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casse-pied

Les amateurs dérangent dans chaque profession, partout, que ce soit les femmes de ménage, les chauffeurs ou que sais-je.

Auteur: Barzel Rainer

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[ dilettante ]

 

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métaphysique

À l'égard des sciences occultes, le bon sens consiste souvent à prendre pour des vérités absolues l'énoncé tendancieux d'observations, que l'on croit scientifiquement valables. Le bon sens consiste à croire, en dépit de toutes les preuves expérimentales, "qu'il pourrait peut-être bien y avoir quelque chose de vrai là-dedans". Le bon sens consiste à avoir un peu honte des superstitions, à affecter de les plaisanter devant témoins, quitte à accomplir quand même des pratiques magiques (en se cachant s'il y a lieu).

Auteur: Boll Marcel

Info: L'occultisme devant la science, Que sais-je ? PUF 1944, p.14-15

[ superstition ] [ croyance ]

 

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flemme

Ah ! Sainte paresse ! Salutaire indolence ! Si vous étiez restées mes gouvernantes, je n'aurais pas vraisemblablement écrit tant de néants plus ou moins spirituels, mais j'aurais eu plus de jours heureux que je n'ai eu d'instants supportables. Mon ami, le repos ne vous rend pas plus riche que vous ne l'êtes ; mais il ne vous rend pas plus pauvre : avec lui vous conservez ce que vous n'augmentez pas, encore ne sais-je pas si l'augmentation ne vient pas quelquefois récompenser la vertueuse insensibilité pour la fortune.

Auteur: Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de

Info: Lettre sur la paresse 1740, Journaux et Oeuvres diverses, Classiques Garnier 1988, p.443

[ éloge ]

 

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musique

- Vous comprenez, me fait-il au bout d'un moment de sa voix de basse. Il ne suffit pas de savoir jouer. La technique, vous l'avez très certainement, bien que votre démonstration ne m'ait pas convaincu. Je ne m'intéresse pas aux singes savants, mais aux gens capables d'émouvoir un caillou. J'ai bien dit : un caillou. Avec un pipeau, des cymbales, un tambour de machine à laver. Une cuillère en bois. Que sais-je encore ! Dix doigts, une voix, une pensée. Une petite statuette d'art étrusque un peu bancale, inégale, grêle, m'a souvent plus ému qu'une somptueuse direction de Furtwangler. Encore une question, mademoiselle Rettner, mais elle est d'importance quand on prétend jouer du violon à un certain niveau. Avez-vous un jour souffert ?

Auteur: Declercq Carole

Info: Un autre jour pour mourir

[ émotion ]

 

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traditions

Quoi qu'il en soit, je suis, à jeun, avec une nécessité de destruction de santons. Mais pas une nécessité physique : je ne veux pas acheter des santons (car je n'en ai pas chez moi), et jeter des santons ; je ne veux pas les casser en petits morceaux ou les défigurer ; je ne veux pas leur couper la tête ou que sais-je, non, ça ne suffirait pas. Parce qu'une fois que vous avez coupé la tête à un santon, ou que vous l'avez définitivement défiguré, que vous avez barbouillé au feutre vert lou pistachié, que vous avez cassé les bras au tambourinaïre, ils reviennent sous la même forme. C'est à ça qu'on les reconnaît : ils reviennent toujours, et sous la même forme.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: In "Les années 10", éd. La Fabrique, p. 83-84

[ crèche ] [ rage ] [ éternel retour ] [ représentation ] [ rejet ] [ figurines ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

mâles-femelles

Dites-moi, est-ce que la femelle choisit le mâle avant de copuler ? Par exemple, elle peut préférer un macho ou bien ne pas vouloir si sa tête ne lui revient pas, que sais-je ?...

"Figurez-vous que je n’ai jamais réfléchi à la question. Car enfin, le destin des abeilles est de laisser au monde la génération suivante et je suppose qu’aucun choix ne précède l’acte, ça doit se faire plus ou moins comme ça se trouve !"

Sans chasteté ni fidélité, alors ? Kayoko m’a regardée avec commisération. "Mais enfin, il n’y a que les hommes pour avoir des considérations morales ! Vous y êtes ? Il y a la reine des abeilles. Les mâles s’agglutinent autour. C’est tout. Inutile de chercher plus loin, l’ordre de la nature est simple."

Auteur: Inaba Mayumi

Info: La péninsule aux 24 saisons

[ reproduction ] [ méta-moteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

esprit slave

Le Russe est le produit de la soupe qu’il mange. Vous la connaissez, la soupe nationale, vous vous la rappelez avec horreur ; on y trouve de tout, du poisson, des légumes, des herbes, de la bière, de la crème aigre, de la glace, de la moutarde, que sais-je encore ? Des choses excellentes et des choses exécrables, on ne devine jamais ce qu’un coup de sonde va ramener de là. Ainsi de l’âme russe : c’est une chaudière où fermentent des ingrédients confus tristesse, folie, héroïsme, faiblesse, mysticisme et sens pratique vous en retirerez de tout au petit bonheur, et vous en retirerez toujours ce que vous attendiez le moins. Si vous saviez jusqu’où cette âme peut descendre ! Si vous saviez jusqu’où elle peut monter ! Et de quels bonds désordonnés !

Auteur: Eugène Marie Melchior de Vogüé

Info: Cœurs russes, Paris, A. Colin, 1893.

[ définition ] [ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peur créative

Beaucoup plus que le paradis, l’enfer se prête à une exploitation par l’imaginaire de l’homme. Autant l’embarras des artistes, des moralistes, des prédicateurs, est manifeste lorsqu’il s’agit d’évoquer les félicités éternelles dont peuvent jouir les purs esprits, autant ils sont prolixes et inventifs pour décrire les souffrances. C’est que, dans le cas du paradis, toute jouissance qui serait trop charnelle est jugée inconvenante et hors de propos, ce qui limite considérablement les possibilités. Les délices des élus donnent bien souvent l’impression d’un ennui mortel, et en dépit des efforts des prédicateurs, la vision béatifique est plutôt soporifique. 

L’avantage de l’enfer est que tous les débordements imaginatifs sont permis, puisque tous les supplices décrits ne sont que des images, toujours inférieures à la réalité, destinées à suggérer une souffrance en elle-même inimaginable.

Auteur: Minois Georges

Info: Que sais-je ? Histoire de l'enfer

[ extrapolation ] [ angoisse moteur ] [ géhenne ] [ douleur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cruauté

A l'un des derniers bals de l'Opéra, le prince de Conti prit de force une pauvre petite fille récemment arrivée de la province et toute jeune; il l'arracha d'à côté de sa mère, la plaça entre ses jambes, et tandis qu'il la tenait d'un bras, il lui appliqua cent soufflets et des chiquenaudes, qui lui firent sortir le sang du nez et de la bouche. La créature, qui ne lui avait jamais fait de mal, et qui ne le connaissait même pas, pleura à chaudes larmes ; mais il se mit à rire et dit. " Ne sais-je pas bien donner des cliquenaudes? " Tous ceux qui ont vu cela en ont eu pitié, cependant on n'a pas osé venir au- secours de la pauvre petite fille, car on craint d'avoir affaire à ce fou.

Auteur: Bavière Charlotte-Elisabeth de

Info: Correspondance

[ enfant ] [ méchanceté ] [ abus de pouvoir ] [ sadisme ]

 

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pétrification

La personne déprimée ne réagit plus. Elle n’a ni le désir, ni l’énergie de poursuivre ses activités habituelles. C’est l’apathie, l’immobilisme. Elle se sent vaincue. Le désespoir l’envahit. "A quoi bon, tout effort pour m’en sortir est vain, inutile ?" Une déception peut certes rendre triste, mais elle ne paralyse pas. S’il n’est que déçu, l’homme imaginé plus haut pourra raconter sa mésaventure, maugréer, s’emporter, lutter, chercher une autre place, ou examiner froidement la situation, que sais-je… En tout cas il pourra exprimer les sentiments qui tourbillonnent en lui, ce dont la personne déprimée est incapable. Notre déçu conserve l’éventail du choix : il pourra réfléchir à tête reposée, reconsidérer ses ambitions ou trouver d’autres moyens de les réaliser. Il n’a pas cette impression écrasante de désespoir, de fatalité. Ni son goût de vivre ni son énergie ne sont sérieusement battus en brèche.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 74

[ définie ] [ mutisme ] [ laisser-aller ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson