Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 105
Temps de recherche: 0.0734s

désillusion

Il avait dû espérer plus en rentrant au pays. Il avait dû espérer être progressivement accepté, pour finalement, avoir l'impression d'être, au contraire, encore plus un exilé ici, sur le pas de sa propre porte, qu'il ne l'avait été n'importe où dans le monde. Le retour, c'est une illusion, seule existe la fuite en avant.

Auteur: Hamilton Hugo

Info: Je ne suis pas d'ici

[ revenir ]

 

Commentaires: 0

littérature

Papa dormait sur un sac de riz près du tonneau à eau de pluie. Il ronflait, hou ron hou ron, comme un animal. Il avait la bouche ouverte. Des mouches y rentraient mais elles ressortaient parce que sa bouche sentait mauvais. Il avait les mains croisées sur la poitrine comme s'il était mort ; mort et en train de pourrir.

Auteur: Ladoo Harold Sonny

Info: Nulle douleur comme ce corps

[ sommeil ]

 

Commentaires: 0

adolescents

Cette année-là, je rentrais au collège. Tout était différent. Les garçons commençaient à courir après les filles et les filles faisaient semblant d'être des femmes. Tout ce petit monde s'agitait, intégralement absorbé par le grand chantier hormonal. Chacun arborait la preuve de son entrée dans la puberté comme un trophée. Ici, un embryon de moustache, là un bourgeon de poitrine.

Auteur: Adeline Dieudonné

Info: La vraie vie

[ métamorphose ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

songe

Enfant, je faisais souvent un autre rêve. D'une extraordinaire intensité. Je n'étais pas un être humain, mais une semence entraînée de façon irrésistible dans un long, un interminable canal. Je n'en finissais pas d'être happé par le courant. J'allais, j'allais.
Ce que je sentais là est impossible à exprimer.
Rentrant dans ma préhistoire, j'étais redevenu la semence qu'un jour j'ai été.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

 

Commentaires: 0

quotidien

Les courses reprirent, j’y allai tous les jours, me débrouillai pas trop mal, rentrai à la maison et, comme d’habitude, mangeai, regardai un peu la télé avec Sarah, puis montai rejoindre ma bouteille de vin et ma machine. Je faisais des poèmes. Il n’y avait pas beaucoup d’argent à faire dans la poésie, mais c’était une grande cour de récréation pour y patauger.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 177

[ écrivain ] [ routine ] [ passe-temps ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Brusquement, elle lui donna un baiser qui atteignit principalement sa joue, mais dans son mouvement glissa sur la commissure de ses lèvres. Dans son esprit, ce baiser n'était qu'un remerciement à un enfant turbulent qui n'est pas aussi méchant qu'on l'aurait cru.

Mais peut-être son cœur se méprit-il. Tandis qu'elle rentrait au village, il bondit comme un fou dans sa poitrine.

Auteur: Job Armel

Info: Le commandant Bill

[ contact ] [ malentendu ] [ bisou ] [ émoi adolescent ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

deuil

Chaque fois que je vois des affaires à toi, j'ai du chagrin, surtout ton sac à main. Chaque fois que je rentrais à la maison et que je le voyais assoupi sur une chaise de l'entrée, j'étais rassuré, tu étais là.
Maintenant, ton sac est toujours là, mais pas toi.
Garcia Marquez a écrit :"Les gens qu'on aime devraient mourir avec toutes leurs affaires".

Auteur: Fournier Jean-Louis

Info: Veuf

[ absence ] [ manque ] [ objets ]

 

Commentaires: 0

serial killer

Lorsque je rentrais à minuit passé, parfois gorgé du sang de mes victimes, j'effaçais toute trace suspecte de mes mains et de mes vêtements. Au retour de ma femme, nous discutions tranquillement de notre journée de travail, de nos voisins, avant de nous endormir côte à côte. Je ne faisais jamais de mauvais rêves et mes nuits n'étaient jamais troublées par le manque de sommeil.

Auteur: Kürten Peter

Info: Extrait d'une lettre du vampire de Düsseldorf à son psychiatre Karl Berg

[ insensibilité ]

 

Commentaires: 0

malchance

Mais d'après mon enquête car j'ai eu tout le temps de m'y consacrer, il s'agirait en vérité d'une balle perdue tirée il y a une dizaine d'années et qui aurait parcouru les années à son rythme, contournant les obstacles, traversant des pays entiers, évitant des milliers de passants innocents, pour me toucher de plein fouet moi, au volant de mon véhicule alors que je rentrais d'un concert.

Auteur: Margantin Laurent

Info: visions secondes

[ onirisme ]

 

Commentaires: 0

Justification pour police routière

- Oh Monsieur l'agent, je suis perturbé car j'ai un nouveau-né en garde et je rentrais à la maison pour le nourrir et venais de réaliser que j'ai oublié au travail le lait que j'avais pompé auparavant ainsi je dois m'y précipiter pour le récupérer ou il mourra de faim. Et maintenant il doit pleurer encore plus parce que je suis en retard. (Attention, vaut mieux être une femme)

Auteur: Internet

Info: En cas de dépassement de vitesse limite

[ urgence ]

 

Commentaires: 0