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ressac

C’est ça, la mer ?
Eneido le confirma, tout en posant son hippocampe séché sur une soupe de manioc. Il donna le plat à la chienne.
Oui, c’est ça la mer. Elle fait du bruit, c’est un vent qui passe par-dessous. Dans le fleuve, l’eau coule, mais dans la mer c’est le moyen de compter le temps, puisque chaque vague dure une minute.

Auteur: Del Fuego Andréa

Info: Les Malaquias

[ horloge ] [ balancier ]

 

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ressac

La voix de la mer est séductrice ; sans jamais se lasser, elle chuchote, gronde, murmure, invite l’âme à errer pour un temps dans des abîmes de solitude ; à se perdre dans des dédales de contemplation intérieure.
La voix de la mer parle à notre âme. La caresse de la mer est sensuelle, elle enveloppe le corps de sa douce étreinte.

Auteur: Chopin Kate

Info: L'éveil

[ contemplation ]

 

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ressac

L’océan lui aussi

Écrit et ne cesse d’écrire.

A chaque marée

Il écrit sur le sable.

Il écrit tous les jours

Et toujours la même chose.

C’est sans doute

Ce qu’il doit se dire,

La même chose, et pourtant

Qui s’en fatigue?

Ne le jalouse pas:

c’est l’océan 

Auteur: Guillevic Eugene

Info: L'Océan

[ poème ] [ rivages ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bascule

En un instant je passai du sentiment d'avoir tout perdu à un chaleureux et vivifiant élan de foi dans le renouvellement incessant de la vie qui exige, contre toute vraisemblance, que ce qui en un moment fut consumé en un autre moment reverdisse dans sa fraîcheur native.
Le temps lui-même n'est peut-être pas autre chose que ce profond et fécond ressac de consomptions et de résurrections dont sont comptables nos fragiles tâtonnements.

Auteur: Abeille Jacques

Info: Les barbares

[ déclic ] [ instabilité ]

 

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existences

Les cours de nos vies sont rythmés par d'anciennes et immuables lois, soumis à un rythme ancestral et constant. Les rêves ne se réalisent jamais, et dès qu'ils se brisent, nous constatons que les plus grandes joies de la vie sont au-delà de la réalité. Au moment où ils disparaissent, nous voilà malades de la nostalgie pour les jours où ils flambaient en nous. Notre destin s'épuise de lui-même dans ces successions d'espoir et de regrets.

Auteur: Ginzburg Natalia

Info:

[ vagues ] [ ressacs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vivre

La vérité est une chose terrible. On commence par y poser le bout du pied, sans rien éprouver. Quelques pas de plus, et on s’aperçoit qu’elle vous entraîne comme le ressac, vous aspire comme un remous. D’abord, la vérité vous attire à elle d’un mouvement si lent, si régulier, si mesuré, qu’on s’en rend à peine compte ; et puis le mouvement s’accélère, et puis c’est le tourbillon vertigineux, le plongeon dans la nuit. Car la vérité a ses ténèbres. On assure qu’il est terrible d’être saisi par la grâce divine.

Auteur: Robert Penn Warren

Info: Les Fous du Roi

[ révélation ] [ existence ]

 

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expérience sensorielle

Pour donner une idée plus claire de ces perceptions infimes que nous sommes incapables de distinguer de la foule, j'aime prendre l'exemple du bruit de la mer qui nous envahit lorsqu'on se trouve sur le rivage. Pour entendre ce grondement comme nous le faisons, il faut entendre les parties qui composent ce tout, c'est-à-dire le bruit de chaque vague, bien que chacun de ces petits clapot ne se fasse connaître qu'une fois combiné confusément avec tous les autres, alors qu'il ne serait pas remarqué si la vague qui l'a produit était unique.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: (Nouveaux essais sur l'entendement humain. Traduit par P. Remnant et J. Bennett. Cambridge : Cambridge University Press, 1996, p. 54).

[ ressac ] [ analogie ] [ océan sonore ] [ vaguelettes accumulées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Plus tard, ils allèrent dehors, mélangée à des plumes d'embruns salés provenant du ressac sévissait une légère pluie. Shasta descendit lentement vers la plage et traversa le sable mouillé, sa nuque présentant une courbe dont elle avait appris, aux temps où elle le faisait encore, le charme. Doc suivait les empreintes de ses pieds nus, déjà amoindris par la pluie et l'ombre, comme si, dans une tentative insensée de retrouver le chemin d'un passé qui malgré eux s'était poursuivi dans le futur, il y parvenait. Le ressac, visible par moment, martelait son esprit, faisant voler les choses, certaines se dirigeant vers l'obscurité pour se perdre à jamais, d'autres se présentant à la lumière de son attention, qu'il voulût les voir ou non.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Inherent Vice. Trad Mg

[ après séparation ] [ vague à l'âme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

s'immerger

On se connaît peu soi-même si l'on n'a jamais senti une excitation sur la peau en entrant dans la mer, puis le lent accord avec l'eau, si l'on ne sait pas ce que c'est qu'accepter de lui appartenir, et se laisser aller, en flottant. Notre corps découvre un monde quand il accepte de se confier sans peur au mouvement du ressac, quand nous contemplons le ciel étendu sur la mer et plongeons nos oreilles dans son ventre sonore, en acceptant de nous donner à elle avec une confiance filiale. Dans cet exercice, dans cette familiarité avec la grammaire de l'eau réside une sagesse ancienne, qui suggère la possibilité d'un temps autre. Sans l'infini de la mer, nous coulons à pic, entraînés dans le tourbillon de notre anthropomorphisme.

Auteur: Cassano Franco

Info: La pensée méridienne

[ océanique ]

 

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pause

Je me tenais à l’ombre de l’arbre dans l’air frais de la rivière et je laissais le son, la brise légère me traverser de leur souffle. J’étais une coquille. Vide. Portez-moi à votre oreille et vous entendrez le ressac lointain d’un océan fantôme. Le néant, c’est tout. La plus infime pression du courant ou de la marée pourrait me renverser, me chavirer. Je m’échouerais. Ici sur le rivage, je m’assècherais et blanchirais et le vent me décaperait et me durcirait, arracherait les fines couches de l’épiderme jusqu’à ce que je sois cassant, de l’épaisseur du papier. Jusqu’à ce que je m’effrite dans le sable. Voilà comment je me sentais. Je dirais que c’était un soulagement enfin de n’avoir rien, rien, mais j’étais trop creux pour assimiler ce soulagement, trop vide pour le porter.

Auteur: Heller Peter

Info: La constellation du chien

[ répit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste