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légendes

Nous n’avons pas à rêver sur ce à quoi a servi le mythe dans le temps, comme on dit. C’est du métalangage que de s’engager dans cette voie […].

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre XVIII : D'un discours qui ne serait pas du semblant

[ causes-effets ]

 

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faire

Avoir trouvé du sens à sa vie, c’est avoir trouvé une raison d’être c’est-à-dire un rôle à jouer. Cela peut commencer par la vie associative pour se poursuivre par l’engagement professionnel, matrimonial, politique, religieux, social. S’engager, c’est inscrire le verbe oser dans la durée. Si oser c’est donner la forme, s’engager c’est donner la vie : animer.

Auteur: Poussin Alexandre

Info:

[ détermination ]

 

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artiste

Le poète est habité par deux personnes différentes. L’une d’elles est insignifiante et sa vie est souvent médiocre. Mais derrière elle, comme un écho, se cache l’Autre, le créateur, le poète. Il arrive souvent que le premier ne sache pas dans quelle voie l’Autre va s’engager, ni quelle décision il est sur le point de prendre. Cet Autre, c’est le prophète qui habite tous ceux qui vivent pour la poésie.

Auteur: Voznessenski Andreï

Info:

[ défini ] [ vies parallèles ] [ processus créatif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fantasmes

Laisser l’imagination s’attarder sur ce qui est mal, implique une espèce de lâcheté ; on espère jouir, connaître et s’accroître par l’irréel.

Même attarder son imagination sur certaines choses comme possibles (ce qui est tout autre chose qu’en concevoir clairement la possibilité, chose essentielle à la vertu) c’est déjà s’engager. La curiosité en est la cause. S’interdire (non pas de concevoir, mais de s’attarder sur) certaines pensées ; ne pas penser à. On croit que la pensée n’engage pas, mais elle engage seule, et la licence de penser enferme toute licence.

Auteur: Weil Simone

Info: "La pesanteur et la grâce", Librairie Plon, 1988, page 141

[ préfiguration ] [ discipline ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cheminement spirituel

Quand cette demeure de la sensualité se trouve ainsi pacifiée, que les passions sont mortifiées, les convoitises éteintes et les appétits calmés et endormis sous l’influence de la Nuit purificatrice (des sens), l’âme peut s’échapper pour s’engager dans la voie de l’esprit. Elle commence à compter parmi les Progressants ou Avancés, et se trouve dans la voie qu’on nomme aussi illuminative. C’est là que Dieu, selon sa volonté, nourrit et fortifie l’âme par contemplation infuse, sans qu’elle y participe par discours, aide active ou coopération propre. Comme je l’ai déjà dit, tel est l’effet de la Nuit et purification des sens.

Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info: La Nuit obscure, 1, I, c.14

[ deuxième conversion ] [ signes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

blues

Si le bonheur est une aptitude, la tristesse l’est aussi. Peut-être à cause de la scolarité, ou peut-être au travers d'autres terreurs, on nous apprend à ignorer la tristesse, à la mettre dans nos cartables et à faire comme si elle n'existait pas. Adultes, nous devons apprendre à entendre la clarté de son appel. C'est l'hivernage. C'est l'acceptation active de la tristesse. Savoir la ressentir comme un besoin. C’est le courage de mépriser les pires aspects de notre expérience et de s’engager à les guérir du mieux que nous pouvons. L’hivernage est un moment d’intuition, nos besoins véritables sont perceptibles comme la lame d'un couteau.


Auteur: May Katherine Katie

Info: L'hivernage : le pouvoir du repos et de la retraite dans les moments difficiles

[ mélancolie ] [ innés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

banalité du mal

Le succès de notre action est à porter au compte des milliers de techniciens qui s’étaient jusque-là signalés par la valeur de leurs travaux et à qui fut confiée la responsabilité entière de certaines branches de l’industrie d’armement. Cette responsabilité ranima leur enthousiasme endormi ; ma direction peu conformiste les incita à s’engager davantage. Au fond, j’exploitai cette attitude, fréquente chez les techniciens, qui consiste à se consacrer à son travail sans se poser de questions. Le rôle du technicien étant apparemment dégagé de tout aspect moral, la technologie apparemment neutre, il n’y eut pendant longtemps de leur part aucune réflexion sur la valeur de leur propre activité. Cette attitude devait avoir des répercussions d’autant plus dangereuses que, dans cette guerre, la technologie prenait une importance de plus en plus grande : le technicien n’était plus en mesure d’apercevoir les conséquences de son activité anonyme.

Auteur: Speer Albert

Info: Au coeur du troisième Reich

[ exécutants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

frontispice

Toutefois, ce qui caractérisait vraiment cette maison [des Jung à Küsnacht] était l’inscription que Jung fit graver dans la pierre au-dessus de l’entrée : "Vocatus atque non vocatus, Deus aderit" (qu’on l’invoque ou non, Dieu sera présent). C’était un vieil adage d’Érasme que Jung avait lu pour la première fois à l’âge de dix-neuf ans, quand il était encore le jeune sceptique qui croyait voir Dieu déféquer au-dessus de la cathédrale de Bâle. Lorsqu’il fit construire la maison à l’âge de trente-trois ans, cet adage avait pris une signification personnelle, au fil de ses expériences avec les patients et de ses lectures de textes psychologiques, mythologiques et philosophiques. Depuis qu’il l’avait découvert, il ne se passait pas un jour sans qu’il vienne lui rappeler que le véritable commencement de la sagesse se trouve dans la crainte et le respect de ce qu’il appelait Dieu, même si Jung n’était pas encore prêt à définir ce qu’il entendait par l’idée de Dieu. L’important était de reconnaître la nécessité de s’engager dans une quête spirituelle pour le découvrir, et d’accepter de faire le voyage qui mènerait à la question ultime, celle du divin à travers l’image de Dieu.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 196-197

[ sens surplombant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

effondrement psychique

On est tous à la merci de cette stupeur qui vous prend à la gorge et vous étouffe littéralement. On est tous alors semblables à Swann, à moitié fou après sa séparation d’avec Odette, et qui fuyait comme la peste tous les mots susceptibles d’évoquer, même indirectement, son existence. C’est pourquoi chacun reste cramponné à ses échafaudages sémiotiques; pour pouvoir continuer à marcher dans la rue, se lever, faire ce qu’on attend de lui. Sinon tout s’arrête, on a envie de se jeter la tête contre les murs. C’est pas évident d’avoir le goût de vivre, de s’engager, de s’oublier. Il y a une puissance extraordinaire de l’ " à quoi bon ! *  C’est bien plus fort que Louis XV et son " après moi le déluge "! Est-ce que ça vaut le coup de continuer tout ça, de reprendre le legs des générations antérieures, de faire tourner la machine, d’avoir des gosses, de faire de la science, de la littérature, de l’art? Pourquoi pas crever, laisser tout en plan? C’est une question ! C’est toujours à la limite de s’effondrer… La réponse, bien sûr, est à la fois personnelle et collective. On ne peut tenir dans la vie, que sur la vitesse acquise. La subjectivité a besoin de mouvements, de vecteurs porteurs, de rythmes.

Auteur: Guattari Félix

Info: Ecrits pour l'Anti-Oedipe

[ désespoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parents

J’ai été élevée dans une ascèse qui aurait pu être qualifiée de luthérienne si mes parents n’avaient été de fervents catholiques. Par conviction pour mon père, qui allait s’engager pour le séminaire au moment où il rencontra ma mère, et par obligation pour cette dernière, que la religion avait à vrai dire toujours emmerdée mais dont elle ne questionnait pas le bien-fondé des prescrits. Elle était catholique parce que c’était ce qu’on était à son époque, dans un milieu qui ne tolérait aucune excentricité. Là-bas, mettre une veste en cuir témoignait déjà d’un douteux processus de marginalisation : ma mère portait des cols Claudine.
À la fin des années soixante-dix, ils se marièrent, achetèrent une maison, se mirent en ménage, eurent des enfants, et se prirent ensuite à espérer que ceux-ci deviennent aussi conventionnels qu’eux, car enfin les conventions n’existaient pas pour rien. Ma mère était une grande femme sèche comme une merluche, noueuse comme un saule, née fâchée, comme en attestait la ride profonde entre ses sourcils. Mon père, de son côté, rasait les murs tel un moine capucin et ne parlait pour ainsi dire jamais, sauf pour donner l’heure à ma mère qui persistait à ne pas porter de montre pour entretenir sa dépendance à son époux. À la maison, nous vivions à moitié dans le noir car c’était ainsi que l’intimait notre culture domestique, tenant d’une certaine esthétique de la prostration et parce que l’électricité coûtait cher. Ma sœur et moi ne manquions de rien, sauf du superflu.

Auteur: Myriam Leroy

Info: Ariane

[ couple ] [ famille ] [ artificiel ] [ convenu ] [ coincés ] [ tradition ]

 

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