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rapports humains

Aussi à cette prériode, sous prétexte de se rendre en ville, il se faufilait encore dans les fermes pour procéder à des ventes au détail fatigantes. Il en tirait un intérêt et une satisfaction qui n'avaient rien à voir avec le profit (en fait, il était proche d'y perdre !) mais avec le plaisir de vivre.

Auteur: Di Lascia Maria Teresa

Info: Passaggio in ombra, p. 81

[ jouissance ] [ liberté ] [ rencontres ] [ désintéressement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

vengeance

On m'envoya à l'école avec les futurs bons citoyens, les avocats, docteurs et hommes d'affaires d'une grande ville du Midwest. J'étais timide avec les autres enfants et craignais la violence physique. Une certaine petite lesbienne agressive me tirait les cheveux chaque fois qu'elle me voyait. J'aimerais aujourd'hui encore lui défoncer la face mais il y a des années, elle est tombée de cheval et s'est cassée le cou.

Auteur: Burroughs William S.

Info: Junky

[ impossible ] [ ressentiment ]

 

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états-unis

Il traversa le quartier chinois : devant des boutiques closes, on tirait des pétards en l'honneur de Lao-Tseu. À Harlem, cité de la plus noire fénéantise, les nègres dormaient toute la journée. À Chicago, des foules musardaient des heures entières, sous les premières pluies d'équinoxe, rien que pour voir passer des enterrements de gangsters ou des noces de stars. Seuls les Italiens du Cierco, jadis importateur du farniente, peinaient.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.245)

[ nouveau monde ] [ spécificité raciale ] [ paresse ] [ melting-pot ]

 

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arrogance

Mais c'était un homme qui, tel que nous le connaissions déjà, aimait à provoquer des esclandres ; aussi tirait-il plutôt orgueil de toutes ces critiques. Un jour, le Seigneur le plaisanta :
- On dirait que tu aimes trop ce qui est laid.
Il répondit insolemment, avec un sourire sinistre de ses lèvres si rouges malgré son âge :
- Votre seigneurie a raison. Décidément la beauté de la laideur échappe aux peintres qui ne savent que barbouiller.

Auteur: Akutagawa Ryûnosuke

Info: Rashômon et autres contes

[ répartie ]

 

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middle-class

Il avait déjà rencontré des sergents-chefs comme Richards ; ils étaient facile à cerner : des hommes mûrs aux tempes grisonnantes, qui aimaient séduire les femmes et commander les hommes, qui gardaient une allure athlétique malgré la petite bedaine qui tirait sur les boutons du bas de leur chemise, et qui pouvaient encore vous battre à plate couture au lance fer à cheval ou au black-jack au cours d'un barbecue organisé par leur division en riant de bon cœur. Des hommes qu'en général, Paul n'appréciait pas beaucoup.

Auteur: Williams Andria

Info: Idaho

[ Usa ] [ caricature ]

 

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éloquence

Ne croyez pas (hors des cas très rares) à l'improvisation : tout ce qui est bien a dû être prévu et réfléchi. Démosthène méditait ses harangues et faisait provision d'exordes ; M. de Talleyrand prévoyait à l'avance ses bons mots, que la circonstance lui tirait ensuite à l'impromptu ; si Bonaparte, dans les revues, savait nommer chaque soldat par son nom, c'est qu'il s'était couché la veille en étudiant à fond ce qu'on appelle les Cadres de l'armée. Tout est comédie, et toute comédie a eu sa répétition.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Mes Poisons, Collection Romantique, José Corti 1988, p.240

[ préparation ]

 

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confession

On m'a rapporté qu'un jour Malraux interrogea un vieux prêtre, pour savoir ce qu'il retenait de toute une vie de confesseur, quelle leçon il tirait de cette longue familiarité avec le secret des âmes... Le vieux prêtre lui répondit : "Je vous dirai deux choses : la première, c'est que les gens sont beaucoup plus malheureux qu'on ne le croit ; la seconde, c'est qu'il n'y a pas de grandes personnes." C'est beau, non ? Le secret, c'est qu'il n'y a pas de secret. Nous sommes ces petits enfants égoïstes et malheureux, pleins de peur et de colère...

Auteur: Comte-Sponville André

Info: L'amour la solitude/Ed. Paroles d'Aube 1996, p.96

 

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femmes-par-femmes

Elle posait toujours un livre sur le comptoir pour que tous sachent qu'elle lisait Edwige Danticat ou n'importe quelle autre auteure appartenant à une minorité et qui était la sensation du moment. Et elle lisait le New Yorker, ce qui impliquait que 98.9% de sa conversation alors qu'elle rangeait ou s'affairait commençait par 'Est-ce que tu as lu cet article du New Yorker... ?' Elle ne tirait jamais la chasse après avoir fait pipi, elle disait que ses parents lui avaient appris à économiser l'eau. Mais sa pisse schlinguait parce qu'elle était végétarienne et qu'elle ne bouffait que des asperges.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite, p. 135-136

[ intello ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

meuble

La pièce principale, celle qui d'emblée tirait l’œil, c'était le divan-lit. D'abord, cela avait été, comme pour la case, un lit pareil à tous les lits de la haute guinée: un lit maçonné, fait de briques séchées. Puis les briques du milieu avaient disparu, ne laissant subsister que deux supports, un à la tête et un au pied; et un assemblage de planches avait remplacé les briques enlevées. Sur ce châlit improvisé, mais qui ne manquait pas d'élasticité, ma mère avait finalement posé un matelas rembourré de paille de riz. Tel que, c'était à présent un lit confortable et assez vaste pour qu'on s'y étendît à trois, sinon à quatre.

Auteur: Laye Camara

Info: L'enfant noir

[ foyer ] [ afrique ]

 

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deuil

Ses mains lourdement appuyées sur les bras du fauteuil qu'il n'avait pas quitté de la première et atroce semaine, avait fini par fripper le tissu. Puis il s'était mis à pleuvoir, plusieurs jours d'affilée. L'eau ruisselait dans la gouttière et éclaboussait le toit. Elle tombait des arbres par rafales et tirait un rideau sur la mer. Sa vie était elle marquée par l'eau? Le déluge et les inondations l'avaient expulsé prématurément du ventre maternel et avait noyé les autres enfants, son frère et ses soeurs, dont le visage sur les photos voilées, restaient gravées dans son esprit. Comment ses parents avaient-ils survécu à leur perte? Il pensait aussi à la fillette ébouillantée dont l'histoire, parmi toutes celles que lui avait racontées son père, l'avait le plus frappé.

Auteur: Plain Belva

Info: Les Farrel

[ pluie ]

 

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