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thaumaturge

Grosso, qui s'est rendu en Italie pour étudier de première main les stigmates de Padre Pio (Francesco Forgione), déclara : " L'une des hypothèses de ma tentative d'analyse de Padre Pio est de dire qu'il avait la capacité de transformer symboliquement la réalité physique. En d'autres termes, le niveau de conscience auquel il opère lui permet de transformer la réalité physique à la lumière de certaines idées symboliques. Par exemple, il s'identifiait aux plaies de la crucifixion et son corps devenait perméable à ces symboles psychiques, assumant progressivement leur forme. Il apparaît donc qu'à travers l'utilisation d'images, le cerveau peut dire au corps ce qu'il doit faire, y compris lui dire de faire plus d'images. Des images qui font des images. Deux miroirs se reflétant l'un l'autre à l'infini. Telle est la nature de la relation corps-esprit dans un univers holographique. 


Auteur: Talbot Michael Coleman

Info: L'univers holographique

[ expliqué ] [ parapsychologie ] [ paranormal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agnosticisme

Thomas et François

Dans les nombreuses conversations que j’ai pu avoir sur des sujets religieux, il m’est souvent arrivé de déclarer, de façon quelque peu provocatrice, que je ne reconnaissais que deux saints : le Thomas de l’Évangile et François d’Assise. Thomas arrivait en premier, bien sûr, puisqu’il avait eu l’audace de vouloir vérifier que Jésus-Christ portait bien des stigmates, au lieu de croire aveuglément. Il n’a certes pas conservé longtemps son esprit critique puisqu’il s’est très vite mis à croire, juste après avoir constaté cette présence. À sa place, j’aurais demandé des explications, beaucoup d’explications ! Il fallait absolument demander des explications ! Mais c’était déjà un premier pas : il voulait voir avant de croire. Le deuxième pas aurait consisté à voir au lieu de croire. Mais pour être capable de voir, il faut que les lumières de la raison dissipent l’obscurité des croyances. Les esprits n’étaient pas prêts…

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ réflexion ] [ factualisme ]

 
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Ajouté à la BD par SANTARINI

question

Pourquoi n'y a t'il pas d'insectes géants ?
Imaginez une araignée grosse comme un pouf marocain. Ou encore un mille-pattes long comme un crocodile. Et une mouche lourde comme un aigle...Et si une mutation génétique permettait à toutes ces sales bestioles de grandir démesurément ? Inquiétant, non ?
Rassurez-vous, c'est impossible. A cause de leur système respiratoire, qui l'interdit. Les insectes n'ont ni branchies comme les poissons, ni poumons comme les humains [...] Aucun organe particulier n'est dédié à la respiration. Pour s'oxygéner, les insectes sont traversés par un réseau de fins canaux, les trachées, qui se ramifient dans tout leur corps. Les stigmates, trous minuscules, permettent à l'air d'entrer dans ces canaux. Les organes absorbent l'oxygène au passage...
Voilà qui nous sauve d'un cauchemar éveillé ; s'ils étaient trop grands, les insectes mourraient asphyxiés. L'air mettrait trop de temps à traverser leur corps.
Jusqu'à preuve du contraire...

Auteur: Vandel Philippe

Info: Oui, tiens, pourquoi?

[ anecdote ]

 

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5

Dans la tradition chrétienne, le pentagramme était autrefois utilisé pour représenter les cinq blessures ou stigmates du Christ. Pour les pythagoriciens, les cinq points représentent les cinq éléments classiques : le feu, la terre, l'air, l'eau et l'idée ou chose divine. Les pythagoriciens voyaient aussi dans le pentagramme l'expression de la perfection mathématique et avaient compris entre autres choses que le pentagramme cachait dans ses lignes le Nombre d'Or : 1,618*. Dans les cercles de magie noire ou dans le symbolisme satanique, le pentagramme est inversé, la pointe solitaire dirigée vers le bas. Dans cette représentation, il est censé représenter la tête de Baphomet, avec les deux pointes supérieures correspondant à une paire de cornes. Son utilisation comme symbole satanique semble plutôt moderne, sans qu'on lui connaisse d'usage précédent dans les temps anciens. Dans la tradition hébraïque, le pentagramme à cinq pointes est lié aux cinq livres de Pentateuque, les cinq premiers livres de l'Ancien Testament.

Auteur: Cox Simon

Info: Le code Da Vinci décrypté. *Pentagone, polygone à cinq côtés. Ses diagonales révèlent le nombre d'or:.

[ nombres de Fermat ] [ pentacle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

populace

" Et le peuple ? " dira-t-on. Le penseur ou l'historien qui emploie ce mot sans ironie se disqualifie. Le " peuple ", on sait trop bien à quoi il est destiné : subir les événements, et les fantaisies des gouvernants. Toute expérience politique, si " avancée " fût-elle, se déroule à ses dépens, se dirige contre lui : il porte les stigmates de l'esclavage par arrêt divin ou diabolique. Inutile de s'apitoyer sur lui : sa cause est sans ressource. Nations et empires se forment par sa complaisance aux iniquités dont il est l'objet. Point de chef d'État, ni de conquérant qui ne le méprise ; mais il accepte ce mépris, et en vit. (...) Tel qu'il est, il représente une invitation au despotisme. Il supporte ses épreuves, parfois il les sollicite, et ne se révolte contre elles que pour courir vers de nouvelles, plus atroces que les anciennes. La révolution étant son seul luxe, il s'y précipite, non pas tant pour en retirer quelques bénéfices ou améliorer son sort, que pour acquérir lui aussi le droit d'être insolent, avantage qui le console de ses déconvenues habituelles, mais qu'il perd aussitôt qu'on abolit les privilèges du désordre. Aucun régime n'assurant son salut, il s'accommode de tous et d'aucun. Et, depuis le Déluge jusqu'au Jugement, tout ce à quoi il peut prétendre, c'est de remplir honnêtement sa mission de vaincu.


Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Histoire et utopie

[ méprisée ] [ facilement manipulable ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

couple

L'amour est masochiste. Ces cris, ces plaintes, ces douces alarmes, cet état d'angoisse des amants, cet état d'attente, cette souffrance latente, sous-entendue, à peine exprimée, ces mille inquiétudes au sujet de l'absence de l'être aimé, cette fuite du temps, ces susceptibilités, ces sautes d'humeur, ces rêvasseries, ces enfantillages, cette torture morale où la vanité et l'amour-propre sont en jeu, l'honneur, l'éducation, la pudeur, ces hauts et ces bas du tonus nerveux, ces écarts de l'imagination, ce fétichisme, cette précision cruelle des sens qui fouaillent et qui fouillent, cette chute, cette prostration, cette abdication, cet avilissement, cette perte et cette reprise perpétuelle de la personnalité, ces bégaiements, ces mots, ces phrases, cet emploi du diminutif, cette familiarité, ces hésitations dans les attouchements, ce tremblement épileptique, ces rechutes successives et multipliées, cette passion de plus en plus troublée, orageuse et dont les ravages vont progressant, jusqu'à la complète inhibition, la complète annihilation de l'âme, jusqu'à l'atonie des sens, jusqu'à l'épuisement de la moelle, au vide du cerveau, jusqu'à la sécheresse du coeur, ce besoin d'anéantissement, de destruction, de mutilation, ce besoin d'effusion, d'adoration, de mysticisme, cet inassouvissement qui a recours à l'hyper irritabilité des muqueuses, aux errances du goût, aux désordres vaso-moteurs ou périphériques et qui fait appel à la jalousie et à la vengeance, aux crimes, aux mensonges, aux trahisons, cette idolâtrie, cette mélancolie incurable, cette apathie, cette profonde misère morale, ce doute définitif et navrant, ce désespoir, tous ces stigmates ne sont-ils point les symptômes mêmes de l'amour d'après lesquels on peut diagnostiquer, puis tracer d'une main sûre le tableau clinique du masochisme ?

Auteur: Cendrars Blaise

Info: Moravagine, p.61, Livre de Poche, no 275, Paris, 1960

[ voyage ]

 

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lendemain de cuite

Un valet vint ouvrir les persiennes et les fenêtres des salons. L’assemblée se trouva sur pied, rappelée à la vie par les chauds rayons du soleil qui pétilla sur les têtes des dormeurs.

Les mouvements du sommeil ayant brisé l’élégant édifice de leurs coiffures et fané leurs toilettes, les femmes frappées par l’éclat du jour présentèrent un hideux spectacle : leurs cheveux pendaient sans grâce, leurs physionomies avaient changé d’expression, leurs yeux si brillants étaient ternis par la lassitude. Les teints bilieux qui jettent tant d’éclat aux lumières faisaient horreur, les figures lymphatiques, si blanches, si molles quand elles sont reposées, étaient devenues vertes ; les bouches naguère délicieuses et rouges, maintenant sèches et blanches, portaient les honteux stigmates de l’ivresse.

Les hommes reniaient leurs maîtresses nocturnes à les voir ainsi décolorées, cadavéreuses comme des fleurs écrasées dans une rue après le passage des processions.

Ces hommes dédaigneux étaient plus horribles encore. Vous eussiez frémi de voir ces faces humaines, aux yeux caves et cernés qui semblaient ne rien voir, engourdies par le vin, hébétées par un sommeil gêné, plus fatigant que réparateur. Ces visages hâves où paraissaient à nu les appétits physiques sans la poésie dont les décore notre âme, avaient je ne sais quoi de féroce et de froidement bestial.

Ce réveil du vice sans vêtements ni fard, ce squelette du mal déguenillé, froid, vide et privé des sophismes de l’esprit ou des enchantements du luxe, épouvanta ces intrépides athlètes, quelque habitués qu’ils fussent à lutter avec la débauche. Artistes et courtisanes gardèrent le silence en examinant d’un œil hagard le désordre de l’appartement où tout avait été dévasté, ravagé par le feu des passions.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, pages 232-233

[ tête dans le cul ] [ laideur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson