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topologie quadrillée

Avant Descartes, personne n’avait compris qu’on pouvait décrire les figures géométriques par des équations. Dans La Géométrie, son traité de 1637, il établit un pont entre l’algèbre et la géométrie, deux branches des mathématiques qui étaient jusqu’alors perçues comme totalement séparées. Ces découvertes sont à l’origine de la notion moderne de coordonnées cartésiennes, qui est devenue une évidence pour tous les écoliers : on peut désigner un point du plan par son abscisse et son ordonnée. C’est vraiment dur d’imaginer qu’avant Descartes personne ne voyait les coordonnées cartésiennes. C’est presque absurde, comme d’imaginer que les gens ne voyaient pas les ronds et les carrés. Comprendre une notion mathématique, c’est apprendre à voir des choses que, jusqu’alors, on ne voyait pas. C’est apprendre à les trouver évidentes. C’est élever son état de conscience. Quand vous regardez le monde, vous ne pouvez pas vous empêcher de reconnaître des formes, des grandeurs, des textures, des couleurs.

Auteur: Bessis David

Info: Mathematica

[ historique ]

 

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vérité incarnée

La parole dans la Bible est intégrée à la personne. Elle est vraie si la personne est vraie. Les paroles de Jésus n’ont aucune espèce de valeur ni d’intérêt si elles sont séparées de la personne de Jésus. Il y a en lui parfaite unité du vécu, de l’action, de la parole, de la relation, de la connaissance. La rupture actuelle entre le parlant et la parole dépouille la parole mais bientôt celle-ci reprend une valeur. Mais où ? forcément dans le non-humain, et sa valeur sera référence à la raison, à la science, à une doxa, à un courant social, à une conception du beau ou du vrai. Une conception. Et non point la beauté du vécu en accord avec soi-même, la vérité de l’unité d’une personne. A partir de ce moment la parole est livrée à tous les vents, à tous les changements, elle perd tout poids et toute signification. Elle devient instrument.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 247

[ rencontre ] [ dévaluation ] [ réaliste-abstraite ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sens-de-la-vie

Venir sur Terre, c'est voyager loin de chez soi, dans un pays étranger. Certaines choses semblent familières, mais la plupart sont étranges jusqu'à ce qu'on s'y habitue, en particulier les conditions impitoyables. Notre vraie maison est un lieu de paix absolue, d'acceptation totale et d'amour complet. En tant qu'âmes séparées de notre foyer, nous ne pouvons plus croire que ces belles caractéristiques sont présentes autour de nous. Sur Terre, nous devons apprendre à faire face à l'intolérance, à la colère et à la tristesse tout en recherchant la joie et l'amour. En chemin nous ne devons pas perdre notre intégrité et sacrifier la bonté à la survie, ou en adoptant des attitudes supérieures ou inférieures à notre entourage. Nous savons que vivre dans un monde imparfait nous aidera à apprécier le véritable sens de la perfection. Avant de partir pour une autre vie, nous demandons courage et humilité. Au fur et à mesure que nous grandissons en conscience, la qualité de notre existence s'améliore. C'est ainsi que nous sommes testés. La réussite de ce test est notre destin.

Auteur: Newton Michael

Info: Destiny of Souls : New Case Studies of Life Between Lives

[ dépassement ]

 

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psychanalyse

Au début, l'expérience que nous acquérons - de façon généralement douloureuse - ressemble à de petites étincelles de lumière dans l'océan de la conscience générale. Lentement, des liens apparaissent, des ressemblances entre ces expériences se font et, graduellement, ces étincelles séparées se regroupent et forment une sorte d'île que nous appelons le complexe du moi. Celui-ci n'est pas, bien entendu, identique au champ de la conscience, lequel est davantage que la fonction ou l'activité qui maintient la relation entre le moi et les autres contenus psychiques. Tout ce qui n'est pas relié au moi est, pour un individu donné, inconscient. La conscience est capable de s'étendre à l'infini, tandis que le complexe du moi est plus ou moins lié aux lois de l'espace et du temps. Afin d'illustrer cela de manière simpliste, on pourrait comparer le moi à un standardiste téléphonique et la conscience à un réseau de câbles téléphoniques couvrant le monde. Le standardiste ne peut bien entendu se connecter qu'à un ou deux câbles à la fois, et le complexe du moi se trouve exactement dans la même position.

Auteur: Hannah Barbara

Info: Réalite du monde intérieur

[ ego ] [ inconscient collectif ]

 

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spiritualité

Vous avez deux coupes remplies de parfum : en tant que récipients, elles sont séparées l’une de l’autre, mais les parfums qu’elles contiennent montent et vont se mêler en haut. Les humains sont comparables à des vases de parfum : leurs corps sont séparés, mais par leurs pensées, leur âme, leur esprit, ils peuvent rencontrer d’autres êtres humains, et aussi des entités du monde invisible à travers tout l’univers. Par leur quintessence ils touchent les esprits qui leur correspondent, ils font des échanges, ils vibrent à l’unisson.

C’est de cette façon également que nous pouvons toucher le Seigneur et communier avec Lui, car il s’agit tout simplement d’un phénomène de résonance. Voilà une réalité qu’il faut connaître pour bien comprendre la raison d’être de la prière, de la méditation, de la contemplation, de l’identification. En cherchant à vous élever par la pensée, vous arrivez peu à peu à toucher l’Âme universelle, à vibrer à l’unisson avec elle. Il se produit alors entre elle et vous une fusion : vos faiblesses sont chassées et ses qualités entrent en vous pour vous transformer.

Auteur: Aïvanhov Omraam Mikhaël

Info: L’Âme universelle - fusion avec elle par la prière, la contemplation et l’identification

[ unicité ]

 

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couple

Aujourd'hui, ELLE apporte des coquillages qui s'appellent hamaguri. ELLE les met par terre en deux rangs. Ils sont vraiment grands, mais toutes les dents de la charnière sont séparées. Je prends l'une des coquilles dans ma main. Nous les comptons en ordre.
En touchant à la dernière, ELLE crie:
- Vingt! Il y en a vingt en tout. On va jouer au kaïawase.
Je répète le mot que j'ai entendu pour la première fois:
- Kaïawase?
- Oui. Les règles du jeu sont très simples: trouver les deux coquilles qui formaient la paire originale.
Je prends deux coquilles et j'essaie de les joindre, mais elles n'appartiennent pas à la même paire. Je les dépose par terre. ELLE continue. Puis, ce sera mon tour. Ainsi nous répétons le jeu jusqu'à ce que nous ayons reformé les dix coquillages.
Aujourd'hui, ELLE a trouvé sept paires et moi, j'en ai trouvé trois. ELLE m'a dit: "Chez les hamaguri, il n'y a que deux parties qui vont exactement ensemble, même si en apparence elles semblent pareilles. On souhaite que les filles puissent rencontrer l'homme idéal pour le reste de leur vie.

Auteur: Shimazaki Aki

Info: Le poids des secrets, Tome 2 : Hamaguri

[ présage ]

 

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christianisme

Les idées ne sont pas, selon cette conception [de l’Église d’Orient], des raisons éternelles des créatures contenues dans l’Etre même de Dieu, des déterminations de l’essence à laquelle les choses créées se réfèrent comme à leur cause exemplaire, selon la pensée de saint Augustin [...]. Dans la pensée des Pères grecs les idées divines ont un caractère plus dynamique, intentionnel. Elles n’ont pas leur place dans l’essence mais dans "ce qui est après l’essence", dans les énergies divines : car les idées s’identifient avec la volonté ou les volontés qui déterminent les modes différents selon lesquels les êtres créés participent aux énergies créatrices. [...] Si les idées divines ne sont pas l’essence même de Dieu, si elles sont, pour ainsi dire, séparées de l’essence par la volonté, alors non seulement l’acte de création, mais la pensée de Dieu n’est pas non plus une détermination nécessaire de la nature, le contenu intelligible de l’Etre divin. Alors l’univers créé ne se présentera pas, comme dans la pensée platonicienne ou platonisante, sous l’aspect pâle et chétif d’une mauvaise réplique de Dieu, mais il apparaîtra comme un être absolument nouveau, comme la création nouvellement sortie des mains du Dieu de la Genèse "qui vit que cela était bon" [...].

Auteur: Lossky Vladimir Nikolaïevitch

Info: "Essai sur la théologie mystique de l'Eglise d'Orient", éditions du Cerf, 2005, page 89

[ orient-occident ] [ archétypes ]

 
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conditions initiatiques

Maintenant, il faut bien comprendre que l’individualité doit être prise ici telle qu’elle est en fait, avec tous ses éléments constitutifs, et qu’il peut y avoir des qualifications concernant chacun de ces éléments, y compris l’élément corporel lui-même, qui ne doit aucunement être traité, à ce point de vue, comme quelque chose d’indifférent ou de négligeable. Peut-être n’y aurait-il pas besoin de tant y insister si nous ne nous trouvions en présence de la conception grossièrement simplifiée que les Occidentaux modernes se font de l’être humain : non seulement l’individualité est pour eux l’être tout entier, mais encore cette individualité elle-même est réduite à deux parties supposées complètement séparées l’une de l’autre, l’une étant le corps, et l’autre quelque chose d’assez mal défini, qui est désigné indifféremment par les noms les plus divers et parfois les moins appropriés. Or, la réalité est tout autre : les éléments multiples de l’individualité, quelle que soit d’ailleurs la façon dont on voudra les classer, ne sont point ainsi isolés les uns des autres, mais forment un ensemble dans lequel il ne saurait y avoir d’hétérogénéité radicale et irréductible ; et tous, le corps aussi bien que les autres, sont, au même titre, des manifestations ou des expressions de l’être dans les diverses modalités du domaine individuel.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 97

[ critique anti-dualisme ] [ monade humaine ]

 

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relire

Moi aussi, je ressens le besoin de lire à nouveau les livres que j'ai déjà lus, dit un troisième lecteur, mais à chaque relecture, il me semble que je lis un nouveau livre, pour la première fois. Est-ce moi qui change sans cesse et qui vois de nouvelles choses dont je n'avais pas conscience auparavant ? Ou bien la lecture est-elle une construction qui prend forme, assemblant un grand nombre de variables, et donc quelque chose qui ne peut être répété deux fois selon le même schéma ? Chaque fois que je cherche à revivre l'émotion d'une lecture antérieure, je ressens des impressions différentes et inattendues, et ne retrouve pas celles d'avant. À certains moments, il me semble qu'entre une lecture et la suivante il y a une progression : au sens, par exemple une meilleure pénétration de l'esprit du texte, ou l'accoissement de mon détachement critique. A d'autres moments, au contraire, j'ai l'impression de conserver  le souvenir des lectures d'un même livre comme séparées les des autres, enthousiastes ou froides ou hostiles, éparpillées dans le temps, sans perspective, sans fil conducteur. La conclusion à laquelle je suis arrivé est que la lecture est une opération sans objet ; ou que son véritable objet est lui-même. Le livre est une aide accessoire, voire un prétexte.

Auteur: Calvino Italo

Info: Si par une nuit d'hiver un voyageur

[ instable secondéité ]

 

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américanisation

Parmi les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, la France et l’Angleterre furent les grandes perdantes, bien qu’en apparence leur honneur fut sauf. D’un côté, le général de Gaulle entama une politique d’alliance avec Staline qui le méprisait royalement et, de l’autre, tout autant méprisé par les Anglo-saxons, il put intégrer la France parmi les vainqueurs en obtenant une zone d’occupation en Allemagne. Mais, en contrepartie, la France a perdu son rang de grande puissance, abandonnant en partie son empire colonial (gardant néanmoins une emprise économique sur une partie de l’Afrique), intégrée au sein de l’Otan. L’Angleterre était dirigée par un anticommuniste féroce mais pragmatique, admirateur de Mussolini. Mais pour l’Angleterre, l’Allemagne restait le principal adversaire qu’il fallait réduire à néant. D’ailleurs, en 1945, malgré la menace soviétique, les Anglais comme les Américains considéraient que l’objectif était la neutralisation définitive de l’Allemagne en empêchant tout relèvement de celle-ci et en la découpant en des zones d’occupation séparées. Churchill tentera par ailleurs de limiter l’expansionnisme soviétique via une opération militaire dans les Balkans, puis en sacrifiant l’Europe de l’Est en concluant un accord de partages de zones d’influence. Les Etats-Unis sont les véritables vainqueurs de ce conflit, déterminés par la suite à empêcher toute nouvelle guerre mondiale, en établissant un peu partout dans le monde des régimes calqués sur le modèle démocratique et libéral.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 778

[ stratégie politique ] [ historique ] [ ww2 ]

 

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