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femme-par-homme

Vois, les Steppes stellaires

Se dissolvent à l'aube...

La lune est la dernière

A s'effacer, badaude.



Oh ! que les cieux sont loin et tout ! Rien ne prévaut

Contre cet infini ; c'est toujours trop nouveau !...



Et vrai, c'est sans limite !...

T'en fais-tu une idée,

O jeune Sulamite

Vers l'aurore accoudée !



L'Infini à jamais ! comprends-tu bien cela !

Et qu'autant que ta chair existe un au-delà ?



Non ; ce sujet t'assomme.

Ton Infini, ta sphère,

C'est le regard de l'Homme,

Patron de cette Terre.



Il est le Fécondeur, le Galant Chevalier

De tes couches, la Providence du Foyer !



Tes yeux baisent Sa Poigne,

Tu ne te sens pas seule !

Mais lui bat la campagne

Du ciel, où nul n'accueille !...



Nulle Poigne vers lui, il a tout sur le dos ;

Il est seul ; l'Infini reste sourd comme un pot.

 

Auteur: Laforgue Jules

Info: Premières strophes du poème "L'aurore-promise" - in "Oeuvres complètes, tome II", éd. L'Age d'Homme, p. 217

[ incompréhension mutuelle ] [ cosmos ] [ poème ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

post-renaissance

Une telle histoire devrait logiquement s'abstenir d'un quelconque jugement de valeur esthétique, positif ou négatif, parce que, ayant abaissé l'art au rang de témoignage sur certaines attitudes mentales et morales, elle est amenée à les retrouver indifféremment dans les œuvres excellentes, médiocres ou mauvaises. De même que critiques et historiens, analysant la peinture baroque du XVII° siècle, y remarquent des signes avant-coureurs de la peinture moderne, moderniste et avant-gardiste, de même, il m'a été donné, étudiant il y a quelques années la poésie lyrique italienne du XVII° siècle, de relever des mouvements, des images, des formes de vers et de strophes, des formes de sonnets qui préfiguraient le "pittoresque" romantique et même les trouvailles et les expérimentations de Baudelaire, Mallarmé et autres artistes dits "d'exception" ; et néanmoins ceux parmi lesquels j'observe cette curiosité psychologique étaient, pour parler net, des rimailleurs ou des poètes mineurs. Mais, chez les nouveaux critiques et historiens de la peinture, les investigateurs des styles et les narrateurs de la Fabula de lineis et coloribus*, circule, tantôt de manière explicite, tantôt de façon dissimulée, une grande ardeur dans l'appréciation et la dépréciation ; par exemple leur antipathie pour Raphaël et pour Léonard est manifeste ainsi que pour Michel-Ange, de même que leur extrême sympathie et admiration pour les coloristes et pour quelques baroques moins connus et moins prisés jusqu'à présent. Leur "histoire du lyrisme pur" (quoique les meilleurs cherchent à se modérer et à se surveiller dans cet élan) veut être une véritable "transvaluation de toutes les valeurs picturales".

Auteur: Croce Benedetto

Info: Essais d'esthétique. Textes choisis. *différend opposa naguère les tenants du dessin et ceux de la couleur

[ a priori ] [ préférences partisanes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste