Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 98
Temps de recherche: 0.0549s

dernières paroles

Chaque mot, chaque pensée et chaque émotion reviennent à ce problème central : la vie n'a pas de sens. L'expérience du nihilisme consiste à rechercher et exposer chaque illusion et chaque mythe, où qu'il mène, quoi qu'il arrive, même si cela nous tue.



(Conclusion d'une lettre d'adieu de 1905 pages, abordant une multitude de thèmes  philosophiques.  Avec 1 433 notes de bas de page, une longue bibliographie, plus de 1 700 références à Dieu et 200 références à Nietzsche)

Auteur: Heisman Mitchell

Info: Suicide note, 2010

[ autodestruction ] [ justifications ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

impuissance

Mes rêves sont des visions absolument identiques qui reviennent inlassablement, je fais toujours le même rêve. Je suis sous le porche de notre immeuble, au pied de l'escalier, derrière la porte cochère au verre armé inexpugnable, renforcée d'une armature de fer, et j'essaie d'ouvrir la serrure. Il y a une ambulance dans la rue, les silhouettes des infirmiers, floues à travers la vitre, sont d'une taille surnaturelle, leurs visages enflés sont entourés d'un halo, comme la lune. La clé tourne. Je m'escrime en vain.

Auteur: Szabo Magda

Info: la porte

[ onirisme ]

 

Commentaires: 0

cycles

Les saisons passent, reviennent en un immuable cercle. C'est l'été que j'aime par-dessus tout, pour l'abondance de la vie, le miracle de l'eau, de l'air et de la sève, pour la gaieté des couleurs, les seules qui animent mon existence. Le printemps n'est qu'une attente, une espérance, une impatience, et l'automne un déchirement, celui de ne pouvoir retenir la belle saison qui se termine, la lumière qui diminue, les jours qui tombent trop tôt dans la nuit. L'hiver est une blessure, une plaie, un tourment.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Une longue impatience

[ solstices ]

 

Commentaires: 0

écriture

Perso je pense volontiers que la littérature orale puis écrite a toujours été d'ordre mythique, légendaire, épique, fabuleuse, religieuse, etc., et que le roman réaliste est une invention hyper récente (de l'époque moderne), un genre ultra spécialisé, et qu'il est de toutes façons un peu comme du fantastique refoulé, le fantastique interne et personnel d'un auteur qu'il sort en le camouflant sous forme d'un langage qui se veut hypocritement réaliste.
Donc que des grands auteurs reviennent au mode d'expression "naturel" de la littérature ne me choque pas.

Auteur: Walktapus

Info: chat sur babelio.com

[ évolution ] [ langage ]

 

Commentaires: 0

tribu

Au cours de ce voyage, jamais ne me parut plus évidente la fragilité des miens. Les années passant, avec l’âge et dans la mort, elle se révélait. Mon père et ma mère aussi pouvaient être brisés et il revenait à nous désormais de les serrer dans nos bras. Les plus forts avaient besoin du soutien des faibles. Sans doute était-ce cela une famille, un enchevêtrement, une tour en Kapla dont l’équilibre précaire tient, coûte que coûte, grâce à la solidité des uns et malgré la fébrilité des autres.

Auteur: Adrian Pierre

Info: Que reviennent ceux qui sont loin

[ smala ] [ équilibre ] [ variété ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

oppression

Vous pourriez aussi bien vous attendre à ce que les fleuves reviennent en arrière pour croire qu'un être humain né librement se contente de rester parqué, sa liberté niée, empêché de se déplacer à sa guise. Il nous a été enseigné que le grand Esprit voit et entend tout, et qu'il n'oublie jamais, et qu'alors il donne à chaque homme une maison en accord avec son esprit ; S'il a été un homme bon, il aura une bonne maison ; s'il a été un mauvais homme, il aura une mauvaise maison.

Auteur: Parole Cherokee

Info:

 

Commentaires: 0

existence

Dusses tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu'il vit et qu'il n'en vit pas d'autre que celle qu'il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l'avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ?

Auteur: Rues François des

Info: Les Marguerites françaises, 1595 <II, 14 p.1149>

[ illusion ] [ instantanée ]

 

Commentaires: 0

mémoire désordre

Les mots reviennent à pas de loup, aussi silencieux que des papillons noirs. Les mots ne nous trahissent pas. Ils nous effraient, ils nous fuient. Lorsqu'on a vraiment besoin d'eux, ils entrent dans la maison par les fenêtres et par les portes, par le soleil et par la lune, par toutes les lumières des saisons. Ils se glissent partout, dans les chemises, dans les placards, dans les draps. Violemment ils vous accrochent le ventre, vous poussent vers la table. On ouvre un cahier, on attrape un stylo. Ils sont là, précis et rassurants comme une mère.

Auteur: Frégni René

Info: Elle danse dans le noir

[ termes insaisissables ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mémoire

Les orties continueront à pousser, même si je les arrache cent fois, et elles me survivront. Elles ont tellement plus de temps que moi. Un jour, je ne serai plus là et plus personne ne fauchera le pré, alors le sous-bois gagnera du terrain puis la forêt s'avancera jusqu'au mur en reconquérant le sol que l'homme lui avait volé. Quand mes pensées s'embrouillent, c'est comme si la forêt avait commencé à allonger en moi ses racines pour penser avec mon cerveau ses vieilles et éternelles pensées. Et la forêt ne veut pas que les hommes reviennent.

Auteur: Haushofer Marlen

Info: Le Mur invisible

[ ancestrale ] [ végétaux ]

 

Commentaires: 0

souvenirs

Et la question que je me pose depuis longtemps, en fait depuis le temps dont je parle, c'est celle du mode d'existence de ces fantômes ou, plutôt, celle du lieu de résidence de ces millions de particules qui ne nous traversent que par intermittences, que nous les appelions ou qu'elles viennent d'elles-mêmes, réveillées par une impulsion qui les croise. Où sont-elles, où se retirent-elles aussi longtemps qu'elles ne reviennent pas, de quelle étonnante citerne sommes-nous porteurs, où tout cela nage et repose ? Est-ce l'oubli, l'oubli qui ne serait dès lors que l'autre nom de la mémoire ?

Auteur: Bailly Jean-Christophe

Info: In "Tuiles détachées", éd. Christian Bourgois, p. 26

[ interrogation ] [ flux ] [ stockage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel