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homme-femme

Je suis convaincu qu'en enfer les rapports sexuels seront une corvée constante.

Auteur: Simpson Thomas

Info:

[ amour ] [ devoir ] [ lit ]

 

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intraduisible

Gattara - Décrit une femme, souvent vieille et solitaire, qui consacre sa vie aux chats. Les Simpson ont aussi ce caractère connu sous le nom de la Crazy Cat Lady.

Auteur: Internet

Info: sur europeisnotdead.com. Italie

[ langage ] [ vocabulaire ] [ précision ] [ mère à chats ]

 

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sommets

Quelque chose, dans la montagne, fait vibrer l'âme. Elle éveille en nous une vague puissante de spiritualité, le sentiment de notre nature transitoire et mortelle et de notre place insignifiante dans l'univers.

Auteur: Simpson Joe

Info: Eiger, la dernière course

[ humilité ]

 

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humour

On utilise la thérapie par aversion pour soigner les gens de leurs phobies. Si tu as peur de l'avion, on te force à le prendre ; si tu as le vertige, on te met en face d'un précipice.
- Ça marche ?
- Je ne sais pas, mais j'envisage de suivre ce traitement pour me guérir de la peur de coucher avec des top-modèles !

Auteur: Simpson Joe

Info: Eiger, la dernière course

[ drague ] [ séduction ]

 

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source de la vie

Jusqu'à une date relativement récente, de nombreux biologistes - probablement la plupart - étaient d'accord avec Darwin pour dire que le problème de l'origine de la vie ne se prête pas encore à une étude scientifique. Aujourd'hui, presque tous les biologistes s'accordent à dire que le problème peut être traité scientifiquement. Le consensus est que la vie est née naturellement du non-vivant et que même les premiers êtres vivants n'ont pas été spécifiquement créés.

Auteur: Simpson George Gaylord

Info: This View of Life: The World of an Evolutionist. Chapter One (p. 11). Harcourt, Brace & World, Inc. New York, New York, USA. 1964

[ émergence du minéral ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bêtise religieuse

Il est évident qu'au cours de l'histoire la grande majorité des humains ont eu de façon flagrante, voire ridicule, des comportements irréfléchis des concepts du monde. L'homme est, parmi tant d'autres d'autres choses, l'animal dans l'erreur, l'animal stupide.
D'autres espèces ont sans doute des idées beaucoup plus limitées, mais leurs idées sur le monde sont beaucoup moins susceptibles d'avoir tort et ne sont jamais stupides. Le chat blanc ne dénigre pas le noir, et les chiens ne demandent pas à Baal, Jéhovah, ou autres dieux sémites de faire des miracles pour eux.

Auteur: Simpson George Gaylord

Info: This View of Life: The World of an Evolutionist. Preface (p. viii) Harcourt, Brace & World, Inc. New York, New York, USA. 1964

[ homme-animal ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

évolution

Contre l'argument d'intention : Tout au long de l'origine des espèces, Darwin insiste sur les imperfections de structure et de fonction du monde vivant. Il ne cesse de souligner les bizarreries, les solutions étranges qu'un Dieu raisonnable n'aurait jamais utilisées. Et l'un des meilleurs arguments contre la perfection vient de l'extinction des espèces. On peut estimer à plusieurs millions le nombre des espèces animales vivant actuellement. Mais le nombre des espèces qui ont disparu après avoir peuplé la terre à une époque ou une autre doit, d'après un calcul de G.G. Simpson, s'élever à quelques cinq cents millions au moins.

Auteur: Jacob François

Info: Le jeu des possibles/Fayard 1981 p.70

[ tâtonnement ] [ gaspillage ] [ générosité ]

 

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théorie-pratique

La montagne exerce un magnétisme immatériel et séduisant auquel il me paraît impossible de résister. Elle formule une contradiction à la fois irritante et fascinante. L'alpinisme a rarement un sens, mais on s'y sent presque toujours à sa place. Syd Marty, poète canadien de la montagne, écrivait dans son poème "Abbot" :
"Les hommes tombent des montagnes car
ils n'ont rien à y faire
C'est pourquoi ils y vont, c'est pourquoi ils y meurent."
J'ai parfois la sensation de comprendre l'étrange beauté de ce texte et sa signification profonde, mais cela s'évanouit aussitôt. C'est comme si je ne pouvais tirer sur le fil sans risquer de tout défaire et de tout perdre. On ne peut pas analyser ce sentiment, mais seulement le vivre.

Auteur: Simpson Joe

Info: Eiger, la dernière course

[ escalade ]

 

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dernières paroles

Sa soeur Mona Simpson  explique comment elle est arrivée à son chevet après qu'on lui ait demandé de venir le plus rapidement possible.

"Son ton était affectueux, cher, aimant, mais comme quelqu'un dont les bagages sont déjà bien rangés dans le véhicule, son voyage était déjà entamé, même s'il était désolé, vraiment profondément désolé, de nous quitter", écrit-elle.

A son arrivée elle a retrouvé Steve entouré de sa famille : "il regardait dans les yeux de ses enfants comme s'il ne pouvait  déverrouiller son regard".

Et puis son état s'est détérioré plus avant. "Sa respiration a changé. Elle est devenue profonde, délibérée, volontaire. Je pouvais sentir qu'il avait besoin de calculer ses pas, de pousser plus loin. C'est ce que j'ai appris : il y travaillait. La mort n'est pas venue à Steve, il l'a atteinte."

Après cette dernière nuit son frère a commencé à s'échapper. "Son souffle trahissait une voie difficile, un chemin escarpé, l'altitude. Il semblait grimper."

Mais parallèlement à cette volonté, cette éthique de travail, cette force, il avait aussi une capacité d'émerveillement, la croyance de l'artiste en l'idéal, en l'encore plus beau plus tard. Avant de partir, quelques heures plus tard, il a regardé sa sœur Patty, puis longuement ses enfants, puis la compagne de sa vie, Laurene, et puis par-dessus leurs épaules, au loin. Avec ces mots :

'Oh wow. Oh wow. Oh wow.' 

Six syllabes difficile à cerner, qui alimenteront les conjectures pour un homme qui captiva le monde des affaires et de la création.

Auteur: Jobs Steve

Info: https://www.theguardian.com/ oct 31, 2011

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

décalage

Le vieux refrain du père qui tente de partager avec ses mômes les films et les livres qui l’ont marqué quand il avait leur âge. Un truc qui ne marche qu’à moitié. Un soir, je leur ai proposé de voir Le Cercle des poètes disparus. Le film qui a bouleversé mes quinze ans. C’était en 1989. Le mur de Berlin tombait, les Simpson naissaient, Dali et Cassavetes s’éteignaient. Et moi, je devais encore attendre quelques longs mois avant de perdre ma virginité. Dieu que c’était long l’adolescence. Et qu’il fut bon de découvrir Le Cercle des poètes disparus. Je fantasmai longtemps sur ces gamins qui se retrouvaient le soir pour réciter de la poésie, qui tentaient de comprendre l’amour et se promettaient de vivre fort.

Mes enfants avaient les yeux rivés sur l’écran. Personne ne bougeait. Avec eux, j’avais quinze ans. "Cueille dès maintenant les fleurs de la vie.". Je retrouvai intact l’émotion que cette phrase m’avait procurée près de vingt-cinq ans plus tôt. Et quand les élèves se levèrent un à un sur leur banc, déclamant chacun le fameux "Ô Capitaine, mon capitaine", je versai une larme.

- Regarde, y a papa qui pleure, dit ma fille à ses deux frères, qui me regardèrent avec compassion.

- Mais papa, pourquoi tu regardes des films s’ils te font pleurer ? demanda le petit.

- Tu as aimé ce truc quand tu étais ado ? enchaîna l’ainé, incrédule.

- Oui, répondis-je avec aplomb.

- Franchement, je comprends pas qu’on puisse aimer un film sur des mecs qui vont à l’école, lisent des bouquins et montent sur des bancs. Y a pas de bagnole, y a pas de bagarre, y a pas de gros mots. Y a même pas Vin Diesel.

- Ni Dany Boon, conclut le cadet.

Accablé, je décidai de me taire. Après le générique de fin, on a regardé cette pétasse d’Hannah Montana avec ses chansons à la con. Il n’y avait pas de sexe, pas de violence, pas de poésie. Rien. Personne n’a pleuré. Tout le monde était content.

Auteur: Colin Jérôme

Info: Éviter les péages

[ générations ]

 

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