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aventure

Dès 1973 je me suis entiché d'une nouvelle discipline, la plongée souterraine. J'aimais explorer, aller là où personne n'était allé auparavant. La découverte agissait sur moi comme une drogue. Trouver des galeries à la beauté sidérante surgissant au détour d'un boyau étroit c'était d'être comme un globule rouge dans les veines de la terre.

Auteur: Isler Olivier

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[ exploration ] [ plongée ] [ spéléo ]

 

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spéléo

Un courant d'air ascendant, rendu glacial par les eaux souterraines, sortait de l'orifice comme un souffle issu d'une tombe, et Tyler rêva de rivières d'un noir d'encre parcourant les veines rocheuses de la terre et dans les eaux desquelles tournoyaient dans les ténèbres de bloc de glace couleur d'obsidienne et où vivaient à la merci des courants des créatures mystérieuses que nul n'avait jamais vues.

Auteur: Gay William

Info: La mort au crépuscule

[ imagination ] [ obscurité ]

 

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aventure

L'exploration, au sens noble du terme, n'a pas disparu. Mais presque tous les reflets du marbre bleu qui composent la planète ont été répertoriés, photographiés par satellite, sondés au sonar voire cartographiés à l'aide de lasers. Le monde souterrain offre les dernières zones vierges de la planète : seules les grottes recèlent encore un univers de mystères inexplorés, satisfaisant le syndrome de Star Trek, exauçant le rêve naïf d'être le premier homme à poser son regard sur certains lieux.

Auteur: Bowden Jim

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[ plongée spéléo ]

 

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isolement

… On a sans doute exagéré l'action de la solitude, du silence, de l'obscurité, de la tension émotionnelle ; mon moral dans l'ensemble est resté bon.
Cependant, il semble que la perte de la notion du temps, liée au manque de repères, a quelques rapports avec la température centrale du corps. L'organisme, mal protégé et soumis au froid, dans cet univers hostile et immobile s'est mis en état de semi-hibernation, et évidemment, à ce moment-là, le temps paraît plus court, puisque l'organisme ne réagit pas aux stimuli extérieurs.

Auteur: Siffre Michel

Info: Hors du temps, p. 308, éditions René Julliard, 1963

[ spéléologie ] [ absolu ]

 

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exploration

Ceux d'entre nous qui ont la chance de marcher aux côtés des Grands sont les plus à même de réaliser leur rêve, ne serait-ce que pour un bref moment. Mon étude des champions n'a fait que renforcer ce sentiment. Est-ce qu'ils nous disent quelle corde est la bonne pour aller au sommet, quel mélange est le meilleur pour atteindre cette profondeur, quel chien tirera mieux le traîneau ? Est-ce qu'ils nous insufflent une connaissance cachée qui va nous permettre d'accomplir l'impossible ?
Non, ce qu'ils nous donnent, c'est l'esprit d'aventure : un coup d'oeil sur un monde impossible ou inaccessible. Ce faisant, ils plantent en nous les germes de l'agitation qui habite celui qui rêve de voir se révéler à lui un lieu de merveilles.

Auteur: Bowden Jim

Info:

[ motivation ] [ plongée spéléo ]

 

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psychanalyse

On pourrait risquer l’hypothèse qu’il y a déjà passion collectivisante dès le moment où il y a croyance que l’inconscient soit un gouffre. Qu’il relève de l’ordre de la profondeur mystérieuse d’où pourrait sortir une révélation. Ce que pense la majorité des gens en somme, puisque aujourd’hui tout le monde croit à l’existence de l’inconscient. Évidemment, Freud, lui, n’a jamais rien imaginé de pareil. Il n’a jamais parlé, avec mille peines d’ailleurs derrière le brouillage de Jung qu’on a écouté en priorité puisqu’il incarnait juste à côté de Freud les délices troublantes de l’interférence occultiste (et même national-occulto-socialiste), que de "pensées normales" refoulées et transformées par le travail du processus primaire. Aucune profondeur là-dedans, aucun insondable spéléologique. Ça ne fait rien. Avant comme après Freud, la croyance à l’inconscient comme profondeur est un des réquisits du genre humain. Le jungisme est increvable.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 452

[ mythe ] [ différences ] [ substantivation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

temps

— Comment ? Il y a un intervalle de 14 heures réel-les écoulées et j'ai seulement l'impression que 4 heures se sont passées ? C'est extraordinaire. Ça me paraît tout à fait irréel que des jours qui sont relativement mornes — je trouve que 4 heures c'est déjà long et elles équivaudraient à 14 heures réelles ? Ah, non, ce n'est pas possible. Je t'assure que je me trouve là devant un problème intellectuel terrible. Moi, je ne peux pas imaginer ça. Mais, est-ce que tu te rends compte ce que c'est ? Penser, vivre pendant 4 heures alors que tu en as vécu 14 ? Ça fait : trois fois quatre égalent douze, ça fait plus de trois fois plus, c'est-à-dire mon temps abstrait est trois fois plus court que le temps réel qui est mesuré par les horloges, dans cet exemple-là, dans l'exemple de la journée d'hier. Dans l'ensemble, mon temps abstrait vaut la moitié de la durée réelle.

Auteur: Siffre Michel

Info: Hors du temps , p. 260

[ relatif ] [ spéléo ]

 

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spéléologie

Comme dans l'espace cosmique le silence absolu règne dans les cavernes. Or, l'homme est habitué à vivre dans une ambiance sonore où les stimuli auditifs agissent constamment sur son cerveau. S'il en est privé, son attention intellectuelle est tournée vers les bruits de son organismes tels que les pulsations du cœur ou sa respiration et son moral peut se dégrader à plus ou moins brève échéance car le silence peut devenir insupportable.
Pendant mon séjour, l'ambiance sonore a été perturbée par des chutes de glace et de rochers qui ont provoqué une tension émotionnelle proche de celle que peuvent ressentir les cosmonautes au moindre événement inattendu, comme celle des petits aérolites qui peuvent heurter l'enveloppe protectrice du satellite.
A ce manque d'informations auditives s'ajoute, plus grave encore, la privation des stimuli visuels. Sous terre comme dans le cosmos le regard dans la nuit absolue et non rayonnante, ne donne pas la sensation de profondeur de l'espace.

Auteur: Siffre Michel

Info: Hors du temps, p. 297

[ isolement complet ] [ obscurité ]

 

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isolement

En 1988, une spéléo nommée Véronique Le Guen se porta volontaire pour une expérience extrême: vivre seule dans une grotte souterraine du sud de la France sans horloge pendant cent onze jours, sous la surveillance de scientifiques désireux d'étudier les rythmes naturels du corps humain en l'absence de repères temporels. Pendant un certain temps, elle s'installa dans un rythme de trente heures éveillée et vingt heures endormie. Elle s'est décrite comme étant "psychologiquement complètement déphasée, ne sachant plus quelles sont mes valeurs ou mon but dans la vie".
Lorsqu'elle est retournée dans la société, son mari le nota plus tard, elle semblait avoir un vide intérieur qu'elle n'était pas en mesure d'exprimer pleinement. "Seule dans la grotte, j'étais mon propre juge, dit-elle. Le juge le plus sévère. On ne peut mentir sinon tout est perdu. Le sentiment le plus fort au sortir de cette expérience c'est que dans ma vie je ne tolérerai jamais plus le mensonge."
Un peu plus d'un année plus tard, Le Guen avala une overdose de barbituriques et s'allonga dans sa voiture à Paris, suicidée à trente-trois ans."

Auteur: Finkel Michael

Info: The Stranger in the Woods: The Extraordinary Story of the Last True Hermit

[ absolu ] [ solitude ] [ sincérité absolue ]

 

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aventure

"J'ai mis des années à comprendre que c'est avant tout moi-même que j'explore, à admettre au fil des expéditions que je dépendais totalement des autres et du temps passé sur le terrain. Trop souvent, je devais retourner au travail, à la famille, à des responsabilités bien avant d'avoir atteint mes objectifs. J'ai ainsi compris qu'il ne pouvait y avoir de demi-mesure, que cette recherche constituait l'âme de ma vie.
Ce qui fait peut-être de moi un explorateur, c'est la fatigue au point de tomber, les cicatrices et les blessures récoltées dans la jungle et finalement, le succès, les sites sur lesquels j'ai été le premier homme à poser le regard et les expériences ainsi générées. Et ce qui fait de ma vie un tout, c'est l'exploration des amitiés formées, des amours ressentis, des excentricités et des caractères exceptionnels de tous ceux qui m'entourent. Je conclus en citant Kafka : "La splendeur de la vie demeure pour toujours aux aguets, voilée mais pas hostile, ni pleine de reluctance ou sourde. Si tu sais l'appeler par le mot juste, par le bon nom, alors elle se révèle".

Auteur: Bowden Jim

Info:

[ plongée ] [ spéléo ] [ quête ]

 

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