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luxure

Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice.

Auteur: Proust Marcel

Info:

[ débauche ] [ stupre ]

 

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fesse

Est-ce que le sexe est sale ? Seulement quand il est bien fait.

Auteur: Allen Woody

Info:

[ question ] [ stupre ]

 

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durabilité

Le vice est supérieur à la vertu : il est fiable et ne flanche jamais.

Auteur: Vassivière Anne

Info: Parties communes

[ stupre ] [ pérennité ]

 

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conscience

Il entre, dans toute espèce de débauche, beaucoup de froideur d'âme. Elle est un abus réfléchi et volontaire du plaisir.

Auteur: Joubert Joseph

Info:

[ vice ] [ excès ] [ stupre ] [ drogue ] [ pulsion ] [ introspection ]

 

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sexe

Faire l'amour c'est prier corps à corps, murmurer des prières avec le pénis, le vagin, la langue, l'anus. Plus indécente est la prière, plus vite elle arrive aux oreilles de Dieu.

Auteur: Serna Enrique

Info: Coup de sang

[ stupre ]

 

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baise

et je lèche à fond ses lèvres
son con
son âme
puis je la monte et je lui dis :
"tel que tu me vois, je suis parti
pour te larguer mon jus blanc et chaud,
car, n’est-ce pas ?
j’ai pas fait le parcours depuis Galveston
pour jouer aux échecs."

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", page 18, "la déesse d’un mètre quatre-vingt et quelques"

[ plan cul ] [ sexe ] [ stupre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage

Gertrude aurait pu sans conteste prétendre à un poste de mannequin chez Olida. De type sanguin, la peau blanche veinée de bleu, grasse comme une truie, elle était en sus charpentée comme un bûcheron. Ses traits étaient sans délicatesse aucune, mais ses petits yeux bleus de cochonne étaient allumés d'une lueur de stupre. Elle enleva aussitôt son corsage, libérant une paire de seins assez flasques qui tombèrent mollement sur la prolifération des plis du ventre. Avec une violence que seul le rut peut conférer, elle me poussa sur le siège des vécés, puis s'acharna sur mon pantalon jusqu'à ce qu'elle parvienne à en faire jaillir ma queue furieusement gonflée.

Auteur: Tzara Stéphane

Info: Traité du boudin : A l'usage des prolétaires du sexe

[ vulgarité ]

 

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luxure

Sardanapale surpassa tous ses prédécesseurs en débauches et paresse. Car non seulement il ne se montrait jamais au monde extérieur, mais il menait la vie d'une femme (...). Il s'efforçait même de rendre sa voix féminine et (...) il cherchait aussi les joies de l'amour des deux sexes (...). Pour ne pas tomber aux mains des ennemis, il fit édifier un immense bûcher dans son palais, y amassa tout son or et tout son argent ainsi que ses vêtements royaux. Il enferma dans une chambre construite au milieu du bûcher ses concubines et ses eunuques, se joignit à eux tous et mit le feu à l'ensemble du palais.

Auteur: Ctésias de Cnide

Info:

[ orgie ] [ historique ] [ stupre ]

 

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pensée-de-femme

Mais vois-tu, l'hallucinante vision qui me poursuit, qui me jette éperdue, la tête enfouie dans l'oreiller, c'est cette queue gonflée de sperme que tu branles hardiment au-dessus de ton ventre. Comme tes doigts se crispent autour de cette pine magnifique, comme tu l'agites, mon cher amour ! Gagnée par cette ferveur sadique, vois mon doigt que je viens de glisser sur mon bouton et comme toi, je me branle, je me branle. Mais pour que ta jouissance soit complète, tiens, sens dans ton cul le doigt volontaire que je viens d'y planter. Tu ne peux résister à pareille luxure et tu décharges follement sur ma poitrine, sur mon ventre. Un flot épais et tiède vient de mouiller ma chair et mes doigts étalent sur tout mon corps le sperme de ta queue. Brisés tous deux par cette folle orgie, nous restons étendus sans forces et sans pensées.

Auteur: Anonyme

Info: Mademoiselle S.: Lettres d'amour 1928-1930

[ passion ] [ sexe ] [ stupre ]

 

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poète

Qu'est-ce qu'il y avait derrière le front pur de l'adolescent Rimbaud ? Derrière ces yeux, ces extraordinaires yeux bleus qu'il avait, des yeux bleu pervenche avec une bague bleu sombre autour de l'iris. Ce qu'il y avait, on le sait par les brouillons D'une Saison en enfer : la rage. Un tremblement de rage ! Il écrit dans le brouillon : "La rage du désespoir m'emporte contre tout : la nature, les objets, moi, que je voudrais déchirer !"

Pourquoi cette rage ? Tâchons de comprendre. Voyez-vous, c'est un garçon qui dit : puisque c'est comme ça ce qu'on appelle les réalités de la vie, puisque c'est d'une part fétide et d'autre part atroce, alors il faut jouer le jeu à fond ! Faut pas faire semblant ! Faut pas tricher cette abjection qui est la nôtre, il faut l'assumer à plein, il faut s'y rouler avec une espèce de défi, de passion noire et de provocation, et que le langage même s'emplisse de ce stupre à quoi se réduit notre condition.

Auteur: Guillemin Henri

Info: https://www.youtube.com/watch?v=uM7CQ65F6TU

[ vision du monde ] [ exaltation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson