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solipsisme

L'intégralité de la connaissance concernant l'univers entier peut être déduite de l'information liée à une seule monade. Il est intéressant de mentionner à cet égard que Leibniz fut en outre à l'origine de la technique mathématique qui permit le développement de l'holographie.

Auteur: Grof Stanislav

Info: Psychologie transpersonnelle

[ singularité miroir ] [ cybernétique ]

 
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observateur

Et puisque nous sommes vivants, on peut dire que l'univers l'est aussi. Nous sommes sa conscience, en même temps que la nôtre. Nous nous extrayons du cosmos et contemplons son maillage de motifs, et il nous semble beau. Et ce sentiment est la chose la plus importante de tout l'univers - son point culminant, comme la couleur de la fleur à sa première éclosion par un matin humide.

Auteur: Robinson Kim Stanley

Info: Mars la verte

[ point de singularité ] [ monade miroir ]

 

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sens esthétique

Si l'art qui ne donne que des sensations est un art inférieur, c'est que l'analyse ne démêle pas souvent dans une sensation autre chose que cette sensation même. Mais la plupart des émotions sont grosses de mille sensations, sentiments ou idées qui les pénètrent : chacunes d'elles est donc un état unique en son genre, indéfinissable, et il semble qu'il faudrait revivre la vie de celui qui l'éprouve pour l'embrasser dans sa complexe originalité.

Auteur: Bergson Henri

Info: Essai sur les données immédiates de la conscience

[ singularité miroir ] [ instinct ]

 

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physionomies

Une voix intérieure me disait que chaque visage était une étoile à part, portait un monde à soi seul, peuplé de mers et de montagnes, de rivières et de fleurs, d’êtres vivants prêts à parler, et que ce monde particulier en perpétuelle métamorphose échangeait mystérieusement avec chaque autre, sans confusion ni violence, son absolue singularité encore frémissante et curieuse comme l’aurore de l’univers.
[…]
Ma vision n’avait donc duré qu’une seconde –elle qui était grosse de découvertes infinies, inépuisables.

Auteur: La Soudière Vincent

Info: Brisants

[ singularités ] [ autrui ] [ miroir ] [ éblouissement ]

 

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philosophie fractale

La barbe ne fait pas le philosophe... le pli du vêtement, si ! Pour Gilles Deleuze la monade de Leibniz serait un habit aux courbes et arabesques innombrables, une pièce textile à même de "[libèrer] ses propres plis de leur habituelle subordination au corps fini".

Dans Le Pli (1988), Gilles Deleuze analyse le système métaphysique de Leibniz comme une philosophie baroque, "le trait du baroque étant le pli qui va à l'infini." Pour illustrer, et même incarner son idée, Deleuze recourt à la métaphore vestimentaire.

Le philosophe Gottfried Wilhem Leibniz (1646-1716) nomme "monades" les esprits et explique qu'ils sont tous des "miroirs de l'univers", mais chacun depuis la perspective singulière et unique qui est la sienne. Depuis cet angle particulier et exclusif, chaque "monade" perçoit donc l'univers dans son ensemble, mais toutes ses perceptions ne sont pas claires : son point de vue sur le monde ne lui permet d'en saisir distinctement qu'une partie, pour le reste tout est de l'ordre de la perception confuse et obscure, c'est-à-dire peu ou non consciente. Comme le commente Deleuze : "Le clair-obscur remplit la monade suivant une série qu'on peut parcourir dans les deux sens : à une extrémité le sombre fond, à l'autre la lumière scellée."

Par-delà ces différents degrés de clarté, reste que chaque âme est grosse de tout l'univers et peut être figurée comme un immense réseau de plis incommensurables qui, s'ils étaient dépliés, le représenteraient tout entier. De là l'emploi par Deleuze de l'adjectif "baroque" pour désigner la philosophie de Leibniz, une des caractéristiques du mouvement baroque étant, essentiellement dans les arts figuratifs, la surabondance et la mise en abyme de plis – exemples par excellence : les œuvres du Bernin, L'Extase de Sainte Thérèse ou La Bienheureuse Louise Albertoni, "lorsque le marbre porte et saisit à l'infini des plis qui ne s'expliquent plus par le corps, mais par une aventure spirituelle capable de l'embraser".

Dès lors, une excellente image pour illustrer ce qu'est une monade serait un habit aux courbes et arabesques innombrables, une pièce textile à même de "libèrer ses propres plis de leur habituelle subordination au corps fini", un "vêtement baroque" en somme. Deleuze cite la rhingrave, sorte de jupe-culotte bouffante du XVIIe siècle ; il aurait sûrement évoqué Issey Miyake s'il avait eu connaissance des créations du styliste japonais. "S'il y a un costume proprement baroque, il sera large, vague gonflant, bouillonnant, juponnant, et entourera le corps de ses plis autonomes, toujours multipliables, plus qu'il ne traduira ceux du corps." En revanche, ce qu'un tel vêtement viendrait traduire, conclut Deleuze, c'est une "force spirituelle infinie", "les plis du vêtement prenant autonomie, ampleur, non pas par simple souci de décoration, mais pour exprimer l'intensité d'une force spirituelle qui s'exerce sur le corps, soit pour le renverser, soit pour le redresser ou l'élever, mais toujours le retourner et en mouler l'intérieur". Un vêtement tout à la fois éthéré et transcendant.

Auteur: Internet

Info: https://www.lemonde.fr. Par Sophie Chassat, 10 décembre 2013 - 19 mai 2014

[ singularités miroirs ] [ repliements ] [ cybernétique ] [ solipsismes inversés ]

 

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monades et leur limites

Un peu de science-fiction pour présenter/entamer cette chaine

Tout d'abord il y a ici un problème de point de vue. D'où parle le créateur lecteur de cette chaine FLP ? A l'évidence il le fait depuis le sol terrestre, armé de ses sens, de la logique, et du langage, tous fortement grégaires, de son époque. Il sait qu'il n'est qu'un produit de tout ceci. 

Donc, avec le temps, les explorations multiples et tout le recul qu'il en acquiert, ces outils lui paraissent limitants.

Et puis, Internet aidant, il y a accès à de multiples sites/vidéos/témoignages, qui parlent d'autres réalités, mondes parallèles, mentaux, éthériques... Appelez-les comme vous voulez, ces autres dimensions, elles aussi fortement imprégnées par la culture de ceux qui en font témoignages, et donc sujettes à caution, voire peut-être plus à interpréter comme les projections de la singularité de chaque conteur-univers. Ici apparait une fois encore le tropisme humain, qui consiste à vouloir analogiser, catégoriser, conforter, etc. bref à développer des modèles rassurants. 

Mais oublions cela.

Ces autres réels permettent, même si c'est fortement virtuel, de se placer d'un point de vue d'où notre "réalité consensuelle humaine" peut être appréhendée avec un plus de distanciation. 

Et ça c'est bien sympatoche. 

Ainsi, bien calés depuis cette nouvelle perspective, on peut y aller avec des questions qui, n'en doutons pas, donneront à beaucoup une forte "impression d'olé olé". Et alors ?

Donc : est-ce qu'il existe une limitation personnelle, plus qu'une limitation d'espèce ? Quelle est la part limitative de l'individu au sein de sa race ?  Si nous sommes tous quelque part connectés à ce qu'on nommera au-delà, ceci via un "higher self", ce dernier est-il  limité à l'akashique Gaïa ? (ce qui est mon impression personnelle au passage) 

Autrement dit : les limitations se transcendent-elles mieux, ou plus facilement, au niveau personnel ou au niveau collectif ?... 

Exprimé différement : s'il existe un "Moi supérieur" métempirique, mieux averti, hyper conscient ou autre... est-il autant éloigné des autres "Moi supérieurs" que les "petits moi-ego" humains le sont entre eux à notre niveau inférieur ?

D'un point de vue astral élargi on pourrait aussi le formuler comme ceci : quelles sont les analogies entre mondes à basses vibrations (planétaires ?) et ceux dépeints comme "mondes supérieurs ou mondes à plus hautes vibrations", ces derniers étant par définition beaucoup plus vastes, plus élargis... plus ouverts. 

D'où, au-delà de ce questionnement quant aux éloignements des entités entre elles, cette question : s'il existe des analogies entre les divers niveaux vibratoires, planètes, univers... quelles sont elles ?

Et, pour pousser le bouchon plus au large : qu'en est-il alors de ceux aptes à se déplacer entre les couches, verticalement, pour autant que ce terme puisse avoir un sens ? 

Les anges en sont parait-il, même si les sources indiquent - par exemple - que notre niveau vibratoire pris à son plus haut point possible reste comme situé au fond d'un abime très difficilement accessible (trop bas) pour un ange. 

Bref tout ceci est bien amusant, et permet de tenter, humblement et sémantiquement, de tatouiller des limites qui semblent bien être celles de nos perceptions... et puis, de nos langages.

Auteur: Mg

Info: 26 août 2020

[ extrapolations ] [ prospectives ] [ anticipation ] [ moi miroir ] [ point de singularité ]

 
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