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femmes-homme

- J’ai toujours voulu appeler mon fils Barr.
- Comme un bistrot ? Comme un poisson ?
- Mon père s’appelle Barr.
- Oh. J’adore ce prénom !
À cet instant, ma mère a prié de toutes ses forces pour que leur premier-né soit une fille.

Auteur: Vaughan Brian K.

Info: Saga, tome 2

[ humour ] [ naissance ]

 

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chronos

Donc le temps mesure simplement la différence toute négative, comme dirait probablement Aristote, qui subsiste entre le virtuel et l’actuel ; ce temps s’appelle le temps d’actualisation des possibles, et chaque pas sur la route du temps est en quelque sorte un prélèvement sur ce qui reste à faire ou à venir.

Auteur: Jankélévitch Vladimir

Info: Dans "La conscience juive", Editions de l’Herne, Paris, 2023, page 61

[ défini ] [ réduction ]

 

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sonorité

Il y a une très jolie prière dans la pratique chrétienne qui s’appelle l’Ave Maria. Personne ne se doute d’ailleurs que ça commence par les trois lettres que les moines bouddhistes marmonnent toute la journée, AUM, il doit y avoir là quelque chose de radical dans l’ordre du signifiant, mais qu’importe

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, page 349

[ om ] [ religions ] [ correspondances ] [ orient-occident ] [ phonème ]

 

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concept psychanalytique

Ce surmoi tyrannique, foncièrement paradoxal et contingent, représente à lui seul, même chez les non-névrosés, le signifiant qui marque, imprime, laisse le sceau chez l’homme de sa relation au signifiant. Il y a chez l’homme un signifiant qui marque sa relation au signifiant, et cela s’appelle le surmoi. Il y en a même beaucoup plus d’un, cela s’appelle les symptômes.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 293

[ défini ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

étymologie

Le verbe désespérer (et le substantif correspondant de désespoir) servent à désigner, au XVIIe siècle, cet acte qui ne s’appelle pas encore suicide. Le terme de suicide fait son apparition en 1734 et en 1741 encore, Jean-Baptiste Racine se moque de son frère qui a employé ne néologisme (cet anglicisme en fait), car "personne ne l’entend". Le désespoir est une mort volontaire.

Auteur: Thirouin Laurent

Info: "Pascal ou le défaut de la méthode", Honoré Champion Editeur, Paris, 2023, page 279

[ historique ]

 
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apprentissage ultime

Bloy demandait la fin de la civilisation puis le jugement dernier. Céline annonce seulement la fin de la civilisation puis la fin de la civilisation puis la fin de la civilisation, sans fin.

Toute une vie de littérature pour apprendre qu’il n’y aura pas d’issue paraclétiste ? Pourquoi pas ? Le jugement a lieu, en permanence, dans l’apparence du non-jugement. Il s’appelle corruption des choses, entropie. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, page 250

[ conclusion ] [ immédiateté ] [ désillusion ] [ déliquescence éternelle ]

 

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pénitencier

La psychiatrie, c’est comme la prison, en plus désinfecté. On joue sur les termes pour mettre la main sur des subventions spécifiques, mais au fond c’est pareil. Le trou s’appelle "pièce consacrée à l’isolement", la cellule se nomme "notre chambre", les menottes s’appellent "médication" et la détention s’appelle "thérapie", mais faut pas se tromper, c’est la même violence psychologique, la pire : l’enfermement de l’homme par l’homme.

Auteur: Goudreault David

Info: Abattre la bête, p. 29

[ antipsychiatrie ]

 

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principe

[...] le bien comporte autant de catégories que l’être : en effet, en tant que substance, le bien suprême s’appelle Dieu et l’intelligence ; en tant que qualité, les vertus ; en tant que quantité, la juste mesure ; en tant que relation, l’utile ; dans le temps, on l’appelle occasion ; dans l’espace, les différentes mœurs, et ainsi de suite. Aussi est-il bien évident que le bien ne saurait être quelque caractère commun, général et unique.

Auteur: Aristote

Info: "Ethique de Nicomaque", traduit par Jean Voilquin, Flammarion, 1965, page 25

[ mouvant ] [ variable ] [ formes manifestes ]

 
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écrivain

[...] Shakespeare a certainement été l’un des êtres qui se sont avancés le plus loin dans l’exploration des oscillations subjectives, au point que son œuvre nous décrit une sorte de cartographie de tous les rapports humains possibles, mais avec ce stigmate qui s’appelle désir en tant que point de touche, ce qui désigne irréductiblement son être – et c’est ce par quoi son œuvre partout recoupée présente une miraculeuse unité de correspondance.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 480

[ avis ] [ résumé ]

 
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métaphores-comparaisons-etc

On peut très bien quitter un homme qui vous plaît pour en épouser un autre qui vous paraît ridicule. Mais après il faut aller vivre là-bas, dans son pays. Je me suis déjà enfuie de ce pays, quand j’étais petite. Je n’y tenais plus. Si encore c’était un vrai petit village. Non, c’est un groupe de quatre fermes qu’on n’ose pas même appeler un hameau. Ça s’appelle Ca’Tarino di Romano-Banco à Buccinasco. Quand on a fini d’écrire l’adresse, le stylobille est à sec.

Auteur: Scerbanenco Giorgio

Info: À tous les rateliers

[ couple ] [ ennui ]

 

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