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linguistique

CS Peirce trouve même un moyen d’intégrer la quantification à son système. Il définit tout, quelque et quelques comme des cas particuliers d’indices. Il ne s’agit pas d’"indices directs", et cependant ils "orientent l’auditeur quant à la façon de trouver la chose dont on parle" (MS 409 : 14-15). Pour évaluer la phrase Tout homme aime le rouge à lèvres, l’interprète peut prendre n’importe quel homme de son choix ; pour évaluer la phrase Chaque homme aime le rouge à lèvres, elle doit trouver un seul homme qui aime le rouge à lèvres. Pour évaluer la phrase Certains hommes aiment le rouge à lèvres, elle doit en trouver plus d’un. Pourtant, la fonction de ces indices est structurellement identique à celle des autres indices linguistiques : ils aident l’interprète d’une phrase à relier cette phrase à l’objet ou aux objets que vise le locuteur, faisant ainsi du locuteur celui sur qui l’on s’appuie quant à la vérité de la phrase prononcée.

Auteur: Rellstab Daniel H.

Info: "Cela ne peut qu’être indiqué" : centralité de l’indexicalité dans la conception peircéenne du langage naturel et de la logique. Traduction de Sabine Plaud

[ déictique ] [ indexicale ] [ logique formelle ] [ contextualisation ] [ adjectifs indéfinis ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

couple

dors dans une pièce sans fenêtre avec un homme que tu ne vois pas. tu l'entends, il parle, il gémit. pour entendre ces sons, pars d'une fête avant le dessert, juste avant le dessert. un petit homme dit : "j'écris, oui, mais aux autres, des lettres d'amour, que des lettres d'amour.
et pourquoi on ne te répond pas ?
parce que ne suis pas aimé. "
vous l'aimez aussitôt et vous partez. lis kati molnar dans le métro, en déchiffrage, arrive dans le couloir silencieux avec une bougie, du linge qui sèche, de la buhée sur les fenêtres. l'homme est couché dans la pièce à côté, à gauche. reste devant la porte, puis au pied du lit, puis dans le lit habillée, puis dans le lit déshabillée, puis dans le corps, puis dans la peau, puis dans le sexe. il dit qu'il va partir, qu'il va jeter le matelas. "la prochaine fois que tu viendras il ne sera plus là." quelqu'un monte sur une échelle comme celle que ralph hilton te montre en 1982 dans un tableau de lui ou de enzo cuchi. il prononce cookie, ça ne doit pas s'écrire comme ça.

Auteur: Macher Sabine

Info: In "guerre et paix sans je", éd. Les Petits Matins, p. 75-76 - à noter : le texte est sans majuscules - et aussi sans le pronom "je", pour lequel un vide typographique est laissé

[ courant de conscience ] [ agrégat ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

supplique

Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…

C’est tout ce que je puis.

Et vous me regardez et vous ne faites rien.

Vous dites que je peux, vous dites – aujourd’hui

Comme il y a des jours et des jours – que l’on doit

Lutter quand même et vous ne savez pas

Que j’ai donné toute ma pauvre force, moi,

Tout mon pauvre courage et que j’ai dans mes bras

Tous mes efforts cassés, tous mes efforts trompés

Qui pèsent tant, si vous saviez !

Pourquoi ne pas comprendre ? Au bois des oliviers

Jésus de Nazareth pleurait, enveloppé

D’une moins lourde nuit que celle où je descends.

Il fait noir. Tout est laid, misérable, écœurant Sinistre…

Vainement, vous tentez en passant

Un absurde sourire auquel nul ne se prend.

C’est d’un geste raté, d’une voix sonnant faux

Que vous me promettez un secours pour demain.

Demain ! C’est à présent, tout de suite, qu’il faut

Une main secourable dans ma main.

Je suis à bout…

C’est tout ce que je peux souffrir, c’est tout.

Je ne peux plus, je ne crois plus, n’espère plus.

Vous n’avez pas voulu

Pas su comprendre, sans pitié

Vous me laissez souffrir ma souffrance… Au moins

Faites-moi donc mourir comme on est foudroyé

D’un seul coup de couteau, d’un coup de poing

Ou d’un de ces poisons de fakir, vert et or,

Qui vous endorment pour toujours, comme on s’endort

Quand on a tant souffert, tant souffert jour et nuit

Que rien ne compte plus que l’oubli, rien que lui…

Auteur: Sicaud Sabine

Info: Poésies posthumes, 1958. "Aux médecins qui viennent me voir". Elle meurt à 15 ans d'une gangrène des os, après un an d'horribles souffrances.

[ mort volontaire ] [ euthanasie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel