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être humain

Le moral d'un homme est comme la fumée, un rien l'emporte d'un côté ou de l'autre et au bout du compte il s'étiole et se perd dans la folie.

Auteur: Sansal Boualem

Info: Le village de l'Allemand ou le journal des frères Schiller

[ instable ] [ fragile ]

 

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gamberge

Des propos décousus, des rencontres par effet du hasard se transforment en preuves de la dernière évidence aux yeux de l'homme à imagination s'il a quelque feu dans le coeur.

Auteur: Schiller Friedrich von

Info:

[ parano ] [ interprétation ] [ signes ]

 

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romantisme

Schiller distinguait au XVIIIème siècle deux façons de ne pas être humain : être "sauvage", pris dans la spontanéité sans règles et sans valeurs du pur sentiment, ou être "barbare", étouffant ses sentiments sous l'implacable calcul de la raison abstraite. Et Schiller voyait dans l'émotion esthétique le seul moyen d'être sensible et rationnel à l'infini sans se contredire.

Auteur: Jouary Jean-Paul

Info: à propos de Nelson Mandela

[ chiasme ] [ inhumanité ]

 

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indépendance

Becker, observant la mine glaciale des autres : "Antigone représente donc, si je vous comprends bien, le droit de la personne, de l'individu face à l'État?"
Schramm : "Le droit politique de l'opprimé contre le tyran. Et Sophocle prend son parti. Si la pièce est tellement célèbre, c'est parce que c'est, comme le Guillaume Tell de Schiller, une oeuvre qui traite de la liberté politique."

Auteur: Döblin Alfred

Info: Novembre 1918, une révolution allemande, Tome 4 : Karl&Rosa

[ historique ] [ littérature ]

 

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anti-monadisme

L’homme qui n’est plus lié, par son activité professionnelle, qu’à un petit fragment isolé du Tout, ne se donne qu’une formation fragmentaire ; n’ayant éternellement dans l’oreille que le bruit monotone de la roue qu’il fait tourner, il ne développe jamais l’harmonie de son être, et, au lieu d’imprimer à sa nature la marque de l’humanité, il n’est plus qu’un reflet de sa profession, de sa science. 

Auteur: Schiller Friedrich von

Info: Lettres sur l’éducation esthétique, p.107-109

[ spécialisation ] [ utopie socialiste ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anthropocentrisme

Tu t’imagines connaître la nature parce que tu lis dans ses œuvres ce que tu y as inscrit toi-même, parce que tu ranges en groupes méthodiques ses beautés, parce que tu as tracé tes mesures sur l’espace du fini. Ainsi l’astronome, pour promener plus facilement ses regards à travers l’espace azuré, représente le ciel par des figures, réunit à la fois des planètes séparées par de longues distances. Mais connaît-il l’accord mystérieux des sphères parce qu’il les voit représentées sur son globe artificiel ?

Auteur: Schiller Friedrich von

Info:

[ projection structurelle ] [ connaissances déterminées ] [ limites ] [ inconnaissable ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Shakespeare

Le mal de notre littérature dramatique c'est la formidable différence qu'il existe entre l'intelligence et la sagesse. Là où les auteurs allemands se mirent à penser, Hebbel par exemple, ou auparavant déjà Schiller, ils commencèrent à construire. Shakespeare lui n'a pas besoin de penser. Il n'a pas besoin de construire. Chez lui, c'est le spectateur qui construit. Shakespeare ne modifie pas au second acte le cours d'une destinée pour rendre le cinquième acte possible. Tout chez lui se termine naturellement. Dans l'incohérence des actes de Shakespeare, on reconnaît l'incohérence d'une destinée humaine telle que la rapporte un homme qui n'a pas intérêt à l'ordonner pour soutenir à l'aide d'un argument qui n'est pas tiré de la vie réelle, une idée qui ne peut être qu'un préjugé. Il n'est rien de plus sot que de représenter Shakespeare de façon qu'il soit clair. Il est par nature obscur. Il est la matière, le donné immédiat.

Auteur: Brecht Bertolt

Info: Ecrits sur le théâtre

 

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destin personnel

[...] un homme comme moi ne peut vivre sans marotte, sans passion dominante, sans un tyran, pour parler comme Schiller, tel celui qui est devenu le mien. Désormais, à mon tour, je ne connais à son service aucune mesure. Il s’agit de la psychologie, depuis toujours le but qui me fait signe de loin, et qui maintenant, depuis que j’ai rencontré les névroses, s’est rapproché d’autant. Deux desseins me tourmentent : examiner quelle forme prend la doctrine du fonctionnement du psychique quand on introduit le point de vue quantitatif, une sorte d’économie de la force nerveuse, et, deuxièmement, dégager de la psychopathologie un gain pour la psychologie normale. [...] C’est à un tel travail que j’ai consacré, au cours de ces dernières semaines, chaque minute que j’avais de libre, j’ai ainsi passé une partie de mes nuits, de onze heures à deux heures, à élaborer des fantaisies, traduire et deviner, et je m’arrêtais seulement lorsque j’étais tombé quelque part sur un absurdum, ou lorsque je m’étais vraiment et sérieusement surmené au point de ne plus trouver en moi d’intérêt pour l’activité médicale quotidienne.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 25 mai 1895, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ découverte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bizarreries

Pour en revenir à l'abondance des manies chez les créateurs et pour n'en citer que quelques unes en guise d'apéritif, je dirai que Kafka, en plus de mâcher 32 fois chaque bouchée, faisait de la gymnastique nu devant la fenêtre ouverte par un froid de canard ; Socrate portait toujours le même vêtement, marchait nu-pieds et dansait tout seul ; Proust s'est mis un jour au lit et n'en est plus sorti (et Valle-Inclan et l'Uruguayen Juan Carlos Onetti, parmi bien d'autres, ont fait la même chose) ; Agatha Christie écrivait dans sa baignoire; Rousseau était masochiste et exhibitionniste; Freud avait peur des trains; Hitchcock, des oeufs; Napoléon, des chats; et la jeune écrivaien colombienne Amalia Andrade, chez qui j'ai pris les trois derniers exemples de phobie, avait peur dans son enfance que des arbres lui poussent à l'intérieur du corps si elle avalait une graine. (...) Rudyard Kipling ne pouvait écrire qu'avec de l'encre très noire, au point que le noir bleuté lui semblait déjà une " aberration". Schiller mettait des pommes gâtées dans le tiroir de son bureau, car il avait besoin de humer la nourriture pour écrire*. Dans ses vieux jours Isaak Dinesen mangeait uniquement des huitres et du raisin blanc avec quelques asperges. Stefan Zweig collectionnait compulsivement les autographe et envoyait trois ou quatre lettres par jour à ses personnalités favorites pour leur demander une signature...

Auteur: Montero Rosa

Info: Le danger de ne pas être folle, pp 15,16. *Amélie Nothomb a une marotte similaire (note de mg)

[ insolites ] [ écrivains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

Dans mes conférences et mes conversations, j'ai toujours subordonné mon pragmatisme à ce que j'ai appelé l'anthropomorphisme, au sein duquel trois propositions sont proéminentes (je les énonce volontairement de façon vague pour aller vite).
1. Les facultés de l'homme, comme celles de n'importe quel animal, sont assez bien adaptées aux besoins de sa vie ; et d'une manière générale il est suffisamment immergé et submergé dans les conceptions du pragmatique (je ne dis pas du pratique) qu'aucune conception, directe ou indirecte, ne peut être conçue d'une perspective extérieure, et ces mots mêmes que j'écris, avec toutes les autres affirmations et négations sur les "limites de la connaissance humaine" n'ont pas beaucoup de sens, sauf dans la mesure où ils se prétendent incompétents les uns par rapport aux autres. Mais par la même, leur seul sens, le "déni" des limites est la règle d'or.
2. "L'homme n'a atteint aucune connaissance qui ne soit ni mécanique ni anthropologique." (Studies in Logic, 1882, p. 181). Ses idéaux les moins imparfaits doivent donc prendre forme humaine ; et sa compréhension la moins fausse de ce qui se cache derrière l'Univers est le théisme - ou plutôt une religion théiste.
3. Les instincts humains doivent être implicitement reconnus dans leur propre sphère. "Toute connaissance humaine, jusqu'aux plus hautes sphères de la science, n'est que le développement de son instinct animal inné" (Ibid.). Mais il est possible que la raison se trompe plus souvent qu'elle ne le devrait.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Letters to F. C. S. Schiller, 23.05.1905

[ limitation ] [ point de vue humain ] [ langage quête ]

 

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Ajouté à la BD par miguel