poème
Chère enfant, ne vois-tu pas
Que tout ce que nous voyons
N'est qu'un reflet, n'est qu'une ombre
De ce qui est invisible à nos yeux ?
Chère enfant, n'entends-tu pas
Que le fracas de la vie quotidienne
N'est que l'écho déformé
Des harmonies triomphantes ?
Chère enfant, ne sens-tu pas
Que seul importe sur terre
Ce qu'un coeur dit à un coeur
Dans un message silencieux ?
Auteur:
Soloviev Vladimir
Années: 1853 - 1900
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et poète
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
Poésie de 1892, traduite par Nikita Struve
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réalité
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illusion
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déclaration d'amour
Ne vois-tu pas, ô mon Amie,
Que ce qui nous est accessible
N'est qu'un pâle reflet émis
Par ce qui demeure invisible.
N'entends-tu pas, ô bien-aimée,
Que le bruit vain de l'existence
N'est qu'une rumeur déformée,
Un faible écho d'accords intenses.
Ne sens-tu pas, mon ange aimé,
Que seul importe sur la terre
Ce que, dans un salut muet,
Se confient deux âmes sincères.
Auteur:
Soloviev Vladimir
Années: 1853 - 1900
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et poète
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
Autre traduction, auteur inconnu, laissée pour donner un exemple des différences lors d'une transposition poétique.
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vie
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émergence
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dualité
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poème
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