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souffrance

Ne pas fréquenter ceux qui vous sont chers, ni ceux qui ne vous sont pas chers. Ne pas voir ceux qui sont chers et voir ceux qui ne sont pas chers, tout est également douloureux.

Auteur: Bouddha

Info: Dans le "Dhammapada" traduit par le centre des études dharmiques de Gretz, page 129

[ affliction ] [ samsara ] [ solitude ]

 

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samsara

Les êtres qui ne se sont pas rachetés durant leur karma terrestre ne sont pas autorisés, après la mort astrale, à aller vers la haute sphère causale des idées cosmiques, mais doivent faire des allers-retours entre monde physique et astral.

Auteur: Yukteswar Giri Sri

Info:

[ cul-de-sac ] [ inconscience ]

 

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Zen

Le samsara, [...] c'est l'esprit affligé et obscurci par d'innombrables constructions mentales, vacillant tel l'éclair dans la tempête, et recouvert par la souillure tenace de l'attachement et des autres passions. L'excellent nirvana, lui, est lumineux et libre de toute construction mentale, Débarrassé de la souillure de l'attachement et des autres passions.

Auteur: Anangavajra

Info: 700, Prajopayaviniscayasiddhi, IV section : la contemplation de la Réalité, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.298

[ bipolarité ]

 

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unicité

L'accomplissement du non-soi ne sera jamais conçu comme l'annihilation réciproque d'un moi et d'un toi mais plutôt comme l'intimité d'une rencontre où le moi ne fera pas naître un toi mais en permettra l'éclosion sans souillure comme non-dualité.
Il n'y a rien entre le corps et l'esprit, rien entre la pratique et la réalisation, rien entre le je et le tu, rien entre le samsara et le nirvâna.

Auteur: Internet

Info: Dans le Sutra de la Liberté inconcevable

[ spiritualité ]

 
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détachement

A vrai dire, des projets, tu en fais, mais il te répugne de les exécuter. Plus tu en médites un, plus, quand tu l'abandonnes, tu éprouves un bien-être qui peut se hausser jusqu'à l'extase.
Le projet, conséquence du non-savoir, tout le monde y vit et en vit : obnubilation métaphysique aux dimensions de l'Espèce. Pour le désobnubilé, le devenir, et à plus forte raison, tout acte qui s'y insère, n'est que leurre, que duperie génératrice de dégoût ou d'épouvante.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Le mauvais démiurge"

[ samsara ] [ activité ]

 

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symbolisme

Le jeu de l’oie, qui date du XVIe siècle (François de Médicis en avait envoyé un en cadeau à Philippe II d’Espagne) mais dont la forme en spirale et les différents éléments qui le composent – labyrinthe, puits, pont, prison, mort – rappellent le parcours initiatique, a plusieurs fois été comparé à l’image du samsara en Inde, roue de la naissance et de la mort, dont la victoire est l’extinction des réincarnations dans un cycle temporel. […]
Chaque partie, les règles sont les mêmes, mais n’augurent rien de notre résultat, puisque, en outre, nous ne jouons pas au jeu du Démiurge, mais contre celui-ci. Nous jouons pour sortir de son samsara pourri.

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Dans "Sycomore sickamour", pages 131-132

[ jeu de société ]

 

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Saijôjô zen

Dans le Zen, l'éveil est de nature dynamique. Cela signifie qu'il commence avec une expérience subite, à la fois visionnaire et sapientiale – kenshô (見性), dont le sens littéral est "voir dans sa vraie nature" –, et qu'il se poursuit avec la pratique désormais éclairée par kenshô. En d'autres termes, kenshô est une sorte de lampe qui éclaire le pratiquant sur la voie, jusqu'à la libération finale. Kenshô n'est donc pas une expérience libératrice, au sens strict. Car seule la libération finale (du Samsara) est le but. Or, pas plus qu'une lampe – qui n'est qu'un outil pour éclairer un chemin obscur – ne peut être le but du chemin lui-même, kenshô n'est donc pas le but de la pratique. Mais sauf à errer en aveugle sur le chemin, kenshô est indispensable pour être sûr de ne pas s'égarer.

Auteur: Dumè Antoni

Info: https://voirsavraienature.blogspot.com/2019/10/notion-deveil-dans-le-zen-1ere-partie.html?

[ dévoilement ] [ quête ]

 
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vacuité

La volonté, dans le Zen, est l'équivalent de la nature de Bouddha. Ce point est très mal compris. En effet, la volonté est régulièrement confondue avec le désir égotique, l'un des douze liens interdépendants qui enchaînent l'homme en samsara. Et de fait, en corollaire, certains zenistes font l'éloge de la philosophie du "non-agir" (wu-wei en chinois), comme si celle-ci était la voie du Zen. Or, outre que wu-wei est une pratique taoïste, l'inaction est tout à fait contraire à la pratique et à l'esprit du Zen.

Encore faut-il comprendre ce qu'est l'action, et plus précisément l'Action juste. L'Action juste est l'activité du Bouddha. Cette activité prend donc sa source dans sa nature de Bouddha et ne peut donc être une activité égotique. Penser le contraire revient encore, bien qu'on s'en défende, à croire à l'existence d'un ego. Or, la base du Zen est l'anatman, c'est-à-dire l'absence d'existence en soi d'un ego ou d'un esprit ou encore d'une âme. Comment, ce qui n'a aucune existence en soi pourrait-il décider, agir, et même penser ? C'est absurde.

Auteur: Dumè Antoni

Info: Publication facebook du 23.02.19

[ non-dualité ] [ allocentrisme ]

 

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libération

Là où je pense que l’enseignement du Bouddha, tel que préservé dans la tradition Theravada, surpasse toutes les autres tentatives pour résoudre les dilemmes spirituels de l’humanité, c’est dans son refus persistant de sacrifier la réalité pour l’unité. Le Dhamma du Bouddha ne nous dirige pas vers un absolu global dans lequel les tensions de l’existence quotidienne se dissolvent dans une unité métaphysique ou un vide insondable. Il nous dirige plutôt vers la réalité comme dernière sphère de compréhension, vers les choses telles qu’elles sont réellement (yathabhuta). Par-dessus tout, il nous indique les Quatre Nobles Vérités de la souffrance, de son origine, de sa cessation, et du chemin conduisant à sa cessation comme la proclamation libératrice des choses telles qu’elles sont. Ces quatre vérités, déclare le Bouddha, sont des nobles vérités, et ce qui en fait la noblesse est précisément qu’elles sont réelles, indéfectibles et invariables (tatha, avitatha, anannatha). C’est l’incapacité à faire face à la réalité de ces vérités qui nous a fait errer pendant si longtemps dans le long cours du samsara. C’est en pénétrant ces vérités telles qu’elles sont que l’on peut parvenir à la véritable réalisation de la quête spirituelle : mettre fin à la souffrance.

Auteur: Bhikkhu Bodhi

Info: Dans “Dhamma et non-dualité”, traduit par Alain Durel, https://linactuelle.fr/index.php/2019/12/30/bhikkhu-bhodi-bouddhisme-theravada-dualite/

[ bouddhisme ] [ anti-métaphysique ] [ acceptation ]

 
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spiritualité

En Indonésie, il y a le Temple de Borobodur. Sous le regard de bouddhas assis, abrités dans des niches puis dans des stupas en forme de cloche, le pèlerin parcourt en montant 3 kilomètres de corridors et d’escaliers au long desquels des bas-reliefs dépeignent, de manière détaillée et imagée, les grandes étapes du cheminement spirituel. Le soubassement carré, symbolisant la terre, représente le monde du désir, celui où nous vivons ici et maintenant, séduits par toutes sortes de distractions. On traverse, au fil des cinq terrasses suivantes, également carrées, le rupadhatu, le monde de la forme, et les cinq premiers stades conduisant à l’éveil. En gravissant les trois plateformes circulaires et concentriques, symbolisant le ciel, on progresse vers l’arupadhatu, le monde sans forme, qu’atteignent les êtres pleinement éveillés, les bouddhas. Leurs statues, à ces niveaux, contemplent sereinement les collines environnantes par les ouvertures des stupas. Chaque bouddha est représenté dans une posture qui lui est propre et faisant un geste de la main, ou mudra, caractéristique.
Le stupa principal, couronnant le sommet, couvre deux chambres vides, les seuls espaces intérieurs de tout le monument. Ces derniers abritaient-ils des statues de Bouddha ou des reliques sacrées qui ont été pillées, ou symbolisent-il la vacuité du nirvana et la libération ultime du cycle de renaissance et de mort, le samsara, où sont piégés les êtres sensibles, tant qu’ils n’atteignent pas la bouddhéité ? Quoi qu’il en soit, Borobudur, vu du ciel, apparaît bien comme un mandala, une représentation bouddhique de l’Univers.
Certains résument parfois ainsi sa partie sommitale.
"Dans le cercle chaque stupa présente un Bouddha avec un signe distinctif différent. Le Stupa central, vide, symbolise la perfection. Qui n'est pas de ce monde."

Auteur: Internet

Info: Compilé par Mg

[ monument historique ] [ impossibilité ]

 
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