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enfantement

Il existe peu d’expériences physiques plus intenses, plus intimes et révélatrices que le sont l’acte sexuel, la mort et l’accouchement. Et si la fiction offre un nombre incalculable de saisissantes scènes de sexe ou de trépas, je n’en ai pas trouvé beaucoup qui rendent compte de la souffrance, de la passion et des défis bouleversants d’une naissance.

Auteur: Hegland Jean

Info: Apaiser nos tempêtes

[ triade ] [ existence ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

successeur

[…] votre personne m’a rempli de confiance en l’avenir, je sais à présent que je suis remplaçable comme tout autre, et je ne souhaite pas d’autre et de meilleur continuateur que vous pour achever mon travail, tel que j’ai fait votre connaissance. Je suis sûr que vous ne laisserez pas le travail en plan, car vous y avez regardé trop profondément et trouvé vous-même combien nos choses sont saisissantes, combien elles mènent loin et combien, véritablement, elles sont belles. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: Après sa rencontre avec Jung, dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 1 : 1906-1909", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, page 73, lettre du 7 avril 1907

[ éloge ] [ disciple ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

La nuit qui suivit, contrairement aux précédentes, je dormis d'un sommeil profond, chargé de longs rêves denses et énigmatiques. Ma traître cervelle concocta un mélange de Vasseur et de Zarian, une sorte de dieu qui avait les manières de Marcello Mastroianni et de Woody Allen réunis. Quand je me réveillai, j'avais les jambes moites et l'impression d'avoir vécu l'orgasme du siècle sans pouvoir m'en souvenir. Le sang battait dans ma tête, et j'avais le sentiment de pouvoir localiser les images dans les circonvolutions de mon cerveau, tant elles avaient été saisissantes.

Auteur: Larue Monique

Info: Copies conformes

[ onirisme ]

 

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extraterrestre

Il se pourrait que les Ovnis et autres ETs nous observent afin de voir jusqu'où la création trouve des solutions "internes" dans un biotope particulier et peut-être pour en tirer profit. N'avons nous pas réalisés nos découvertes les plus saisissantes en copiant la nature. Nos observateurs aliènes pourraient donc espérer découvrir quelque "nouveau truc" dans notre milieu terrestre. Je dis cela en supputant bien sûr que nous ayons affaire à des êtres de chair et d'esprit... et pas à une sorte civilisation synthétique, stade suivant de l'évolution des machines, qui, comme dans Matrix, aurait pris le pas sur la vie organique et son instabilité chronique.

Auteur: Mg

Info: 1er juin 2009

[ spéculation ]

 

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ressentiment

La haine est si séduisante. Les paroles les plus saisissantes figurent dans son registre. Les sagas islandaises, chargées de la haine secrète du poète, étaient tellement belles. Quand la corde de l'arc de Gunnar se brisa, Gunnar dit à Hallgerd:

"- Prends deux boucles de tes cheveux et avec ma mère tresse une corde pour mon arc.

"- Qu'est-ce qui est en jeu? demanda Hallgerd.

"- Ma vie dit Gunnar.

"- Alors je me souviendrai bien de la gifle que tu m'as donnée, dit Hallgerd.

"- Un instant plus tard, Gunnar était tombé."

La saga de la haine est toujours belle. Du fond des millénaires, les drames de la haine brillaient d'un incomparable éclat. Pourquoi?

Auteur: Martinson Harry

Info: Les orties fleurissent

[ historique ] [ rancoeur ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aliénation

L’une des marques du discours des postmodernes qui "veulent notre bien" (Macron, Biden...) est l’infantilisation de leur auditoire virtuel...

Dans son livre intitulé Comment le capitalisme nous infantilise (Paris, Fayard, 2007) l’ancien conseiller de Bill Clinton, Benjamin Barber, décrivant le passage du capitalisme productiviste au capitalisme consumériste, reprend l’illustration de ‪Max Weber‬ sur "la cage d’acier de la modernité" pour dire qu’à celle-ci s’est substitué un "piège à singe" qu’il décrit ainsi: "Une petite boîte contenant une grosse noix est fixée à un poteau solidement planté. On ne peut attraper la noix que par un unique petit trou dans la boîte, conçu pour laisser la passer la patte tendue de l’animal. Il est assez facile pour le singe d’entrer sa patte dans la boîte, mais, une fois la noix saisie, il ne peut plus la retirer. Il est bien sûr évident pour tout le monde (sauf pour le singe) qu’il lui suffit pour se libérer de lâcher son trophée. Néanmoins d’habiles chasseurs ont découvert qu’ils pouvaient ainsi conserver leur proie pendant des heures, voire des jours entiers, car le singe ne lâchera pas la noix. Il préférera mourir (et meurt souvent)."

Ne tient-on pas là une illustration des plus saisissantes de l’attachement immodéré à une jouissance ruineuse, et cependant inaccessible en tant que concept pour celui qui, vivant dans un langage appauvri est privé de parole, comme en témoigne chaque jour l’emprise du Discours Capitaliste (acception lacanienne) sur le sujet postmoderne?

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 30.01.2021

[ prison des représentations ] [ impasse ] [ carcan du discours dominant ] [ politiquement correct ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépendance

Trop de stimulis et un cerveau humain incapable d'y répondre : comment le porno devient une véritable addiction
À la fin de l’année 2017, le premier salon de pornographie en réalité virtuelle au Japon a été submergé par le nombre de visiteurs qui se pressaient à l’entrée, dans un pays où un homme sur deux de moins de 30 ans n’a jamais eu de rapport sexuel réel. Les foules de visiteurs s’agglutinant dans les rues dans l’espoir de pénétrer dans le salon ont révélé tout l’attrait que revêt le sexe virtuel hyper-réaliste pour les hommes en prise directe avec la technologie numérique. Il ne fait guère de doute que ces interfaces virtuelles seront le prochain mode de consommation de sexe à l’échelle planétaire.

En voyant les reportages consacrés à ce type d’événements, on se trouve brutalement confronté avec les images saisissantes d’un jeune cadre célibataire japonais en jean et baskets en train de copuler avec un fragment d’effigie de femme en plastique reliée à des capteurs retransmettant ses mouvements à une interface informatique, laquelle projette une représentation idéalisée de sa partenaire dans son casque 3D. On a le sentiment frappant d’une transposition de l’expérience d’Olds et Milner à l’être humain. Avec la consommation de masse du sexe, nous nous retrouvons ainsi dans la même situation qu’un mangeur du paléolithique qui ferait face, brusquement, à l’abondance de nourriture dégorgeant de nos supermarchés et des fast-foods de nos grandes métropoles. Le problème n’est plus la quantité. Le problème est de s’arrêter. Mais les structures profondes de notre cerveau qui fonctionnent à grand renfort de dopamine ne possèdent pas de fonction stop. Le citoyen du troisième millénaire ne découvre le problème que lorsqu’il commence à souffrir de troubles sexuels, de dysphorie ou d’addiction sexuelle, dus à la consommation excessive de sexe virtuel, puisque les troubles de l’érection ont doublé au cours de la dernière décennie, de façon parallèle à l’essor de la pornographie sur Internet.

En 2016 a été publiée la première étude d’imagerie cérébrale sur l’addiction à la pornographie sur Internet. Ce qu’elle montrait était édifiant : non seulement le visionnage des vidéos activait le striatum ventral (où se trouve notamment le fameux noyau accumbens), mais le niveau d’activité de ce striatum permettait de prédire si une personne donnée allait être modérément ou gravement touchée par les symptômes d’addiction à la pornographie sur le Web, comme le caractère envahissant du comportement, l’impossibilité de maîtriser son envie de surfer sur les sites pornographiques, le besoin d’augmenter les doses (phénomène de tolérance), les symptômes de manque en cas d’impossibilité d’y accéder, la perte de sensibilité aux stimulations sexuelles, les dysfonctions érectiles et les conséquences adverses sur le plan relationnel, que ce soit sur le couple ou les relations sociales en général.

Savoir pourquoi notre striatum est incapable de se modérer est une question fondamentale dont vont dépendre certains des grands enjeux de nos sociétés et de notre planète. Car si environ 35 % du trafic Internet est consacré à des visionnages de vidéos pornographiques, cela signifie rien de moins que l’impact de l’appétit sexuel de nos striatums sur la planète Terre est de 150 millions de tonnes de dioxyde de carbone émises dans l’atmosphère chaque année, soit entre un cinquième et un tiers des émissions de gaz à effet de serre dues au trafic aérien. Selon certains analystes comme Anders Andrae, de l’université de Göteborg en Suède, les technologies de la communication pourraient représenter plus de la moitié de la consommation globale d’électricité à l’échelle de la planète en 2030. Sans le savoir, nous sommes comme les rats de James Olds et Peter Milner dans une cage munie d’un levier que nous pouvons actionner sans fin, sans réfléchir au fait que ce geste quotidien prépare une montée des océans qui engloutira des millions d’habitations dans les années à venir.

Auteur: Bohler Sébastien

Info: Internet, critique et extraits du livre de S Bohler, "Le bug humain, Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher" aux éditions Robert Laffont. https://www.atlantico.fr

[ virtualisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel