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incompréhensible

L’évolution n’a aucun sens… une énorme machine idiote qui pond des améliorations microscopiques à un bout et crache des cadavres par milliards à l’autre bout.

Auteur: Egan Greg

Info: Téranésie

 

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Ajouté à la BD par miguel

vérité parcellaire

L’idole reste en un sens un symbole, puisqu’elle est un concept surchargé de sens… Mais l’idole cristallise l’attention sur un seul élément sémique du symbole : le serpent comme pouvoir guérisseur, le Temple comme lieu de sécurité, le Sacrifice comme moyen de se concilier les faveurs divines. L’idole tue en fait la plurivocité symbolique. Elle ne permet plus qu’une circulation de sens s’opère entre plusieurs niveaux du sens. L’idole occulte le symbole.

Auteur: Gabus Jean-Paul

Info: Critique du discours théologique, 1977

[ fixation stéréotypique ] [ fascination spirituelle ] [ focalisation aveugle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

générations

Dans un collège de Cholet, un ancien résistant évoque sa captivité à Dachau, et notamment les expériences médicales que les nazis y pratiquaient sur les détenus ; les élèves ricanent, baillent, consultent leurs téléphones mobiles, à ce point entrés dans la post-histoire qu'ils ne savent plus où ils se trouvent ni, probablement, qui ils sont, incapables de mesurer, d'écouter, de regarder, de se représenter le passé autrement que par les images autorisées. Numérisation de la pensée. Faillite de la transmission. Vieillesse du sens…

Auteur: Millet Richard

Info: Dans "Solitude du témoin", page 123

[ désintérêt ] [ incommunicable ] [ décalage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Peut-être était-ce l’alcool, peut-être était-ce la vérité, peut-être ne voulais-je pas que les choses deviennent trop abstraites, mais j’eus l’impression que je devais le dire, parce que c’était le moment, parce qu’il m’apparut soudain que c’était pour cela que j’étais venu, pour lui dire : "Tu es la seule personne à qui j’aimerais dire adieu quand je mourrai, parce que seulement alors cette chose que j’appelle ma vie aura un sens… Et si j’apprenais que tu étais mort, ma vie telle que je la connais, le moi qui te parle maintenant, cesserait d’exister."

Auteur: Aciman André

Info: Appelle-moi par ton nom

[ absolu ]

 

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croyances

il y a trois grandes questions qui sont hors science, non pas provisoirement du fait d’une lacune de savoir, mais définitivement par définition des termes qui les constituent : l’Origine ultime de l’univers, sa Fin ultime et, du coup, son Sens….. Ce sont de vraies questions mais sans réponses vraies sur le plan du savoir. Elles peuvent donc légitimement donner lieu à des croyances ou à des interprétations religieuses ou métaphysiques, mais à conditions qu’elles se sachent telles et n’empiètent pas sur la savoir scientifique. C’est ainsi que l’on peut faire l’hypothèse d’un sens divin de l’évolution et y croire, en affirmant que si l’homme est bien issu de la nature, c’est un Dieu qui est à l’origine de cette nature : je n’ai pas les moyens de récuser cette hypothèse et de démontrer qu’elle est fausse. Mais, il ne faut pas que cette addition divine se paie de la moindre soustraction scientifique et il faut aussi qu’elle se pense comme une simple interprétation,…..qui s’ajoute à la science et lui demeure extérieure.

Auteur: Brosseau Olivier

Info: Créationnismes (les) : Une menace pour la société française ?

[ pragmatisme ] [ mystère ] [ triade ]

 

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besoin de transcendance

A leur parler, on ressent souvent qu’il y a en un déprimé un grand virage non encore négocié, ainsi que l’attente d’un basculement radical de valeurs, avec un appel fervent envers une autre forme de vie. En attendant, les déprimés sont de la nuit, et dans la nuit. Mais tous ceux qui désirent atteindre une manière nouvelle doivent passer par la nuit et par l’obscur. On appelle cela parfois : la traversée du désert, la nuit des sens. Et on pourrait également appeler la dépression : la nuit du Sens.
Au commencement de toute rénovation de l’esprit et de l’âme, se trouve la "mort", qui est le détachement et l’arrachement ultimes des anciennes visions, des anciennes valeurs, des anciennes façons de vivre. C’est l’arrachement de l’absurde et du non-sens, comme on arracherait une vieille peau. C’est la mue de l’âme. Mais tant que les lumières nouvelles n’ont pas jailli, cet abandon des choses anciennes est ressenti comme une nuit. Car l’être humain ne peut approcher son "noyau* profond qu’après avoir rejeté ce qui n’’est pas essentiel pour lui, et que ne correspond pas à son organisation et son ordre intérieurs.
L’alchimie passe, elle aussi, par la nuit. Après le mariage du souffre et du mercure, apparaît la couleur noire. C’est la phase de "putréfaction", mais aussi de promesse. Puis la pierre devient progressivement blanche ; c’est la résurrection. La matière noire renaît, perd de sa noirceur, jusqu’à atteindre le rouge de la rubification, que l’on peut symboliser par un jeune roi couronné. Ainsi, "l’or philosophal" se trouve enclos dans le noir de l’âme, et dans la promesse de la nuit du Sens…
On a tendance à cloisonner le déprimé dans l’ "anormal". Mais est-ce aussi anormal qu’on voudrait le dire ? Et anormal par rapport à quoi ? Par rapport à la vie courante ? C’est-à-dire ? N’existe-t-il pas un "endroit" de cet "envers" qui est le sien ? Et cet envers sur lequel il marche ne marque-t-il pas une frontière entre ce qu’il parait être pour l’instant et l’appel qui se trouve en lui ? Posons même la question : paradoxalement, n’est-il pas plus profondément normal que la plupart des gens dits normaux ?
La dépression fait songer à ces états de personnes ayant frôlé la mort et qui en reviennent en décrivant des images de tunnel au bout duquel se trouvaient d’intenses lumières. Cependant, en cloisonnant les déprimés dans l’anormal, on les étiquette, on les bourre de médicaments. Mais on ignore qu’il y a en eux "autre chose", qui n’est deviné que d’eux seuls. Qu’il y a en eux un profond secret, et un mystère central. Alors, ne faut-il pas retourner, faire basculer, la notion de dépression ? Comme on doit le faire avec tant de choses ? Au lieu de se trouver "en-bas", ils sont probablement, au contraire, proches d’un "en-haut" qu’ils ne peuvent temporairement atteindre. En attendant, leur nuit est un retour au sein maternel…
Cette "anormalité" de la dépression ne serait-elle pas le chemin vers une supra-normalité ? Ne serait-il pas une démarche vers un "quelque chose" que la plupart ignorent ? Dit autrement : la dépression n’est-elle pas le canal, le tunnel vers une lumière, et vers une haute valeur ignorée ou refoulée chez la plupart ?

Auteur: Daco Pierre

Info: Dans "Psychologie et liberté intérieure"

[ nouveau regard ] [ adéquation au monde ] [ toucher le fond ]

 
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