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être humain

Il y a un mode par lequel l'homme diffère de tous les autres êtres : c'est non pas par avoir, mais par connaître qu'il a.

Auteur: Sebonde Raymond de

Info: Theologia naturalis

[ singulier de par son expérience ]

 

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Dieu

La théologie philosophique qui n'est pas ontologiquement fondée a tendance à confondre le "deus in nobis"* avec le theos. La philosophie n'a aucun droit à se considérer a priori comme le fondement "naturel" de la théologie parce que, dans ce cas, elle confondrait, en effet, les diverses dimensions dans le clair-obscur d'une theologia naturalis.

Auteur: Taubes Jacob

Info: Le temps presse, Du culte à la culture, *Expression de la Première Epitre de Jean: nos credidimus caritati quam habet Deus in nobis, nous avons cru à l'amour que Dieu a pour nous, que l'on trouve déjà chez Ovide: Est deus in nobis, agitante calescimus illo, il est un dieu en nous, c'est celui qui nous aime

[ interne ] [ externe ]

 

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sacré-profane

L’Écriture, et la Foi, et la Vérité, attestent que le péché n’est rien d’autre, de la part de la créature, que le fait de se détourner du Bien inchangeable et de se tourner vers le bien changeable ; c’est-à-dire que la créature se détourne du Parfait pour se tourner vers "ce qui est partiel" et imparfait, et le plus souvent vers elle- même.

Auteur: Anonyme

Info: Theologia Germanica, II. Vers 1450

[ contraction passionnelle ] [ chute ]

 

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propédeutique

A ne considérer que le sens propre des mots, il devrait être évident que philosophia n’est point sophia, "sagesse" ; ce ne peut être normalement, par rapport à celle-ci, qu’une préparation ou un acheminement ; aussi pourrait-on dire que la philosophie devient illégitime dès qu’elle n’a plus pour but de conduire à quelque chose qui la dépasse. C’est d’ailleurs ce que reconnaissaient les scolastiques du moyen âge lorsqu’ils disaient : “Philosophia ancilla theologiae”.

Auteur: Guénon René

Info: "Symbolisme et philosophie", Le Voile d’Isis, 1935, p. 435, repris in Aperçus sur l’initiation, chap. XVIII, dernière note, Editions Traditionnelles, 1964, p. 134

[ objectif ] [ définie ]

 

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religieux

Theologia est un mot grec qui signifie étymologiquement science de Dieu. Pourtant, les écrivains de l’Antiquité l’ont rarement employé dans ce sens, tout au moins tel que les modernes le comprennent. Les Grecs qualifiaient de "théologiens" les poètes anciens, comme Orphée, Homère, Hésiode, qui ont composé, ou à qui sont attribuées, des théogonies, c'est à dire des récits mythologiques de l'origine du monde où les "dieux" jouent le premier rôle. [...] A ces "théologiens antiques", Aristote oppose les Physiologues ou Physiciens, qui assignent aux choses des causes "physiques" et qu’il nomme aussi ds Philosophes.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 17

[ historique ] [ définie ]

 
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gnose chrétienne

A côté de la synonymie parfaite theologia = Écriture, on trouve aussi chez Denys un emploi plus technique du terme. Theologia doit alors être distingué d’oïkonomia ("économie") [...]. Envisagée dans sa plus grande généralité, cette distinction peut être regardée comme celle du mystère de Dieu envisagé "en Lui-même", dans sa vie trinitaire (la théologie) et du mystère de Dieu envisagé dans sa révélation et son œuvre de salut (l’économie). [...] La theologia, d’ailleurs, exige l’oïkonomia, car le mystère de la Déité suressentielle est si impénétrable qu’en dehors de sa révélation par le Verbe incarné, nous ne pouvons en avoir aucune connaissance : sans économie, pas de théologie.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 48-49

 

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souvenir

Règles concernant la mémoire :

- 1. "Nous devons trouver des simulacres appropriés pour les choses dont on veut se rappeler; ces simulacres ne doivent pas être trop familiers, car, comme nous nous étonnons plus facilement des choses habituelles, l'âme est occupées par elles d'une façon plus forte et plus véhémente".

- 2. "il faut ordonner les choses dont on veut se souvenir, pour pouvoir, à partir d'un point dont on se souvient, passer facilement au point suivant."

- 3. "il faut prendre le temps d'examiner soigneusement ce dont on veut se souvenir et y porter un vif intérêt: car ce qui s'imprime dans l'âme avec force s'échappe moins facilement."

- 4. il faut méditer souvent sur les choses que l'on veut retenir.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Disciple d'Albert le Grand, avait une mémoire exceptionnelle. Dans : Summa Theologia

[ conservation ]

 

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paradigme philosophique

[...] les causes [de malentendus quant aux sources de la theologia] résident essentiellement dans un changement de noétique : la conception aristotélicienne de la connaissance s’est substituée à celle de Platon dans la première moitié du XIIIe siècle ; puis les manuels de théologie, entérinant ce changement, l’ont présentée comme la noétique propre de la métaphysique chrétienne qui, jusque là, avait été globalement platonicienne. Selon cette conception, l’activité spécifique et proportionnée de la raison humaine, c’est la connaissance scientifique du monde sensible. Avec Aristote, l’Occident médiéval découvre le modèle de ce qu’est un discours scientifique, c’est-à-dire dont la rigueur est garantie par sa formalité (la logique syllogistique). A l’inverse (au moins à s’en tenir à une caractérisation sommaire), pour la noétique platonicienne, c’est l’objet qui fonde la vérité de la connaissance ; il ne saurait donc y avoir de connaissance véritable de ce qui est emporté dans le flux du devenir : il n’y a de vérité pour la connaissance que de Ce qui est véritablement. L’intellect, dans son désir de connaissance parfaite, est donc ordonné frontalement à la contemplation de la Réalité inconditionnée, le Bien en soi.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 84

[ historique ]

 

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bibliographie imaginaire

L’œuvre latine, beaucoup plus ample, aurait atteint des dimensions considérables si Eckhart avait eu le temps de la mener à bien, ou si elle nous était parvenue en entier. Selon le plan prévu, elle aurait compris trois grandes œuvres.

La première, Opus propositionum (œuvre des propositions) dont une grande parie semble avoir été rédigée, est presque entièrement perdue ; il reste la première proposition : l’être est Dieu. Il s’agissait, en une suite de quatorze traités totalisant plus de mille propositions, d’énoncer les thèses rectrices de sa pensée concernant quatorze notions fondamentales associées chaque fois à leurs opposées : de l’être et du néant, de l’un et du multiple, du vrai et du faux, du bon et du mal, etc.

La deuxième œuvre, intitulée Œuvre des questions, aurait traité, selon le plan de la Summa theologiae de saint Thomas d’Aquin, de la problématique théologique, c’est-à-dire de la façon dont les propositions établies précédemment s’appliquent à la théologie et permettent de répondre aux questions soulevées par quelques points de la doctrine catholique. Elle n’a peut-être jamais existé.

Enfin, la troisième œuvre, Opus expositionum, comportait d’une part des Expositiones, c’est-à-dire des commentaires sur différents livres de l’Écriture sainte, et d’autre part des sermons latins.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 124

[ christianisme ] [ triade ]

 
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délaissement égotique

Refusant l’obéissance à la règle et aux lois de Dieu et de l’Église, ils [les Frères du Libre Esprit] trahissent la mission la plus élevée de l’existence humaine, celle-là même pour laquelle Dieu l’a créée : ils refusent à Dieu la possibilité d’expérimenter la finitude et la relativité, et ce refus est véritablement satanique : ils rejettent la finitude et la limite que Dieu a voulues comme l’ordre même de l’existence créée. Ils croient ainsi les dépasser : illusion et tromperie qui se trompe elle-même [...]. Concluons donc que le seul dépassement possible de la finitude, pour l’être créé, c’est son acceptation. 

[...]

La solution libertaire est une impasse, puisqu’elle soumet la créature à la dictature de ses désirs, et une contradiction puisqu’elle nie la réalité relative de cette créature. Au contraire, la désappropriation de la volonté [...] réalise la liberté de la volonté et accomplit la raison d’être de l’état de créature, la justifie d’être ce qu’elle est, puisqu’elle devient alors le lieu sans lequel Dieu ne peut opérer. [...]

Ainsi, tout véritable ami de Dieu est appelé, à l’imitation de Jésus-Christ, à offrir son humanité pour qu’elle devienne le lieu de l’opération divine. C’est là le secret de l’homme déifié et l’enseignement le plus profond de la Theologia teutsch

[...]

Voilà ce que l’Anonyme Francfortois entend nous rappeler. Il nous enseigne que le oui est plus profondément libérateur que le non, que le consentement à la limite est plus grand et vient de plus haut que la révolte contre la règle et le refus de la finitude. Car d’où peut surgir, en effet, la puissance de ce consentement, sinon de l’Infini ? Seul le Plus "peut" le moins. Briser les formes, c’est perdre l’essence ; s’y soumettre est œuvre d’amour.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 175 à 179

[ réceptivité ] [ sophisme de la liberté ] [ réfutation ]

 

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