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homme d'Etat

Pour Churchill, politicien atypique, la démagogie est un mot entièrement étranger, et il est rarement en phase avec une opinion publique dont il se désintéresse souverainement lorsqu'elle ne coïncide pas avec la sienne.

Auteur: Kersaudy François

Info:

[ non populiste ] [ indépendant ] [ idéaliste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Dieu

La Divinité est comme un diamant d’une transparence souverainement limpide et beaucoup plus grand que le monde. Chacune de nos actions est vue dans ce diamant, puisque nul ne peut exister hors de l’immensité qui contient en soi toutes choses.

Auteur: Sainte Thérèse d'Avila

Info:

[ omniscient ] [ moi supérieur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacuité

Le fond est exempt de tout nom et de toute image.
En lui, l'esprit lui-même devient sans formes, dans l'immensité de la Divinité.
Oh ! oui, l'esprit créé se fixe tellement dans cette splendeur souverainement aimable, qu'il meurt totalement à lui-même

Auteur: Tauler Jean

Info: Les Cantiques spirituels et autres textes apocryphes

[ méditation ]

 

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question

Si toutes choses ont suivi de la nécessité de la nature souverainement parfaite de Dieu, d'où viennent donc tant d'imperfections dans la Nature, à savoir : la corruption des choses jusqu'à la fétidité, leur laideur jusqu'à donner la nausée, la confusion, le mal, la fuite, etc... ?

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique

[ handicap ] [ naissance ]

 

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choisir

La liberté est en nous une imperfection : nous sommes libres et incertains, parce que nous ne savons pas certainement ce qui nous est le plus convenable. Il n'en est pas de même de Dieu : comme il est souverainement parfait, il ne peut jamais agir que de la manière la plus parfaite.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Spicilège/Oeuvres complètes II/la Pléiade/Gallimard1951, p.1310

[ difficulté ]

 

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philosophie

Il [l'argument ontologique] consiste à raisonner comme suit : Dieu est un être souverainement parfait, or l’inexistence est une imperfection, dès lors on ne saurait concevoir un être parfait auquel manquerait l’existence, donc un être parfait existe nécessairement, sans quoi il ne serait pas parfait. L’argument ontologique est ainsi appelé parce que Dieu y est conçu comme le seul être ayant l’existence inscrite dans la notion même de son "être". Kant montrera l’inanité de ce raisonnement en disant que l’existence n’est pas un attribut ou prédicat.

Auteur: Revel Jean-François

Info: Préface au Discours de la méthode de René Descartes, Librairie générale française, 1973, pages 47-48

[ résumé ] [ critique ]

 
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compte rendu littéraire

Guignol’s Band I et II, écrits pendant la Seconde Guerre mondiale, sont peut-être les livres où éclate le plus fortement la lucidité de Céline sur cette toute-puissance de la guerre dont il a payé de sa propre "mort" le droit de ne pas ressentir la fascination. L’action se déroule en 1915-1916 mais à Londres ; elle prend donc place loin des champs de bataille, loin du front, et c’est justement l’occasion de vérifier à quel point la matrice agite de loin, à distance, de l’autre côté du pont, de l’autre côté de l’eau, la bande de guignols, souteneurs, prostituées, escrocs, flics, la "ribambelle" des Français envoyées là-bas en convalescence et que la guerre à chaque instant peut reprendre, souverainement. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, page 79

[ résumé ] [ distanciation théâtrale ] [ romans ]

 
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insupportable indulgence

Messieurs, ce n’est pas même la tolérance que je réclame ; c’est la liberté. La Tolérance ! Le support ! Le pardon ! La clémence ! Idées souverainement injustes envers les dissidents, tant qu’il sera vrai que la différence de religion, que la différence d’opinion n’est pas un crime. La Tolérance ! Je demande qu’il soit proscrit à son tour, et il le sera, ce mot injuste qui ne nous présente que comme des Citoyens dignes de pitié, comme des coupables auxquels on pardonne, ceux que le hasard souvent et l’éducation ont amenés à penser d’une autre manière que nous. L’erreur, Messieurs n’est point un crime ; celui qui la professe la prend pour la vérité ; elle est la vérité pour lui ; il est obligé de la professer, et nul homme, nulle société n’a le droit de le lui défendre. 

Auteur: Rabaut Saint-Étienne Jean-Paul

Info: Extrait de son discours à l’Assemblée Nationale du 23 août 1789

[ indépendance ]

 

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détachement

Ce n'est pas fréquemment que le mot "camarade" se retrouve chez Mallarmé. Aussi est-ce sans aucun doute à dessein (entre respect et malice) qu'il a été placé, et avec une majuscule de surcroît, dès l'entame de "Quant au livre", à la première ligne de "L'action restreinte", ce qui donne : "Plusieurs fois vint un Camarade, le même, cet autre, me confier le besoin d'agir." S'ensuit, comme on pouvait le prévoir, le lent et subtil écartement de ce besoin, avec pour motif central la défense du Livre et de sa solitude nécessaire, quand bien même elle serait subie. Cette action "restreinte" est pour Mallarmé la plus grande, elle agit souverainement, pour autant le puisse le texte qui la porte, et elle est sans espoir : ni le suffrage ni la gloire ni le pouvoir d'influer sur le cours du monde ne sont de son domaine, c'est envers le seul langage, en lui et pour lui qu'elle rayonne, sauvant malgré tout l'outil ou, tout autant, son ouvrier, du naufrage.

Auteur: Bailly Jean-Christophe

Info: Début du texte : "L'action solitaire du poème", in "Toi aussi, tu as des armes", éd. La Fabrique, p. 9

[ politique ] [ poésie ] [ efficacité ] [ isolement ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

philosophie

Pour ce qui est du "Dieu trompeur", par la figure duquel il est aisé de se laisser fasciner, il n’est en fait que le fantôme d’un instant, une ombre lointaine qui se dissout quand on s’en approche. "Dieu trompeur" : l’expression, que Descartes évite soigneusement, ne tient pas seulement du blasphème ; c’est une expression intrinsèquement contradictoire, si par "Dieu" nous devons entendre un être infini, autrement dit un être souverainement parfait, dont les perfections sont infinies. Or, comme indiqué au début de la Méditation IV, il est transcendantalement évident que si pouvoir tromper est puissance, vouloir tromper est impuissance. Et dès la fin de la Méditation I, pour que nul ne s’y trompe, Descartes avait écrit : "Je supposerai donc qu’il y a non point un vrai Dieu, qui est la souveraine source de vérité, mais un certain mauvais génie…" 

[…] Sans un Dieu tout-puissant, "souveraine source de vérité", pas de réalité stable, et rien d’assuré non plus dans la pensée. Le sujet cartésien, de la sorte, ne se définit qu’en s’arrimant à l’infini.

[…] Pour autant qu’une métaphysique est nécessaire, celle-ci consiste certes presque toute dans la construction et dans l’ajustement d’un dispositif de protection de la connaissance, telle que Descartes la conçoit ; mais ce n’est pas pour autant qu’un défaut de protection ait été expérimenté sur un mode que l’on pourrait qualifier d’existentiel. Ce défaut est plutôt appréhendé comme une virtualité abstraite dont il convient seulement de démontrer l’irréalité par les moyens appropriés.

Auteur: Kambouchner Denis

Info: La question Descartes, éditions Gallimard, 2023, pages 70-71

[ concept ] [ démystification ] [ explication ]

 

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