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couple
Les différents noms que se donnent maris et femmes suivant l’occasion sont comme les touches d’un instrument de musique. Anatole appelait parfois- bien que rarement- sa femme Tamara Ivanovna, en adjoignant au besoin à ce nom avec une légère ironie taquine un "Sa Majesté"; il l’appelait tout simplement Tamara, les jours sans ennuis et sans nuages qui leur évoquaient leur jeunesse, "maman",..devant les enfants.., "ma colombe" pour dissiper un surcroît d’amertume au moyen d’un terme inoffensif mais sentimental et "la compagne de les jours heureux" quand il voulait davantage de bonheur et un bonheur plus intense....
Auteur:
Raspoutine Valentin
Années: 1937 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
L'honneur de Tamara Ivanovna
[
petits noms
]
[
surnoms
]
animal domestique
Walter avait jamais aimé les chats. Ils lui semblaient être les sociopathes du monde animal, une espèce domestiquée comme un mal nécessaire pour la lutte contre les rongeurs, puis fétichisée de la manière dont les pays malheureux fétichisent leurs armées, saluant les uniformes des tueurs comme les propriétaires de chats caressent la belle fourrure de leurs animaux en pardonnant leurs griffes et leurs crocs. Il n'avait jamais vu d'autre dans la physionomie d'un chat qu'une minaudante incuriosité et du self-intérêt; il suffisait d'en taquiner un avec une souris-jouet pour voir où se situait son véritable coeur... Les chats ne pensaient qu'à utiliser les gens.
Auteur:
Franzen Jonathan
Années: 1959 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
animosité
]
vengeance
Le suicide public, démonstratif, relève d'une très ancienne coutume que les mœurs, petit à petit abolirent. Dans les temps, si quelque ennemi vous avait porté tort, et gravement, et que la justice des hommes demeurât impuissante à le châtier, alors, à la victime, s'offrait un recours ultime, désespéré : se suicider sur le seuil de son tyran. L'âme du mort ensuite taquinerait, aiguillonnerait, torturerait le méchant, jour et nuit. Le méchant ne connaîtrait plus de repos. Et s'il se réfugiait dans la mort à son tour, il n'échapperait point, pour si peu au supplice : l'âme du suicidé demeurerait, lancinante, accrochée à la sienne pour l'éternité.
Auteur:
Fontenoy Jean
Années: 1899 - 1945
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: journaliste communiste, puis au Parti populaire français de Jacques Doriot
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
autodestruction
]
cogitation
Comment vaincre un homme capable de disparaître et de réapparaître où et quand il le veut ! Comment toucher un homme invulnérable au fer ! Telles étaient les questions que le fils de sogolon se posait. On lui avait raconté beaucoup de choses sur sosso-soumaoro, mais il avait accordé peu de crédit à tant de racontars. Ne disait-on pas que le roi de sosso pouvait prendre soixante-neuf formes différentes pour échapper à ses ennemis : il pouvait, selon certains, se transformer en mouche en pleine bataille et venir taquiner son adversaire, il pouvait se fondre avec le vent quand ses ennemis le cernaient de trop près... et tant d'autres.
Auteur:
Djibril Tamsir Niane
Années: 1932 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Afrique – Guinée
Info:
Soundjata
[
magie
]
[
rumeurs
]
[
énigme
]
vieillir
Passé quatre-vingt ans
il sentit venir comme le dernier des moments
que la terre et les lettres
pouvaient encore lui avancer.
Chaque jour l’étonnait
d’être toujours de ce monde
et d’entendre encore les corbeaux
en chœur croasser sur la plage.
Passé quatre vingt-ans
il se donnait dix ans encore
à taquiner la muse
avec ses cheveux blancs
qui quittaient doucement
son chef dégarni
et ses mains qui tremblaient de plaisir
quand il frôlait sa croupe.
Passé quatre vingt-ans
il cherchait beaucoup ses mots
pour cerner les images
qui le fuyaient daredare
et lonlaine et lonlare
les images de son enfance
qui revenaient en flots
sans qu’il puisse les saisir.
Auteur:
Lesieur Jean-Pierre
Années: 1935
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: artisan, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
poème
]
pouvoir
C'est ça, qu'ils disent, l'entraînement idéal pour la grande journée des championnats, quand tous les messieurs-dames à groin de cochon - qui ne savent même pas que deux et deux font quatre et qui seraient empotés comme des manches s'ils n'avaient pas leurs esclaves pour les servir au doigt et à l'oeil - viendront nous faire de beaux discours pour nous démontrer qu'il n'y a rien comme le sport pour vous ramener dans le droit chemin et vous empêcher d'avoir les doigts qui vous démangent de taquiner les serrures de leurs boutiques et de leurs coffres forts, ou de vider les pennies de leurs compteurs à gaz avec des épingles à cheveux. Et comme récompense, on vous donnera un bout de ruban bleu et une coupe, après que vous vous serez bien esquintés à courir ou à sauter, tout comme des canassons, avec cette différence que les canassons, eux, on les traite mieux que nous ensuite.
Auteur:
Sillitoe Alan
Années: 1928 - 2010
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
La Solitude du coureur de fond
[
sport
]
[
manipulation
]
[
prolétariat
]
portrait
Elle était florissante et saine, d'une beauté qu'on eût dite pétrie par le Créateur dans un moment de hâtive gaieté. Il n'était pas une ligne de son visage qu'on pût considérer comme achevée et parfaite ; ses cheveux sombres, foisonnants, et gonflés au sommet, lui donnaient une allure peuple qu'elle exagérait avec une écharpe jetée sur les épaules ; et son corps lui aussi, haut et plein, quoique bien cambré sur des chevilles nerveuses, était trop prometteur. Ses joues étaient trop amples, son menton trop énergique, sauf quand venait les parfaire un sourire ; et son teint mat de brune besoin de passion ou d'alacrité pour briller. Je ne l'ai pas vue souvent sourire ; mais, si elle ne souriait pas, elle avait fréquemment une expression de curieuse taquinerie, de puéril caprice, d'une grâce égale au sourire. Et ses dents, ses yeux resplendissaient ; son regard était si électrique et si fort, qu'il semblait captiver les yeux même dont il émanait !
Auteur:
Borgese Giuseppe Antonio
Années: 1882 - 1952
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, critique
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Les belles
[
femme-par-homme
]
pornographie
...Elle possédait d'autres trésors plus intimes mais aussi surprenants. Par exemple, si je la regardais d'un oeil distrait, je lui trouvais, pardonnez le détail, la fente discrète, timide comme si elle avait voulu en cacher l'impudeur en la dissimulant dans les replis du ventre. Mais dès les premières caresses, ce petit animal s'étirait, étirait le berceau d'herbes où il dormait, redressait la tête, devenait une fleur gourmande, une bouche de bébé glouton qui tétait moi doigt. J'adorais taquiner de ma langue le museau du clitoris, l'exciter puis l'abandonner humide et luisant à son irritation, petit canard barbotant dans une vague de chair rose. J'aimais lisser mes joues contre la lingerie précieuse de son ventre, plonger le nez dans ses bourrelets onctueux, parfois tendus, parfois relâchés comme des focs par le vent, friper du doigt cette immense draperie habitée de frissons et de soupirs. D'autres fois j'aurais voulu m'asseoir, les jambes ballantes au bord de cet orifice et observer minute par minute l'évolution de ce madrépore géant, enregistrer chaque palpitation, chaque respiration de ses pétales inondés d'un nectar irrésistible.
Auteur:
Bruckner Pascal
Années: 1948 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: romancier, essayiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Lune de fiel
[
littérature
]
pensée-de-femme
J'ignore ce qu'il veut dire, jusqu'à ce que je sente quelque chose de chaud, humide et collant sur mes seins. Puis le doigt de Damien revient dans ma bouche et je lèche de nouveau le chocolat. Mais cette fois, il en fait autant. Sa bouche s'acharne sur mon sein enduit de chocolat. Il lèche, il suce, mon téton se raidit et mon aréole frissonne. Mon sexe se crispe aussi, brûlant et suppliant, cruellement stimulé par la cordelette avec laquelle Damien joue, tirant dessus au même rythme qu'il joue de ses lèvres sur mes seins. La cordelette glisse et frotte inlassablement, menaçant de me faire perdre la tête. Et tout aussi inlassablement, sa bouche m'agace et me taquine. Elle suce, tire et mordille délicatement, suffisamment pour que je la sente, assez pour que cette vive et suave sensation me parcoure de la tête aux pieds, jusqu'à la cordelette qui continue de me tourmenter si délicieusement.
Inlassablement, jusqu'à ce que les frissons qui me parcourent forment une vague qui me secoue tout entière.
Je me laisse emporter, ondulant des hanches pour glisser sur la cordelette tout en me concentrant sur la sensation de la bouche de Damien qui se referme sur mon sein. C'est une explosion brutale, et je pousse un cri avant de retomber, épuisée, quand l'orgasme décroît, me laissant hébétée et enivrée.
Auteur:
Kenner Julie
Années: 196? -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Possède-moi
[
sexe
]
[
érotisme
]
transsexuelle
1. Au début, ma famille était mal à l'aise. Ils me voyaient tous comme un garçon. Devenant un peu plus âgé, je n'ai jamais joué avec des camions, des outils ou des super-héros. Mais plutôt avec des trucs de princesses ou des costumes de sirène.
Mes frères disaient que ce sont des trucs de filles. J'ai continué à y jouer.
Ma soeur disait que j'étais toujours à lui parler de mes pensées de fille, mes rêves de fille, comment un jour je serais une dame beauuuutiful. Elle riait et disait: "T'es si drôle."
2. ... Un incroyable jour, tout a changé. Maman et Papa m'ont emmené voir un nouveau médecin, qui m'a posé beaucoup, beaucoup de questions. Ensuite il a parlé à mes parents et pour la toute première fois j'ai entendu le mot "transgenre".
Ce soir-là au coucher mes deux parents sont venu me serrer dans leurs bras et m'ont dit: "Nous comprenons maintenant. Sois qui tu es. Nous t'aimons, peu importe le reste. Ça m'a fait sourire et sourire et sourire.
3. Aujourd'hui encore il ya des enfants qui me taquinent, ou m'appellent par mon nom de garçon, ou m'ignorent complètement. Alors je me sens minable. Puis je me souviens que les enfants qui apprennent à me connaître veulent généralement être mes amis. Ils disent que je suis une des plus belles filles de l'école.
4. Ca ne me dérange pas d'être différente. La différence est spéciale ! Je pense que ce qui importe le plus est qu'une personne puisse être comme elle est à l'intérieur. Et à l'intérieur, je suis heureuse. Je m'amuse. Je suis fière! Je suis Jazz!
Auteur:
Jennings Jazz
Années: 2000 -
Epoque – Courant religieux: postmodernité
Sexe: F
Profession et précisions: transgenre
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
identité
]