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moi

Je sentais que j'étais né pour d'autres choses, que je visais d'autres fins. Ce n'était pas ambition de ma part ; ce n'était pas vanité, mais orgueil, tout bonnement orgueil, orgueil diabolique, orgueil divin. Je voulais être véritablement grand, épique, démesuré ; je voulais accomplir quelque chose de gigantesque, d'inouï, qui changerait la face de la terre et le coeur des hommes.

Auteur: Papini Giovanni

Info: Un homme fini

[ égoïsme ] [ ambition ] [ mégalo ]

 

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introspection

Cette histoire m'avait laissé un goût amer. Je me sentais enveloppé dans une atmosphère viciée par la haine, la vengeance et la corruption... Désormais, j'étais condamné à ce monde-là : une jungle où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des animaux. Je m'étais engagé dans un chemin du côté le plus sombre de la vie... au milieu duquel je marche encore.

Auteur: Canales Juan Diaz

Info: Blacksad, tome 1, Quelque part entre les ombres

[ déprime ] [ crapule ] [ auto-évaluation ]

 

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présence divine

Je voyais mon Dieu et je le sentais tout près de moi. J’entendais sa voix, et tout ceci beaucoup mieux qu’avec les sens corporels. En effet, il aurait bien pu me distraire de l’impression des sens, mais je ne pouvais opposer aucun empêchement à ces autres sensations, qui m’étaient imposées d’une manière irrésistible. Quand j’étais seule, je n’osais m’asseoir à cause de la présence de cette Majesté.

Auteur: Alacoque Marguerite-Marie

Info:

[ don de contemplation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prière

Parfois tout était trop difficile et alors c'est chaque fois la même phrase qui me venait. Elle déboulait sans crier gare, pulsant à l'intérieur de ma tête : Seigneur, Seigneur, pourquoi m'as-tu abandonnée ? Pourquoi elle ? Je pensais avoir perdu depuis des années tout rapport au religieux. A qui m'adressais-je donc ainsi lorsque je me sentais sur le point de sombrer, intimement convaincue que quelqu'un, quelque part, m’entendait ?

Auteur: Tardieu Laurence

Info: D'une aube à l'autre, p 11

[ soliloque ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

apparence

Inconsciemment, la comparaison se faisait en moi, entre l'élégance et le raffinement des citadins, et la simple rusticité des gens de chez nous. J'estimais ceux-ci, je m'étonnais des autres. Je sentais vaguement qu'il y avait, chez nos campagnards, plus de solidité, de bonté, de jugement et d'intégrité ; mais les cheveux bouclés, les lèvres peintes, les cils taillés, les doigts fins et les ongles polis de Marthe m'avaient séduit.

Auteur: Harvey Jean-Charles

Info: Les demi-civilisés

[ ville ] [ attirance ]

 

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paliers

C'était donc ça, boire. Encore une étape dans ma vie. Ça et le sexe, je pouvais maintenant les ranger dans une sorte de boîte à souvenirs. "Étapes franchies". Ça tinterait comme mes dents de lait dans la vieille boîte de tabac Copenhagen de Papa. Expériences vécues. C'était amusant, mais plus je faisais les choses – comme embrasser Justin Haven devant tout le monde -, plus je me sentais vide.

Auteur: Fromm Pete

Info: Lucy in the sky

[ existence ] [ insatisfaction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre

Nous sommes restées assises l'une en face de l'autre à sa table en cuivre et nous avons bavardé. Ou plutôt, nous avons parlé à tue-tête pour couvrir le vacarme croissant des tirs d'artillerie. Mme Golz, d'une voix cassée :" Quelles belles fleurs, quelles fleurs magnifiques...", et les larmes coulaient sur son visage. Moi aussi je me sentais horriblement mal. Maintenant la beauté fait mal. Tellement la mort nous emplit.

Auteur: Enzensberger Hans Magnus

Info: Une femme à Berlin : journal, 20 avril-22 juin 1945

[ défaite ] [ invasion ]

 

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masque

J'ai continué. J'ai fait semblant d'être un enfant. Je savais que je jouais la comédie, que je n'étais pas la personne que je montrais. Je bâtissais sans malice une fiction, afin de pouvoir apparaître tel que les autres enfants : poli, avenant et drôle. Je savais que je n'étais rien de tout cela. Je sentais bien que je copiais ce visage souriant, que je n'étais qu'une imitation. J'étais un tricheur, une contrefaçon.

Auteur: Goolrick Robert

Info: Féroces

[ simuler ]

 

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chair-esprit

Tout en courant, je me disais : "Il faudrait tout de même que mon visage exprime quelque chose : l'émotion du départ, puis l'attention, l'effort, la fatigue et la joie à l'arrivée." Je me sentais capable de traduire tout cela et pourtant, je n'ai pu y parvenir. J'étais gêné par mon corps nu. Vous n'imaginez pas comme c'est difficile de donner une expression à son visage, de "jouer", quand on est nu.

Auteur: Ladoumègue Jules

Info: Cité dans "Passage du cinéma, 4992", éd. Ansedonia - propos recueillis par J. Bouissounouse, "Cinémonde", n.189 - à propos du film : "Le Mile de Jules Ladoumègue" de Jean Lods

[ cinéma ] [ sport ] [ art du comédien ] [ dévêtu ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

asphyxie

Il n'y avait aucun air ; il n'y avait que les morts, à nouveau rejetés de la nuit par la canicule aoûtienne. Pas un souffle. J'ai dû ré inhaler l'air que j'expirais, le gobeletant de mes mains pour le garder. Je le sentais, entrer en sortir, diminuant à chaque fois... jusqu'à ce que ce soit si peu que je le laisse filer entre mes doigts pour toujours. Je dis bien, pour toujours.

Auteur: Rulfo Juan

Info:

[ grandes chaleurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste