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repas

Comme le reste de la famille, il mangeait avec la main droite, tradition indienne dont il était fier ; avec un couteau et une fourchette, les plats n'ont pas le même goût. Palper la nourriture du bout des doigts est une expérience sensuelle et intime.

Auteur: Tarquin Hall

Info: L'homme qui exauce les voeux

[ haptique ] [ tactile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dispute

Heisenberg: putain j'ai fait une connerie...
Jessie: quoi donc ?
Heisenberg: on etait à table tout se passe bien...et la je commence à chercher des excuses à trump...
Jessie: ouuuh c'est risqué ca !
Heisenberg: ouais...ca fait vingt minutes que toute ma famille gueule autour de la table...

Auteur: Internet

Info:

[ politique ] [ repas de famille ] [ dialogue-web ]

 

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ennui

– Que ferais-je encore d’une vie ordinaire? Que pourrait-elle encore avoir d’inouï pour moi? Brossage de dents, déjeuner, café au lait le soir, et ça tous les jours, peu importe si dans la journée une catastrophe ferroviaire s’est produite quelque part ou si un membre de ma famille est mort. Plus je me brosserai les dents, plus je prendrai des repas, plus je serai moi-même. Comprends-tu ? Comprends-tu quel animal effroyablement monotone je deviendrai?

Auteur: Blecher Max

Info: Coeurs cicatrisés

[ impossible résignation ] [ banale existence ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maladresse

<Pouët> Ma soeur est une débile...
<Sam> ?
<Sam> Développe
<Pouët> Tout à l'heure, repas de famille chez les grands parents pour remonter un peu le moral de ma cousine
<Sam> Celle dont on a abusé d'elle?.... Ça devait être tendu...
<Pouët> Ouais ouais
<Pouët> Au bout d'une demi-heure, l'ambiance se réchauffe un peu
<Pouët> Le sujet se met à dériver sur Brad Pitt et Angelina
<Pouët> Ma chère soeur, tout sourire: "moi je pense que si je me fait violer et que le gars a la tête de brad pitt, je me laisserai faire"
<Pouët> Je te raconte pas le blanc.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ]

 

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famille

Être deux c’est plus mal ou c’est mieux.

Être trois : un danger.

Mais l’horrible est dans l’interversion de ces trois.

J’ouvre la porte de la maison : ils sont là. Et chacun me fait le même sourire. Je les connais. Chacun a son particulier glissement, son même sourire à l’extrême pointe de quelque chose, et très fin. Mais enfin, ils sont l’atmosphère des trois, et capables d’ailleurs d’être autres, avec les mêmes intentions. Ils sourient à trois. Ils ne sont plus A ou T. Ils ont perdu de leurs membres. Ils pitent à la même table, ils sortent du même repas.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Le Pèse-Nerfs

[ triade diabolique ] [ hypocrisie ] [ difformité ] [ horreur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Il sait où il va. C'est rare, dans la vie, de connaître la bonne direction. En général, on flotte, on se laisse porter par les événements. On rencontre une fille, à un repas de famille, un mariage et la fille est belle, elle a des yeux et des seins magnifiques, un sourire incroyable et on a envie de la serrer dans ses bras, de l'aimer tout de suite mais on n'a rien décidé. Il y a une minute, on ne savait pas qu'on allait la trouver. C'est la vie qui ordonne. Qui dispose. On navigue à vue de nez. La fille, on l'aime. Où est la part de soi dans les décisions qu'on prend ? Dans les sentiments qu'on éprouve ?

Auteur: Corenblit Rachel

Info: Un petit bout d'enfer

[ existence ] [ choix ]

 

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famille

Elle savait depuis un moment déjà que son mari et ses enfants n'avaient pas besoin d'elle. Oh, peut-être qu'ils l'aimaient, mais de là à avoir besoin d'elle ? Ce qui leur manquerait, ce serait les repas qu'elle leur préparait, les rendez-vous qu'elle prenait à leur place, les bulletins qu'elle signait. Elle se chargeait du calendrier et des expéditions au pressing, gardait le compte de la pointure en permanente évolution des garçons, découpait les carottes, remplissait les bouteilles d'eau, ôtait les fibres de lin bleu du filtre du sèche-linge. Des activités d'entretien, en somme, facilement exécutables par n'importe qui. Pour les choses essentielles, les mâles de la maison pouvaient compter les uns sur les autres. Ils formaient une seule et même entité, une meute.

Auteur: Daryl Gregory

Info: Nous allons tous très bien, merci

[ maman ]

 

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maman

Réjouissez-vous de tout [ce qu’implique la maternité] pour vous. De plus, le plaisir que vous pouvez retirer de ce travail salissant que constituent les soins du bébé s'avère avoir une importance vitale pour lui. Le bébé ne désire pas tant qu’on lui donne un repas convenable à un moment convenable, que d'être nourri par quelqu'un qui aime le nourrir. Le bébé considère comme naturelles la douceur de ses vêtements et la bonne température de l'eau du bain. Il en va autrement du plaisir de la mère qui accompagne l'habillage et le bain du bébé. Si ces choses font plaisir, c'est pour lui comme le soleil qui se lève. Le plaisir de la mère doit être là, sinon tout est mort, sans utilité et mécanique.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: L'enfant et sa famille

[ oubli de soi ] [ mère ] [ abnégation ] [ fatigue ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

malheur

La mort de Vincent nous a amputés d'une partie de nos vies et d'un certain nombre de sentiments essentiels. Elle a profondément modifié le visage de ma mère au point de lui donner en quelques mois les traits d'une inconnue. Dans le même temps, son corps s'est décharné, creusé, comme aspiré par un grand vide intérieur. La disparition de Vincent a aussi paralysé tous ses gestes de tendresse. Jusque là si affectueuse, ma mère s'est transformée en une sorte de marâtre indifférente et distante. Mon père, autrefois si disert, si enjoué, s'est muré dans la tristesse, le silence, et nos repas, jadis exubérants, ont ressemblé à des dîners de gisants. Oui, après 1958, le bonheur nous quitta, ensemble et séparément, et, à table, nous laissâmes aux speakers de la télévision le soin de meubler notre deuil.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ famille ] [ absence ]

 

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déclic

Des vieillards assis au bord de l'étang nourrissaient les carpes ; des étudiants dessinaient les cerisiers en fleur dans leurs carnets de croquis ; sur les bancs, des couples déjeunaient d'un repas froid préparé à la maison ; des époux en jogging faisant leur parcours au pas de course ; des dames ramassaient les crottes de chien, des familles entières se promenaient. Toutes ces petites scènes entraient dans notre champ de vision, composant un tableau plein de béatitude. On aurait dit des figures de cire exposées dans un pavillon intitulé précisément Maison du bonheur.
Cependant, étrangement, plus ce qui nous entourait semblait représenter une image fidèle du bonheur, plus je sentais monter en moi une tristesse sans raison qui menaçait de me faire perdre l'équilibre, comme si j'avais à porter non seulement mon propre malheur, mais aussi celui des autres.

Auteur: Hitonari Tsuji

Info: L'arbre du voyageur

[ déprime ] [ littérature ]

 

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