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nature

Mais l’on devine, derrière cette agitation du fleuve qui accepte toutes les activités des hommes, les immensités quasi désertes que cachent ses rives touffues.

Impénétrable et fascinante, la grande forêt conserve en son sein bien des secrets…

Admirer la jungle, l’un des plus beaux spectacles qui soit au monde.

Univers des sons aussi, la forêt retentit de cris et d’appels qui se répercutent en écho sous cette cathédrale antique où flotte l’odeur des sols mouillés après l’orage.


Auteur: Franceschi Patrice

Info: Quatre du Congo

[ tropicale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jazz

Au début, je ne comprenais pas ce qu'il faisait [Thelonious Monk], mais j'y suis retourné, et ce que je peux dire de Monk, c'est que j'ai entendu l'Afrique ancienne dans sa musique. Quand il jouait, c'était comme un ballet. Il a capté le son de l'univers. Monk pouvait prendre une triade, un simple accord, et le rendre dissonant. Je suis sûr que cet élément qu'il avait dans son art pianistique était du en bonne partie aux deux années qu'il a passées à voyager avec sa mère faisant de la musique gospel dans des spectacles sous tente.

Auteur: Randy Weston Randolph Edward

Info:

[ piano ]

 

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sexualité

L'érotisme, c'est une veine importante en littérature. Je ne vois pas pourquoi, dans le cinéma, le cul est toujours sous-jacent. Des pornos, j'en ai vu beaucoup, je ne m'en lassais pas. On dit que quand on en a vu un, on les a tous vus. Moi, j'avais cette impression avec le cinéma normal. Alors que le porno, j'étais toujours émerveillé. Ça m'a passé, ça m'ennuie maintenant. J'allais dans tous les clubs de la rue Saint-Denis. Avec mon frère, on s'échangeait les cassettes, on n'y allait pas ensemble, quelle horreur, mais il m'a raconté qu'il dealait des cartes d'abonnement contre des places à mes spectacles.

Auteur: Caubère Philippe

Info: à Libération, 17 18 mai 1997

 

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beaux-arts

Entre autres figures décisives, Pina Bausch a contribué par le double genre de la danse-théâtre, à élargir l’horizon chorégraphique tout en libérant la danse de son caractère lisse, aseptisé et quelque peu ennuyeux ; dans les spectacles très vivants et souvent perçus comme virulents que l’artiste allemande a su produire, les interprètes frappent autant par leur virtuosité de danseurs que par la personnalité affirmée et la force de tempérament qui les approchent de véritables personnages théâtraux. Ce ne sont plus les membres anonymes d’un corps de ballet susceptibles d’être remplacés sans que rien n’y paraisse, mais des personnes accomplies nourrissant la création de leur singularité.

Auteur: Beauquel Julia

Info: Danser, une philosophie

[ collectivité ] [ individualités ]

 

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éloge

Le seul à avoir compris, réussi, moi je l’admire vraiment, c’est Planchon. Dans ses spectacles, il s’est toujours arrangé pour offrir d’une part un sujet, un thème d’inspiration sociale, de l’autre des gens qui bougent, chantent ou dansent, des couleurs, des lumières, des formes, des choses rigolotes, quoi. Alors le mec qui vient de passer huit heures devant une chaîne de pneus, il pourra dire : "J’ai rien compris, mais c’était beau." Il en aura eu plein la vue. Ce qui ne l’empêchera pas, peut-être, de jeter à la sortie un regard neuf sur le monde. Au fond, c’est exactement ce que j’essaye de faire au cinéma.

Auteur: Yanne Jean

Info: Interview, Le Monde, 1974

[ théâtre ]

 

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rêves

L’échafaudage d’un cauchemar exige une dépense nerveuse plus exténuante que la construction théorique la mieux articulée. Comment, après le réveil, recommencer la besogne d’aligner des idées quand, dans l’inconscience, nous étions mêlés à des spectacles grotesques et merveilleux, et que nous roulions à travers les sphères sans l’entrave de l’antipoétique Causalité ? Pendant des heures nous étions semblables à des dieux ivres – et, subitement, les yeux ouverts supprimant l’infini nocturne, il nous faut reprendre, sous la médiocrité du jour, le ressassement de problèmes incolores, sans que nous y aide aucun des phantasmes de la nuit. La féerie glorieuse et néfaste aura donc été inutile ; le sommeil nous a épuisés en vain.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, pages 629-630

[ condition supérieure ] [ dissociation structurelle ] [ songes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pollution

Le 4 décembre 1952, un puissant anticyclone s'installe au-dessus de Londres. Une banale inversion de température se produit : de l'air froid est immobilisé sous une couche d'air chaud. Le fog, brouillard traditionnel londonien, commence à se former. Du fait de l'absence de vent, il stagne et se charge en particules issues du chauffage au charbon et des gaz d'échappement. En quelques jours, l'air devient irrespirable. La visibilité baisse tellement que la circulation est impossible. Le brouillard, devenu jaune, pénètre dans les bâtiments. Des spectacles et des séances de cinéma sont annulés. Lorsque le nuage se dissipe, le 9 décembre, il a tué environ douze mille personnes et fait des dizaines de milliers de malades.

Auteur: Saint-Exupéry Patrick de

Info: XXI, N° 14, Printemps 2011

[ écologie ] [ historique ] [ anecdote ]

 

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unicité

Allez partout où il vous plaira, faites ce que vous aimez faire, mais souvenez-vous bien de ceci : Je sais tout ce que vous faites. Je suis le Guide intérieur de tous les êtres et Je demeure dans vos coeur. J'enveloppe toutes les créatures, le monde mobile et immobile. Je suis le Contrôleur, celui qui tire les ficelles du spectacles de cet univers. Je suis la Mère, l'origine de tous les êtres, l'Harmonie des trois gunas (tendances ou qualités qui gouvernent le monde), le Propulseur des sens, le Créateur, le Conservateur et le Destructeur. Rien ne fera de mal à celui qui porte son attention sur Moi, mais maya (l'illusion) fouettera celui qui M'oublie. Les insectes, les fourmis, le monde visible, mobile et immobile, tout cela est Mon corps, Ma forme.

Auteur: Sai Baba de Shirdi

Info: In Vie et paroles de Saï Baba de Shirdi : Un saint indien de Erik Sablé

[ conscience ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consommateur idéologique

Victime de la mode, comme le bourgeois. Changeant, mobile, fantasque, romantique, comme le bourgeois. Avide de jouissances immédiates, de spectacles et de fêtes, comme le bourgeois. Véritable enfant, à bien des points de vue, de tête peu solide, aimant se nourrir des abstractions les plus abstruses, amoureux des métaphysiques les plus folles, de l'abracadabra démocratique comme de l'abracadabra anarchiste, les deux faisant la paire, - comme le bourgeois. L'homme, en un mot, de la démocratie, le croyant de l’État, en qui il voit une Providence laïque chargée de réaliser le paradis terrestre ; le dévot, enfin, de la Science, de la science abstraite et cosmo-logique, de la science qui, alliée au pouvoir, doit résoudre le problème du bonheur humain, faire disparaître tout mystère et tout tragique de la vie, pour la couler dans la plate transparence et l'insipide limpidité d'un rationalisme primaire, antipoétique, anti-métaphysique et anti-vital.

Auteur: Berth Edouard

Info: Les méfaits des intellectuels

[ gogo naïf ] [ critique ] [ pseudo-élites ] [ standard consumériste ]

 

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personnage historique

Le grand conquérant, Gengis Khan, fils de la triste et sévère Mongolie, monta, nous dit une vieille légende mongole, jusqu’au sommet de Karasu Togol et promena son regard d’aigle de l’est à l’ouest. A l’ouest, il vit un océan de sang humain au-dessus duquel flottait une brume pourpre qui lui cachait tout l’horizon. De ce côté, il ne put découvrir son destin. Mais les dieux lui ordonnèrent de marcher vers l’est, et d’emmener avec lui tous ses guerriers des tribus mongoles. A l’est, il vit de riches cités, des temples resplendissants, des foules heureuses, des jardins et des champs fertiles, et tous ces spectacles le remplirent de joie. Il dit à ses fils : "A l’ouest, je serai le fer et le feu, le destructeur, le destin vengeur ; à l’est, je viendrai comme le grand bâtisseur miséricordieux, apportant avec moi le bonheur pour le peuple et pour le pays."

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, page 193

[ légende ] [ visions ] [ prophétie ]

 

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