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être humain

L'homme appartient à la catégorie des mammifères qui passent une partie de leur existence dans un abri artificiel. Il est différent en cela des singes dont les plus évolués ne font qu'aménager sommairement le lieu où ils passent une nuit, mais il se rapproche de nombreux rongeurs qui possèdent un terrier souvent très élaboré, terrier qui est le centre de leur territoire et souvent le lieu de réserve alimentaire.

Auteur: Leroi-Gourhan André

Info: Le Geste et la Parole, tome 2 : La Mémoire et les Rythmes

[ habitat ]

 

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enfance

Ce monsieur l'accompagna à l'intérieur de la maison, et, au fur et à mesure qu'il pénétrait dans l'intimité qu'on lui offrait, il était gagné par la sensation de s'enfoncer dans un grand tiroir. Il éprouvait ce que doivent éprouver les chiots quand ils fouillent dans un tas de linge pour s'en recouvrir et s'y coucher, ou ce qu'éprouveraient, en admettant que ce soit possible, les bijoux rangés dans leurs écrins.

Auteur: Calders Pere

Info: Chroniques de la vérité cachée

[ découverte ] [ terrier ]

 

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réparation

L'atelier lui-même était une pièce basse de plafond, un terrier qui abritait des carcasses poussiéreuses de pianos... Une fois Katherine l'avait appelé le cimetière des éléphants ; il lui avait demandé si c'était à cause des cages thoraciques des pianos à queue éviscérés ou à cause des rouleaux de feutre qui ressemblaient à de la peau de bête et elle avait répondu : Tu vas chercher trop loin, je disais cela seulement à cause de l'ivoire.

Auteur: Mason Daniel

Info: L'Accordeur de piano

[ musique ] [ littérature ]

 

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foyer

Dans la vie, il y a des besoins vitaux. Essentiels, primaires. Qui nous rappellent que nous ne sommes rien d'autre que des animaux.
Parmi eux, un endroit où se sentir en sécurité. Un abri, un refuge. Un terrier, un gîte.
Quand cet endroit n'existe plus, on devient un animal traqué, la peur chevillé au corps.
Quand on ne se sent plus en sécurité nulle part, on devient un simple gibier. Une proie, qui fuit et se retourne sans cesse, ne trouvant plus le repos.

Auteur: Giebel Karine

Info: Juste une ombre

[ réconfort ] [ insécurité ] [ poursuivi ]

 

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homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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famille

...à sept dans cette maison minuscule dans laquelle ma mère a grandi, à sept sur le plus petit espace, ils vivaient en autarcie, parfaitement bio, sans poisons dans le jardin, sans poisons pour les animaux, sans électricité dans la maison, sans voiture, sans voyages en avion, sans portable, sans consommation, on achetait des objets pour la vie, on faisait attention à eux, on ne les remplaçait pas. Ils vivaient à sept dans cette pièce, ils partageaient les lits, les armoires et la table, mais ma mère le dit aujourd’hui encore : Personne n’était plus riche que nous.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Mourir en été

[ tribu ] [ terrier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tanière

Je demeure chez moi autant que je le peux, dans ma soupente, au huitième étage, où il fait très froid l'hiver, trop chaud l'été. Je suis revenu aux mansardes de mon enfance. Ma soupente ressemble par ses dimensions à une cellule, à une cabine de transatlantique, à un belvédère, ou bien, quelquefois, à une dunette... Elle est meublée d'une armoire blanche, d'une table de sapin teinte au brou de noix, sur quoi j'écris, d'une chaise, d'un lit-divan où je dors, où je rêve les yeux ouverts, ou fermés, pendant que le réveil-matin grignote ce qui reste de la nuit.

Auteur: Calet Henri

Info: Le tout sur le tout

[ littérature ] [ terrier ]

 

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extraterrestres

Peut-être qu'un alien est l'équivalent d'une conserve de tomate, vide et abandonnée. Est-ce qu'un coléoptère sait pourquoi il peut entrer dans la boîte seulement par une extrémité alors qu'elle se trouve en travers du chemin vers son terrier ? Le coléoptère comprend-il pourquoi il est plus difficile de grimper à gauche ou à droite, à l'intérieur de la boîte, que de suivre une ligne droite? Le coléoptère serait-il fou de supposer que la race humaine à mis cette conserve ici pour le tourmenter - ou égomaniaque au point de croire que la canette a été fabriquée seulement pour le mystifier? Il serait préférable pour le coléoptère d'étudier la canette en fonction de sa logique de boite de conserve, à la limite de ses capacités de coléoptère. De cette façon, au moins, le coléoptère procédera intelligemment. Il pourra même découvrir quelques signes qui parlent du fabricant de la boîte. Toute autre approche est soit de la bêtise, soit la folie.

Auteur: Budrys Algis

Info: Rogue Moon

[ étude ] [ traces ] [ spéculation ]

 

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nature

Ce matin ballade habituelle dans les bois avec Hulk. Le paysage marque sa différence plus clairement qu'à l'accoutumée. Avec 20 centimètres de neige la progression est fatigante, surtout quand on voudrait aller à la vitesse de croisière habituelle. Le sol du sous-bois est vierge, à l'exception les marques de pas d'un lièvre qui serpentent à l'infini dans les deux directions. Souvenir d'enfance : je vais le traquer en suivant ses traces dans la neige... Il ne pourra m'échapper, au pire je serai conduit jusqu'à son terrier...
A un moment le sentier, au milieu des jeunes pousses de foyards, est effacé par les branches qui, du au poids de la neige, se courbent et viennent l'obstruer. Ma piste coutumière s'est métamorphosée en forêt vierge hivernale. Un peu plus tard je dégotte deux petits rogatons de hêtre, restes récents du passage des bûcherons. A mon retour il rejoindront le tas du bois qui ne sera pas consommable avant deux ans.

Auteur: Mg

Info: 18 décembre 2010

[ promenade ]

 

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foyer

Certes, la pièce était exiguë, mais il suffisait d’y allumer le poêle pour qu’une douce chaleur se diffuse. A la fin du printemps, il n’était pas rare que dehors le vent souffle en furie, ciel et terre s’obscurcissaient alors, et dans cette purée de pois, on devinait à peine la silhouette des arbres qui ployaient follement. Graviers et grêlons soulevés par le vent s’abattaient sur les carreaux avec un claquement sec qui n’en finissait pas… Mais chez nous, il faisait si bon et l’atmosphère était si paisible que chacun éprouvait du bonheur : de la marmite où mijotait la viande de mouton séchée s’échappait un fumet qui déposait sur les murs comme une pellicule croustillante qui finirait par s’effriter. Le fumet de mouton couvrait le parfum des petits pains qui rôtissaient sur le poêle. Sans discerner leur odeur, on voyait l’éclat de leur jaune d’or, leur léger rougeoiement qui flattait l’œil. Dans le magnétophone tournait une cassette dont nous avions mille fois entendu les chansons. Les paroles avaient perdu leur sens d’origine, seul demeurait un sentiment de douceur.

Auteur: Li Juan

Info: Sous le ciel de l'Altaï

[ terrier ] [ douillet ] [ paix ] [ indicible ] [ nid ]

 

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Ajouté à la BD par miguel