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étrange

Ne tentez pas de juger une race extraterrestre ou ses artéfacts sur la base de l'expérience humaine.

Auteur: Anvil Christopher

Info: A Question of Identity 1995

[ incompréhensible ] [ inexplicable ] [ limitation ]

 

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curiosité

Si vous tentez de retenir un éternuement, vous pourriez causer le bris d'une veine au cerveau ou dans votre nuque et mourir.

Auteur: Internet

Info:

[ étonnant ] [ dangereux ]

 

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self-contrôle

Imaginez que vous essayez de perdre du poids et que vous tentez de vous concentrer sur l'écriture d'un article. Mais il y a vos biscuits au chocolat préférés dans votre champ de vision, offre permanente immorale. Si nous sommes capables de rejeter de telles offres ou de les reporter à plus tard, alors nous pouvons également nous concentrer sur ce que nous voulons faire actuellement.

Auteur: Metzinger Thomas

Info: Source : www.3ammagazine.com

[ self discipline ] [ sevrage ] [ focalisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Il existe sept façons de savoir comment est une personne : Posez-lui une question difficile, et observez sa faculté d'analyse. Prononcez une parole provocante, et voyez sa réaction. Demandez-lui comment elle s'y prend pour résoudre des problèmes épineux, et jugez de son intelligence. Laissez-la se débrouiller d'une situation délicate, et observez son courage. Faites-la boire, et observez son naturel. Tentez-la avec de l'or, et observez son intégrité. Indiquez-lui comment s'acquitter d'une tâche, et assurez-vous de sa fiabilité.

Auteur: Sun Tzu Souen Tseu

Info:

[ test ] [ évaluation ]

 

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combat

Passage de la montagne à la mer
Passer de la montagne à la mer signifie qu'il est mauvais de répéter les mêmes choses au cours d'un même combat. Répéter deux fois la même chose est encore passable, mais jamais trois. Si vous ne réussissez pas une première fois un certain coup, alors, même si vous le tentez une seconde fois, son efficacité sera douteuse. Appliquez plutôt un coup inattendu, chaque fois d'une façon assez différente, et si cela est inefficace, tentez une autre tactique.

Auteur: Musashi Miyamoto

Info: Traité des cinq roues : Gorin-no-sho

[ surprendre ]

 

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écriture

[...] L’important, c’est de rendre le lecteur plus vivant. Le plaisir que l’écrivain a pris ne suffit pas. Prenez Mein Kampf. Son auteur a peut-être eu de plaisir à l’écrire, mais ce n’est pas un plaisir pour les autres. Ma propre expérience de l’écriture passe par la résolution de problèmes. Le cerveau humain est fait pour ça. Il jubile devant les puzzles, les énigmes. C’est un défi neurologique très excitant. Si vous êtes écrivain, vous résolvez des problèmes à chaque paragraphe, à chaque phrase, le livre est un jeu de construction que vous tentez d’organiser. Et le lecteur joue ensuite avec vous, en entrant dans votre mécanique.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Entretien dans le Télérama N° 3345 - février 2014

[ complexité ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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éternel-temporel

Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles. Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t’inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes. Dis-nous donc ce qu’il t’en semble : est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?

Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ? Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Etonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent, et s’en allèrent.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 22, 15-22

[ christianisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

positiver

L'étude du passé nous permet tout d'abord d'éviter un piège courant, celui de la nostalgie. La France serait en déclin, entend-on souvent, sa grandeur est passée. Avant, c'était mieux. "Avant" ? Mais quand exactement ? Tentez une expérience simple, feuilletez ce livre à l'envers, et cherchez une seule époque de notre passé où vous auriez voulu vivre. Alors ? En 1910, par exemple, au temps de cette France puissante, gouvernant un quart du monde ? Préparez donc l'uniforme, dans quatre ans vous aurez à affronter l'enfer des tranchées, la guerre et ses millions de morts, merci. En 1810 ? Cette fois ce sera l'horreur des guerres napoléoniennes. En 1710 ? Admettons que cela soit tentant, pour l'infime minorité qui aura la chance de se retrouver dans l'habit chamarré d'un bel aristocrate. Et encore, pas à Versailles. En cette fin de règne de Louis XIV, la vie y était sinistre. Que dire des 90% qui se réincarneront en paysans misérables au ventre creux et au dos cassé par l'ouvrage ? On a compris le jeu. La comparaison avec le monde d'hier ne doit pas nous mener à admirer benoîtement celui d'aujourd'hui. Elle peut nous servir à en relativiser les inconvénients, cela n'est déjà pas si mal.

Auteur: Reynaert François

Info: Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises

[ France ]

 

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gastronomie

Ce n'est que par le vécu qu'on est soi-même. Un vécu réel, pas reproduit ni singé, mais ressenti. Il est là, l'intérêt majeur du goût, qui vous rappelle que vous ne pouvez parler d'une sensation que ressentie. On finira par se rendre compte un jour que, si on ne se construit pas par cette voie sensorielle, si on n'associe pas son corps à sa propre évolution, il reste sur la touche. Il se déplace, il avale, il regarde la télé, mais il est dépourvu de perceptions et de références personnelles, exclu de la vraie vie. L'écoute des aliments est le premier apprentissage du goût. A force de manger des produits muets, un homme devient muet à son tour, il n'a rien à raconter. Consommant des produits faux et déguisés, il parle faux et déguise sa pensée. (...) La culture américaine est une culture (...) du passif, qui donne satisfaction à une société physique cherchant à se remplir la panse, à obtenir la satiété sans connaître d'émotion. C'est pourquoi l'obésité fait de tels dégâts outre-Atlantique et commence d'en faire chez nous. Tentez cette expérience, prenez un fromage sans caractère sensoriel précis: vous allez en manger la moitié sans pain et sans plaisir, jusqu'à vous être rempli la panse; mais s'il s'agit d'un munster, avec son passé et son caractère, vous en mangerez moins, vous y associerez le pain, peut-être le vin, et vous éprouverez une telle densité émotionnelle que vous vous arrêterez de manger à temps.

Auteur: Puisais Jacques

Info: entretien à Télérama, 27 décembre 2000

 

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supplique

Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…

C’est tout ce que je puis.

Et vous me regardez et vous ne faites rien.

Vous dites que je peux, vous dites – aujourd’hui

Comme il y a des jours et des jours – que l’on doit

Lutter quand même et vous ne savez pas

Que j’ai donné toute ma pauvre force, moi,

Tout mon pauvre courage et que j’ai dans mes bras

Tous mes efforts cassés, tous mes efforts trompés

Qui pèsent tant, si vous saviez !

Pourquoi ne pas comprendre ? Au bois des oliviers

Jésus de Nazareth pleurait, enveloppé

D’une moins lourde nuit que celle où je descends.

Il fait noir. Tout est laid, misérable, écœurant Sinistre…

Vainement, vous tentez en passant

Un absurde sourire auquel nul ne se prend.

C’est d’un geste raté, d’une voix sonnant faux

Que vous me promettez un secours pour demain.

Demain ! C’est à présent, tout de suite, qu’il faut

Une main secourable dans ma main.

Je suis à bout…

C’est tout ce que je peux souffrir, c’est tout.

Je ne peux plus, je ne crois plus, n’espère plus.

Vous n’avez pas voulu

Pas su comprendre, sans pitié

Vous me laissez souffrir ma souffrance… Au moins

Faites-moi donc mourir comme on est foudroyé

D’un seul coup de couteau, d’un coup de poing

Ou d’un de ces poisons de fakir, vert et or,

Qui vous endorment pour toujours, comme on s’endort

Quand on a tant souffert, tant souffert jour et nuit

Que rien ne compte plus que l’oubli, rien que lui…

Auteur: Sicaud Sabine

Info: Poésies posthumes, 1958. "Aux médecins qui viennent me voir". Elle meurt à 15 ans d'une gangrène des os, après un an d'horribles souffrances.

[ mort volontaire ] [ euthanasie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel