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triade

Lakshmî est la Shakti de Vishnu ; Saraswatî ou Vâch est celle de Brahmâ ; Pârvatî est celle de Shiva. Pârvatî est aussi appelée Durgâ, c’est-à-dire "Celle qu’on approche difficilement". — Il est remarquable qu’on trouve la correspondance de ces trois Shaktis jusque dans des traditions occidentales : ainsi, dans le symbolisme maçonnique, les "trois principaux piliers du Temple" sont "Sagesse, Force, Beauté" ; ici, la Sagesse est Saraswatî, la Force est Pârvatî et la Beauté est Lakshmî. De même, Leibnitz, qui avait reçu quelques enseignements ésotériques (assez élémentaires d’ailleurs) de source rosicrucienne, désigne les trois principaux attributs divins comme "Sagesse, Puissance, Bonté", ce qui est exactement la même chose, car "Beauté" et "Bonté" ne sont au fond (comme on le voit chez les Grecs et notamment chez Platon) que deux aspects d’une idée unique, qui est précisément celle d’"Harmonie".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'homme et son devenir selon le Védânta" page 243

[ correspondances ] [ orient-occident ] [ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

contemplation

Il a été décidé de traduire mawakif, qui désigne, littéralement, la position du sujet arrêté dans le divin, non par "station", nettement placé dans un univers religieux […], non par "arrêt", trop pris dans le vernaculaire moderne […], non par "halte", qui laisse imaginer à la fois une halte sur le chemin, et fait aussi allusion, dans la langue française, au repos pendant la fuite en Egypte, dans le Nouveau Testament ; mais bien par "extase", qui, étymologiquement, contient la racine istanai, signifiant en grec "se tenir", et correspondant exactement au sens local du terme arabe ; mais l’ "extase", celle des mystiques, celle des saints, celle des sages, des magiciens d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, qui traverse les civilisations, et qui qualifie l’expérience transformatrice du sacré, sans frontière de temps ni de lieu. C’est bien une telle énonciation que nous offre Al-Niffari.

Auteur: Al Niffari

Info: Le livre des extases, préface

[ étymologie ] [ spiritualité ] [ vipassana ]

 

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unicité

D'autres descriptions mettent l'accent sur le désir immense de l'Esprit universel de se connaître lui-même, de s'explorer et d'expérimenter son plein potentiel. Cela ne peut donc se réaliser qu'à travers l'extériorisation et la manifestation de ses possibilités latentes sous forme d'un acte créatif concret. Cela nécessite une polarisation entre sujet et objet, et la dichotomie entre observateur et observé. Ces notions rappellent la manière dont certains textes kabbalistiques expliquent la création. D'après ces écrits, il y eut autrefois un stade de non-existence, dans lequel "la Face divine ne pouvait se contempler elle-même." La raison première de la création fut que "Dieu voulut voir Dieu". De même, le grand mystique persan Djalal al-Din al-Rûmî écrivit "J'étais un trésor caché, puis j'ai désiré être connu... J'ai créé tout l'univers, et le but de tout cela est la manifestation de ce que Je Suis..."

Auteur: Grof Stanislav

Info: Le Jeu Cosmique N ed

[ spiritualité ] [ métaphysique ] [ solipsisme ] [ tsimtsoum ]

 

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spiritualité

Le détachement des objets terrestres donne de ces objets mêmes une connaissance plus claire, qui permet d'en bien juger tant naturellement que surnaturellement. Enfin, il met à même d'en jouir d'une manière tout autre que ne le fait celui qui y est attaché. L'homme détaché a sur celui qui ne l'est pas de manifestes supériorités. Il goûte les objets terrestres selon ce qu'ils ont de véritable ; l'autre, selon ce qu'ils ont de mensonger ; le premier, selon ce qu'ils ont de meilleur ; l'autre, selon ce qu'ils ont de pire ; le premier les juge selon la substance, le second, en y attachant ses sens, les juge selon l'accident. Les sens, en effet, ne peuvent atteindre et pénétrer que l'accident ; l'esprit, au contraire, dépassant les nuages de l'accident, pénètre la vérité et la valeur des choses, ce qui est son objet propre.

Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info: La nuit obscure

[ voir ] [ renoncement ]

 

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spiritualité

Un jour un maître reçoit un disciple qui désire être initié au Nom suprême.

"Patiente, lui dit le maître, et va aux portes de la ville pour me rapporter ce qui s'y passe." Le disciple s'y rend et observe. Il voit là un vieillard conduisant un âne chargé de fagots de bois. Lorsque ce dernier se présente aux soldats pour entrer dans la cité, ils lui volent son chargement et le frappent violemment. Ému, le disciple rentre chez son maître et lui raconte la scène.

"Si tu avais la puissance et l'énergie qui sont contenus dans le Nom suprême, qu'aurais-tu fait de ces soldats ? demande le maître.

- Je les aurais terrassés !

- Sache que le vieillard qui s'est fait battre ainsi est mon maître. C'est lui qui m'a transmis la puissance du Nom suprême !

Auteur: Bentounès Khaled

Info: La fraternité en héritage : Histoire d'une confrérie soufie

[ acceptation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Émile dit : Voici le Temple du Silence, le Lieu du Pouvoir. Silence étant synonyme de pouvoir quand nous atteignons le lieu du silence dans notre pensée, nous sommes à l’endroit du pouvoir, où tout n’est qu’unité, un seul pouvoir, Dieu : "Soyez silencieux et sachez que je suis Dieu". Pouvoir dispersé égale bruit. Pouvoir concentré égale silence. Quand nous concentrons, quand nous ramenons nos forces à un centre d’énergie unique, nous prenons contact avec Dieu dans le silence. Nous sommes unis à lui, donc unis à tout pouvoir. Tel est l’héritage de l’homme. "Mon Père et moi nous ne faisons qu’un".
La seule manière d’être uni au pouvoir de Dieu, c’est d’entrer consciemment en contact avec Dieu. Cela ne peut se faire de l’extérieur, car Dieu émane de l’intérieur. "Le Seigneur est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui".

Auteur: Spalding Baird Thomas

Info: La Vie des maîtres

[ unicité ] [ foi ]

 

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théologie cosmique

Les religions monothéistes ont inventé la transcendance, avec quelques variantes, avec un Dieu qui serait à l'extérieur, qui crée et se barre ensuite... Ce qui correspond au niveau d'évolution de l'humanité, qui est très bas. Il y'a un moment où on passe par des croyances aussi stupides que ça, celle où la source n'est plus là. C'est à mourir de rire quand on comprend les choses. La spiritualité qu'on avait dans la civilisation où j'étais avant d'être un humain terrestre, présentait cette pleine conscience là, elle était basée sur les caractéristiques dans lesquelles on trouve plusieurs dimensions, notamment celle de la mémoire, au sens global du terme... Sauf que tout ça n'était pas une religion, mais une science... Des constats métaphysiques qui sont partagés par tous les peuples avancés. d'une manière ou d'une autre. Les systèmes de croyances n'existent que pour les êtres très peu évolués.

Auteur: Auburn Marc

Info:

[ extraterrestres ] [ échelons vibratoires ] [ monde astral ] [ rationalisme téléologique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

il y a pusieurs attitudes vis-à-vis de l'amour : on peut le manger, on peut le boire, on peut le respirer, et on peut vivre en lui.

Ceux qui le mangent restent dans le plan physique, et ils ne peuvent pas être satisfaits parce qu'ils se contentent des plaisirs inférieurs. Ceux qui le boivent goûtent des plaisirs moins grossiers, mais ils sont encore plongés dans les jouissances du plan astral.

Ceux qui sont arrivés à atteindre les régions du plan mental : certains philosophes, écrivains, respirent l'amour qui alimente sans cesse leur inspiration.

Quant à celui qui vit dans l'amour, dans le coté subtil et éthérique, il le possède comme lumière dans l'esprit, comme chaleur dans le coeur, et il peut répandre cette lumière et cette chaleur sur tous les êtres qui l'entourent.

Celui qui vit dans cet amour possède la plénitude.

Auteur: Aïvanhov Omraam Mikhaël

Info: Oeuvres, tome 14 : L'amour et la sexualité 1

[ hiérarchie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

spiritualité

Je vous donnerai une image. Il fait beau, le soleil brille… Mais voilà que des nuages commencent à apparaître, ils cachent le soleil, le ciel s’obscurcit et vous avez froid. Vous êtes à la merci des nuages. Alors que faire ? Vous pouvez attendre et, en attendant, vous plaindre en disant : “Le soleil m’a abandonné”. C’est une erreur, le soleil n’abandonne jamais personne, c’est seulement que vous êtes au-dessous des nuages. Alors, il faut s’élever au-dessus : plus rien ne pourra s’interposer entre le soleil et vous, il est là, il brille, il ne vous a pas abandonné. Quand vous vous croyez abandonné, cela prouve tout simplement que vous êtes descendu trop bas sous les nuages. Pour celui qui a dépassé intérieurement la région des nuages, le soleil brille sans arrêt, il se sent pénétré par sa lumière et sa chaleur, il n’y a plus d’écran entre le soleil et lui.

Auteur: Aïvanhov Omraam Mikhaël

Info: Vous êtes des dieux, p 25

[ image réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

répétition

La monotonie est ce qu’il y a de plus beau ou de plus affreux. De plus beau si c’est un reflet de l’éternité. De plus affreux si c’est l’indice d’une perpétuité sans changement. Temps dépassé ou temps stérilisé.

Le cercle est le symbole de la belle monotonie, l’oscillation pendulaire de la monotonie atroce.

Spiritualité du travail. Le travail fait éprouver d’une manière harassante le phénomène de la finalité renvoyée comme une balle ; travailler pour manger, manger pour travailler… Si l’on regarde l’un des deux comme une fin, ou l’un et l’autre pris séparément, on est perdu. Le cycle contient la vérité.

Un écureuil tournant dans sa cage et la rotation de la sphère céleste. Extrême misère et extrême grandeur.

C’est quand l’homme se voit comme un écureuil tournant dans une cage circulaire que, s’il ne se ment pas, il est proche du salut.

Auteur: Weil Simone

Info: "La pesanteur et la grâce", Librairie Plon, 1988, page 273

[ absurde ] [ sens ] [ ambivalence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson