaisant d'usines célibataires.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Célibataires, https://www.youtube.com/watch?v=435UpN6eFf4

[ tgv ] [ cohabitation sociale ] [ tension latente ] [ urbanisation ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

émergence

L'improvisateur copie certaines phrases d'autres improvisateurs parce qu'elles lui plaisent. Je devais avoir 20 ans lorsque j'ai relevé une séquence de 4 mesures d'un solo de guitare sur un disque de jazz. Séquence qu'au cours du temps j'ai intégré dans mon jeu, d'autant qu'elle convenait bien dans mon système (qui, chez un improvisateur peut être plus ou moins compliqué ). Vingt cinq ans plus tard c'est un peu par hasard que je suis retombé sur l'enregistrement original. Et cette phrase au milieu d'un des solos. Pour réaliser quelque chose de très étonnant. Dans mon jeu les notes et le rythme étaient bien restées les mêmes, suggérant toujours la même harmonie. Cependant la différence avec l'original était devenue extraordinaire. A force de répéter un geste au fil des année j'en avait fait tout autre chose. Un remodelé personnel, à moi. La mémoire, le corps... transmutent, modifient, reforment... refondent. Mon vieux maître-modèle John Scofield disait : "plus tu joues depuis longtemps, plus tu ressembles à ce que tu es". Chaque être qui vit et meurt n'est qu'une singularité qui s'affine avant de se faner et disparaître. Ainsi l'homme, l'artisan (je déteste le terme artiste), reprend à l'infini les mêmes actions... pour se définir lui-même à travers elles, les marquant de son empreinte. Avant de rejoindre le néant.

Ou de rentrer à la maison.

Auteur: Mg

Info: 4 sept 2016

[ jazz ] [ musique ] [ singularité ] [ déformation mémorielle ]

 
Commentaires: 3