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bio-minéral

Les pierres calcaires qui composent nos maisons sont des animaux morts. Des animaux écartelés, dépecés, desséchés : des coquillages éviscérés. Des coquillages écrasés, triturés, malaxés par la violence interne de la terre ; par la terrifiante chaleur des entrailles de la terre. Des animaux conglomérés et morts.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Poésie : Rester vivant, Le sens du combat, La poursuite du bonheur, Renaissance

[ recyclage ] [ cycles ]

 

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inaccomplissement

De toute évidence, l'une des principales prérogatives de la mort, c'est sa terrifiante rapidité. Les morts peuvent être mutilés comme nous, mais les membres qu'ils perdent continuent de vivre. S'il en est ainsi, vous devez vous sentir amputé de vos meilleurs livres, car ils sont ici, toujours bien vivants.

Auteur: Pavic Milorad

Info: In "Les Chevaux de Saint-Marc", éd. Belfond, p. 66

[ séparation ] [ hantise ] [ empreinte restante ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

artificiel

D'une certaine manière un organisme cybernétique n'a pas d'ancêtres ou d'origine au sens occidental du terme - ironie "finale" puisque le cyborg représente aussi la terrifiante volonté de domination croissante de l'"Occident" sur l'individuation abstraite en devenant un moi ultime enfin libéré de toute dépendance, un être dans l'espace.

Auteur: Haraway Donna J.

Info:

[ apatride ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

neurovégétatif

Il est deux processus que les êtres humains ne sauraient arrêter : respirer et penser. En vérité, nous sommes capables de retenir notre respiration plus longtemps que nous ne pouvons nous abstenir de penser. Et à la réflexion, cette incapacité à arrêter la pensée, à cesser de penser, est une terrifiante contrainte.

Auteur: Steiner George

Info:

[ à notre insu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Le livre que je voulais écrire serait aussi franc et spontané que le journal, on y verrait la différence existant entre l'abstraction masculine, cette terrifiante aptitude qu'ont les hommes à généraliser la souffrance et la douleur, et la fusion féminine avec les entrailles de la création, l'aptitude des femmes à ressentir de manière proprement divine la moindre blessure de l'âme.

Auteur: Jong Erica

Info: De mémoire de filles, P.180

[ empathie ] [ femmes-hommes ]

 

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lecture

Quand je ne lis pas, je pense que le temps est un chose terrifiante. Ici le temps ne s'écoule pas. Au contraire il s'agrippe à mes pieds pour m'attirer vers le fond. C'est dans les livres que je découvre les marécages, les chevaliers, les moulins, les jeunes tuberculeuses, les lépreux, les espions, les bienveillants, les malfaisants, les voleurs, les assassins, les miracles, et les amours.

Auteur: Ayfer Tunç

Info: Nuit d'absinthe

[ refuge ]

 

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parents-enfants

Les parents n’imaginent pas. Ils ne peuvent deviner. La vie (secrète) des enfants, des adolescents. Parce que nous sommes silencieux ou dociles (en apparence), parce que nous sourions quand il le faut et paraissons heureux, parce que nous ne leur causons pas de problème, ils pensent que nos vies intérieures sont paisibles, et non aussi bouillonnantes, tumultueuses et terrifiantes que le Niagara dans sa course vers les Chutes.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Ma vie de cafard

[ décalage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

superficialité

Telle une patineuse artistique, elle évoluait à la surface de la vie en une chorégraphie rapide, mais jamais elle ne brisait la glace, jamais elle ne perçait la surface pour plonger dans ces eaux magnifiques et terrifiantes, jamais elle n’était submergée et jamais elle n’apprit à nager dans ces courants-ci, dans ces courants-là ; toutes les ombres, la lumière et les horribles splendeurs qui composent les turbulences de la vie sur terre.

Auteur: St. John Mandel Emily

Info: Dernière nuit à Montréal

[ existence ] [ éloignement ] [ légèreté ] [ inconsistance ]

 

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déclencheur de rêverie

Sans parler du reste, rien ne libère autant l’imagination que le contact direct avec la planète sur laquelle on vit. Quand je pense au paysage de mon enfance, je revois l’immense marécage de l’autre côté de la route en terre battue qui passait devant chez nous, et plus loin encore une terrifiante forêt avec une maison plus ou moins en ruine dont personne ne savait exactement qui l’habitait. Tout de suite, l’esprit s’envole.

Auteur: Gilliam Terry

Info: Mémoires pré-posthumes

[ matériaux indifférents ] [ souvenirs ] [ données immédiates ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

J'ai créé l'OASIS parce que je me suis toujours senti étranger au monde réel. Je ne savais pas comment entrer en relation avec les gens qui y habitaient. J'ai eu peur toute ma vie durant, jusqu'au moment où j'ai su que la fin était proche. C'est alors que j'ai compris ceci : aussi terrifiante et pénible que soit la réalité, c'est aussi le seul endroit où l'on puisse trouver le véritable bonheur, car la réalité est réelle. Tu comprends ?

Auteur: Cline Ernest

Info: Player one

[ refuge ] [ fuite ]

 

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