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deuil

Dans la pensée bouddhiste, l'enfant qui meurt est celui qui n'a plus besoin d'apprendre, celui qui a atteint le Nirvana...
Cela m'a soulagée pour un temps, comme un joli conte de fées.

... Un jour donc, j'ai compris que le bonheur d'avoir eu cet enfant était plus important, malgré tout, que la souffrance de l"avoir perdu".

Auteur: Angano Christelle

Info: De Vous à Moi

[ consolation ] [ zen ]

 

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s'endormir

Chaque soir, en ma petite méditation, ces images qui se succèdent : une flamme infime, vacillante et vive, qui devient feu pour s'emparer de mon corps, après ma mort, et le réduit en cendre ; puis cette cendre qui se diffuse, à tous vents, comme une semence, dans un champ, les montagnes, une savane, sous le pas tranquille d'un troupeau d'éléphants. Et moi je soupire de soulagement, enfin affranchie de l'angoisse, n'ayant plus rien à craindre pour ce corps aujourd'hui si fragile, enfin soulagée de moi.

Auteur: Willems Sandrine

Info: Carnets de l'autre amour

[ mourir ] [ réconfort ] [ pré-sommeil ]

 

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refuges

La fiction est l'une des rares expériences où la solitude peut être à la fois affrontée et soulagée. Les drogues, les films où des trucs explosent, les fêtes bruyantes - tout cela chasse la solitude en me faisant oublier que je m'appelle Dave et que je vis dans une boîte dont on peut énumérer les os mais qu'aucune autre personne ne peut pénétrer ou connaître. La fiction, la poésie, la musique, le sexe sérieux et profond, et, de certains points de vues, la religion -- voilà les endroits (pour moi) où la solitude est acceptée, dévisagée, transfigurée, traitée.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ sujets d'intérêt ] [ thèmes intéressants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

barbarie

Il avance vers moi. C'est mon beau frère Hussein en tenue de travail, un vieux pantalon et un tee-shirt. Il arrive devant moi, il me dit : " Salut, ça va ? ", avec le sourire. Il a dans la bouche une herbe qu'il mâchonne en souriant toujours : " Je vais m'occuper de toi. " Ce sourire... Il dit qu'il va s'occuper de moi, je ne m'y attendais pas. Je souris un peu moi aussi, pour le remercier, n'osant pas dire un mot. " T'as un gros ventre, hein ? " Je baisse la tête, j'ai honte de le regarder. Je baisse encore plus la tête, mon front touche mes genoux. " Tu as une tâche, là. Tu as mis le henné exprès ?
- Non, j'ai mis le henné sur mes cheveux, j'ai pas fait exprès.
- Tu as fait exprès pour le cacher. "
Je regarde le linge que j'étais en train de rincer entre mes mains qui tremblent. C'est la dernière image fixe et lucide. Ce linge et mes deux mains qui tremblent. Les derniers mots que j'ai entendu de lui, c'est : " Tu as fait exprès, pour le cacher. "
Il ne disait plus rien, je gardais la tête baissée de honte, un peu soulagée qu'il ne me pose pas d'autres questions. Tout à coup, j'ai senti un liquide froid couler sur ma tête. Et aussitôt le feu était sur moi. J'ai compris le feu, et le film s'accélère, tout va très vite dans les images. Je commence à courir pieds nus dans le jardin, je tape mes mains sur mes cheveux, je crie, et je sens ma robe qui flotte derrière moi. Est-ce que le feu était aussi sur ma robe ? Je sens cet odeur de pétrole, et je cours, le bas de ma robe m'empêche de faire des grands pas. La terreur me guide, instinctivement, loin de la cour. Je cours vers le jardin puisqu'il n'y a pas d'autre issue. Mais je me souviens de presque rien ensuite. Je sais que je cours avec le feu et je hurle.

Auteur: Souad

Info: Brûlée vive

[ femmes-hommes ] [ Islam ]

 

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