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concession

Ma besogne d’écrivain comporte pour moi cette conséquence désagréable de remettre en question quelque chose de mes relations personnelles toutes les fois que je publie un écrit, quelque chose qu’il me faut ensuite colmater à grand renfort d’humanité…

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info:

[ recevabilité ] [ publication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nourriture

Quand les tomates conventionnelles sont boostées à grand renfort d’engrais, les tomates bio doivent développer leurs propres ressources pour se défendre contre les conditions extérieures. Et cette forme de stress se transforme au fil de leur croissance en nutriments dont nous bénéficions ensuite.

Auteur: Willem Jean-Pierre

Info: Le jeûne : Une méthode naturelle de santé et longévité

[ légume ]

 

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informations

Le soir il se gobergea jusqu'à l'épuisement et s'endormit devant une émission de télévision où il était question d'un double viol commis par une bande de voyous, d'un cadavre, gisant dans son sang, et filmé à grand renfort de plans serrés, d'un enfant balancé du quatrième étage par un de ses parents et d'une fusillade entre la police et un preneur d'otages - le tout en moins d'un quart d'heure. L'émission s'intitulait LE JOURNAL TELEVISE DU SOIR.

Auteur: Stevens Shane

Info: Au-delà du mal

[ médias ] [ crime ]

 

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insulte

Il s'alluma une autre cigarette et se resservit un whisky qu'il but d'un trait comme de l'eau. En face de lui, sur la chaise où aucun visiteur ne s'était assis depuis des années, la valise bleue le regardait, avec ses renforts métalliques.
- T'as raté ton coup, vieux débile.
- Ta gueule.
- Pas étonnant que t'aie raté ton coup, t'es toujours le même. Qu'est-ce qu'il disait, ton père, déjà ?
- Ta gueule, j'ai dit.
- Ah oui! Il disait que t'étais sorti de sa mauvaise couille, la gauche.

Auteur: Handfield Mathieu

Info: Vers l'est

[ injure ]

 

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vigilance accrue

Quand on s'accroche à la vie, on s'implique beaucoup plus fortement que si on se contente d'agripper son parapluie. Si vous êtes suspendu à l'arête d'un toit, avec un vide de dix étages sous vos pieds, vous mobiliserez spontanément des forces supplémentaires pour tenir le coup. Si bien que souvent toute la question est de savoir si les gens ont vraiment conscience de la situation, ou non; quand ils prennent conscience de l'enjeu, ils jettent toutes leurs forces disponibles dans la bataille. Voyez-vous, l'unique renfort pour vous, c'est de bien comprendre la situation en pleine conscience.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'analyse des visions"

[ énergie psychique ] [ action ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépression

Ecoutez à nouveau quelques instants la parole dépressive, répétitive, monotone, ou bien vidée de sens, inaudible même pour celui qui la dit, avant qu’il ne s’abîme dans le mutisme. Vous constaterez que le sens chez le mélancolique paraît... arbitraire, ou bien qu’il se bâtit à grands renfort de savoir et de volonté de maîtrise, mais semble secondaire, figé un peu à côté de la tête et du corps de la personne qui vous parle. Ou encore qu’il est d’emblée évasif, incertain, lacunaire, quasi mutique : "on" vous parle déjà persuadé que la parole est fausse et donc "on" vous parle négligemment, "on" parle sans y croire.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, pages 54-55

[ absurde ] [ incrédule ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

triades

J'ai remarqué que les wemistikoshiw  (Blanc & Occidentaux) font toujours les choses par trois. Ils sont obsédés par ce nombre : ligne de front, de renfort, de réserve n'en sont qu'un exemple parmi tant d'autres. Leurs équipes de travail comptent toujours trois membres : d'ailleurs, ils les appellent en les numérotant. Le soldat un fait le guet pendant que les soldats deux et trois opèrent. Même leurs armées se divisent en trois corps, l'infanterie, l'artillerie, la cavalerie, et ces trois corps sont soumis aux trois rituels de l'entrainement, du combat et du repos.

Cette passion du nombre trois se communique de ceux qui donnent les ordres à ceux qui les reçoivent. Dès que nous partons en repos, nous nous comportons au même rythme : manger, dormir, les femmes. [...] Parfois, j'assiste aux prières où les wemistikoshiw se rassemblent et dans lesquelles ils invoquent leurs trois manitous, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C'est peut-être la raison pour laquelle ils font tant de choses par trois.

Auteur: Boyden Joseph

Info: Le chemin des âmes

[ colonisateurs ] [ supputation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

Rochambeau met en oeuvre une politique de massacres et de terreur qui inaugure la violence qu'on retrouvera dans toutes les guerres coloniales, une violence à une autre échelle et qui n'obéit pas aux mêmes règles que celles des guerres européennes, une violence dirigée vers des populations en tant que telles, présumées soutien de l'ennemi. [...] A cela s'ajoutent des tortures et des exécutions de prisonniers, et un projet emblématique d'une barbarie qui n'a plus de bornes. Rochambeau confie à l'un de ses subordonnés, Noailles, la mission d'acheter aux colons espagnols de Cuba, qui dressent spécialement des chiens à la chasse aux nègres, 1500 de ces animaux avec l'intention de les affamer pour les rendre plus efficaces. Il écrit le 5 avril 1803 à Ramel, un autre officier : "Je vous envoie, mon cher commandant, un détachement de cent cinquante hommes de la garde nationale du Cap, commandés par M. Bari, il est suivi de vingt-huit chiens bouledogues. ces renforts vous permettront à même de terminer entièrement vos opérations. je ne dois pas vous laisser ignorer qu'il ne vous sera passé en compte aucune ration, ni dépense pour la nourriture de ces chiens. Vous devez leur donner des nègres à manger."

Auteur: Manceron Gilles

Info: Marianne et les colonies : Une introduction à l'histoire coloniale de la France

[ impérialisme ]

 
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autodestruction

Perchée sur un éperon rocheux, au sommet d'une montagne escarpée qui domine la rive sud-ouest de la mer Morte, la forteresse de Massada devint le dernier bastion de la résistance des juifs sicaires, le symbole même de la rébellion. Masada résistait encore, alors que toutes les autres villes ou places fortes étaient tombées. Jérusalem avait été pris et rasé deux ans après le début de l'insurrection en 70. Masada resta imprenable jusqu'en 74. Abrités derrière ses murs, neuf cent soixante défenseurs repoussèrent les assauts d'une armée romaine estimée à quinze mille hommes. En dépit de sa résistance acharnée la situation de Massada, en avril 74, était devenue désespérée. Coupée de tout renfort, entièrement cernée par l'armée romaine, sa garnison n'était plus capable de supporter une attaque décisive. Après avoir bombardé la forteresse à l'aide de lourdes machines de siège, les Romains tracèrent une immense voie d'approche et, la nuit du 15 avril 74, se préparèrent à l'assaut final. Exhortés par Eléazar, commandant de la forteresse, les hommes tuèrent leurs femmes et leurs enfants. Dix hommes furent choisis pour tuer leurs compagnons. Puis ils tirèrent au sort celui d'entre eux qui égorgerait les neuf autres. Lorsqu'il eut accompli sa tâche, il mit le feu aux bâtiments encore debout et se suicida. Neuf cent soixante hommes, femmes et enfants périrent ainsi. Lorsque les Romains prirent Masada le lendemain matin, ils ne trouvèrent que des cadavres dans un monceau de ruines.
Deux femmes et cinq enfants réussirent à échapper au massacre en se cachant dans une citerne. Une des femmes témoigna de cette histoire, interrogée par des officiers romains...

Auteur: Flavius Josèphe Yosef Ben Matthias

Info:

[ historique ] [ judaïsme ]

 

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portrait

Quand la nature l’a créé, elle lui a donné une dose généreuse de force physique et de santé, et elle l’a étayé, pour ainsi dire, de toutes parts à grand renfort de respect et de confiance – afin qu’il puisse vivre comme un enfant ses trois fois vingt ans plus dix. Il avait environ 28 ans ; il était massif et lent, avec un cou trapu et charnu brûlé par le soleil, des cheveux noirs en broussailles et des yeux bleu terne, assoupis et calmes ; il respirait fort et avait l’odeur de son travail. Il portait une casquette aplatie en tissu gris, un grand manteau miteux couleur laine qui enveloppait et cachait son corps, et des bottes en cuir. Il était très musclé et c’était un gros consommateur de viande, qui emportait généralement son repas à l’endroit où il travaillait – à quelques miles de ma maison -, dans un seau en étain – des repas froids – souvent des marmottes froides que son chien avait capturées, et du café dans une bouteille en pierre qui se balançait au bout d’une corde, et il m’offrait parfois à boire. […]
Si d’autres avaient cultivé des facultés intellectuelles qui le laissaient pantois, son endurance et sa satisfaction physiques, comme le cousin pour le pin et le roc, les laissaient tout aussi pantois. Je lui ai demandé un jour s’il n’était pas fatigué le soir après avoir travaillé toute la journée, et il me répondit, l’air sincère et sérieux, tout à fait authentique : "Tudieu, je n’ai jamais été fatigué dans ma vie !" Cela sonnait comme le triomphe de l’homme physique. Cela montrait ce qu’un entraînement rigoureux et authentique pouvait accomplir chez tout le monde.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", pages 141-142

[ bûcheron ] [ admiration ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson