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justification

En définitive, dans l'écrasante majorité des pays arabes, la résistance palestinienne n'est tolérée que comme le défouloir émotif des masses déçues par les défaites et insatisfaites dans leurs besoins sociaux.

Auteur: Chaliand Gérard

Info: Voyage dans 40 ans de guérillas

[ pouvoir ] [ symbole ] [ bouc émissaire ] [ souffre-douleur ]

 

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femmes-hommes

La parfaite maîtresse de maison veillera à ce que les oeuvres des auteurs hommes et femmes soient décemment dissociées et placées sur des rayons séparés. Leur proximité sauf à être mariés ne pouvant être tolérée.

Auteur: Internet

Info: extrait du règlement d'une bibliothèque anglaise de 1863, cité par Jacques Bonnet

[ littérature ]

 

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art pictural

Début des années 2000, à l’École des beaux-arts, on ne touche plus aux pinceaux ni aux pigments. Les étages ont été rénovés pour accueillir les ateliers vidéo, son et multimédia. Les éclaboussures de couleur et les odeurs de térébenthine ne sont plus tolérées, les ateliers de peinture, pour les derniers résistants, ont été déplacés aux sous-sols, dans les caves.

Auteur: Fives Carole

Info: Térébenthine, p 22

[ évolution ] [ enseignement ] [ dématérialisation ] [ numérique ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

christianisme

L’Église d’Orient, dans un concile tenu au VIIe siècle à Constantinople (le concile in Trullo de 691), a fait des concessions à la pratique qui s’était répandue : elle a permis aux prêtres de continuer à user d’un mariage conclu avant l’ordination. Ce concile ne conserva l’ancienne discipline du célibat que pour les évêques. Cette règle a ensuite été tolérée par les papes pour les prêtres de l’Église orientale revenus à l’unité avec Rome.

Auteur: Gaudron Matthias

Info: Dans "Catéchisme catholique de la crise dans l'Église", éditions du Sel, 2014, page 230

[ historique ] [ différences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homosexualité

Chez les indiens de l’île de Galveston au sud du Texas je fus témoin d'un fait diabolique : je vis un homme qui était marié à un autre, je vis aussi d'autres hommes marié de même à d'autres hommes efféminés; ils étaient vêtus comme des femmes; ils tiraient de l'arc et portaient de très grands fardeaux; nous avons vu beaucoup de ces espèces d'homme efféminés, ils sont plus membrus que les autres, plus grands et portent des charges très pesantes.

Auteur: Cabeza de Vaca Álvar Núñez

Info: La relación de 1555. Pratiques semble t'il largement tolérées par les populations indiennes d'Amérique du Nord.

[ travestis ] [ amérindiens ] [ historique ]

 

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drogues légales

Si vous voulez comprendre une société, regardez bien les cames qu'elle utilise. Et qu'est-ce que cela peut nous dire sur la culture américaine ? Eh bien, regardez  celles que nous utilisons. A l'exception du poison pharmaceutiqueIl y en a essentiellement deux tolérées et très utilisées en Occident : la caféine, du lundi au vendredi, pour vous donner de l’énergie afin d’être un membre productif de la société, et l’alcool, du vendredi au lundi, pour vous abrutir afin de ne pas vous rendre compte de la prison dans laquelle vous vivez.

Auteur: Hicks Bill

Info:

[ révélatrices ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conservatisme

Malgré les changements en cours, la Rome du pape et des lieux saints n'avait pas complètement éclipsé celle des fastes impériaux. La ville était encore le siège du sénat, et beaucoup de ses membres, indépendamment de leurs convictions religieuses, s'efforçaient de défendre la tradition. L'autonomie politique des sénateurs s'était considérablement réduite et leur paganisme ne se manifestait que par les interventions, plus ou moins tolérées, d'un cercle restreint de sénateurs, qui tentaient de préserver les hauts lieux de la Ville. Cependant, le sénat n'était pas pour autant ravalé au rang d'assemblée municipale de Rome.

Auteur: Traina Giusto

Info: 428. Une année ordinaire à la fin de l'empire romain

[ historique ]

 

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big brother

L'idée qu'un citoyen, qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'État jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée.

Auteur: Bernanos Georges

Info: La France contre les robots, in Essais et écrits de combat, T. 2, la Pléiade

[ visionnaire ]

 

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oppression

Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu'il y a au Vietnam une tête coupée et un oeil crevé et qu'en France on accepte, une fillette violée et qu'en France on accepte, un Malgache supplicié et qu'en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s'opère, une gangrène qui s'installe, un foyer d'infection qui s'étend et qu'au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. De tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l'Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l'ensauvagement du continent.

Auteur: Césaire Aimé

Info: Discours sur le colonialisme

[ colonialisme ]

 
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société de surveillance

Il y a vingt ans [dans les années 1920], le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l'évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l'Etat Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l'ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations. Au petit bourgeois français, refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. Erreur profonde ! ce n'étaient pas ses doigts que le petit bourgeois français, l'immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c'était sa dignité, c'était son âme. Oh ! peut-être ne s'en doutait-il pas, ou ne s'en doutait-il qu'à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l'instinct. N'importe ! On avait beau lui dire : "Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher..." Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel, et il en est encore de même maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d'Etat guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes de la nouvelle méthode, il pressentait qu'une arme si perfectionnée, aux mains de l'Etat, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C'était sa dignité qu'il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. Depuis vingt ans, combien de millions d'hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l'impossibilité non seulement de nuire aux Tyrans, mais de s'en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L'idée qu'un citoyen qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en sera grandement facilitée.

Auteur: Bernanos Georges

Info: La France contre les robots

[ mécanisme d'escalade ] [ consentement forcé ] [ flicage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson