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attrait

Il faut ici faire totalement abstraction du moment "esthétique" du moment de la "beauté". Car que de fois ne voit-on pas un homme tomber entièrement sous le charme, ne pas tarir d’éloges sur la beauté "extraordinaire", "ensorcelante" d’une femme dont son voisin se demande ce qu’on peut lui "trouver" simplement parce qu’elle n’est pas son complément à lui.

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p., éditions l'âge d'homme, 2012.)

[ . ]

 
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physique expérimentale

L'un des problèmes de la théorie des cordes est qu'il s'agit d'une théorie qui peut expliquer les problèmes, mais les problèmes sont tels qu'il est impossible de les cerner et de dire ce qui est précisément prédit afin de pouvoir en faire test. Elle n'est donc même pas capable de se tromper, d'être falsifiée ou de montrer qu'elle est fausse.

Auteur: Woit Peter

Info:

[ totale abstraction ] [ hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

abstraction

La conscience est prise de conscience, la création d'une image ou d'un concept de quelque chose, et l'intellect est la capacité de penser.  Aucun des deux n'est esprit.

Il y a ici la possibilité d'un malentendu très dangereux si nous considérons que le fait de devenir conscient est similaire à devenir esprit, nous pensons que la conscience est un esprit et dès lors nous mélangeons  intellect et esprit. L'esprit n'est en aucun cas l'intellect, c'est quelque chose de totalement différent.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Conférence à l'EPFZ, 26 janvier 1940.

[ modélisation mentale ] [ distinguo ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

leurre

Les vacances ne sont pas du tout une alternative à la congestion et à la promiscuité des villes et du travail. Au contraire : on cherche l'évasion dans une intensification des conditions de vie ordinaire, dans une aggravation délibérée : plus loin de la nature, plus près de l'artifice, de l'abstraction de la pollution totale, stress, forcing, concentration, monotonie bien supérieure à la moyenne - tel est l'idéal de la distraction populaire. Personne ne songe à se tirer de l'aliénation mais à s'y enfoncer jusqu'à l'extase. Ça, c'est les vacances. Et le bronzage joue comme preuve surnaturelle de cette acceptation des conditions de la vie normale.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Cool memories (1993, 281 p., journal :1980-1990, le livre de poche/essais)

[ capitalisme ] [ libéralisme ] [ conditionnement ]

 

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société

Dès que j'entends parler de tradition et de conservatisme, s'impose à moi l'image d'un ordre et d'un pouvoir qui s'abrutissent à vouloir se maintenir.
La vie est bouillonnement et remises en question et si l'éphémère des choses n'est guère apparent à notre petite échelle, il est nécessaire de faire attention au fait que tout doit toujours être reconsidéré.
Mais aussi : que chaque changement dans l'organisation de nos vies réelles et concrètes doit être soigneusement pesé, avec humilité, lucidité et conscience, en faisant abstraction totale de la première phrase de ce paragraphe. Il n'y a qu'une chose qui soit pire à s'opposer au progrès, c'est de foncer dedans tête baissée.

Auteur: Mg

Info: 28 juillet 2013

[ organisation ] [ politique ] [ pondération ]

 

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attroupement

Vous savez l'abstraction n'est peut être pas mon fort, je vois toujours des masses, par exemple des enfants sur des terrains de jeu, et une masse d'enfants me semble, je l'avoue, particulièrement effrayante ; je n'arrive pas à comprendre comment les enfants peuvent tenir parmi tant d'autres enfants. Les enfants répartis parmi des adultes cela va encore, mais vous êtes déjà rendu dans une école ? Aucun enfant (sauf ceux qui sont des abrutis finis, ou totalement pourris, comme presque tous) ne peut souhaiter de vivre avec un tas d'enfants, d'avoir les problèmes des autres enfants et de partager quoi que ce soit avec eux hormis quelques maladies infantiles, notamment une formation. Voilà pourquoi le spectacle de tout rassemblement d'enfants est particulièrement alarmant.

Auteur: Bachmann Ingeborg

Info: Malina (1971, 288 p.)

[ cohorte ] [ uniformité ]

 

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rapports humains

1. La congruence
La congruence ou encore l’authenticité du thérapeute. Cela concerne sa capacité à être correctement en contact avec la complexité des sentiments, des pensées, des attitudes qui sont en train de circuler en lui tandis qu’il cherchera à suivre à la trace les pensées, les sentiments de son client. Il revient au thérapeute de discerner quand et comment communiquer ce qu’il éprouve pour autant que cela puisse être approprié pour le client dans la relation thérapeutique.

2. La considération positive inconditionnelle
La considération positive inconditionnelle : acceptation totale et inconditionnelle du client tel qu’il apparaît à lui-même dans le présent. Elle ne dépend en aucune façon de critères moraux, éthiques ou sociaux.

3. La compréhension empathique
La compréhension empathique est issue de la préoccupation du thérapeute pour le monde perceptif et subjectif du client. Le thérapeute essaie de percevoir le monde du client sans se laisser submerger par celui-ci. Il en accepte toutes les colorations, les contradictions, en faisant abstraction de tous ses préjugés, de toutes ses valeurs. Il aura pour objectif de transmettre au client sa compréhension de ce qui se passe à un moment précis. Le thérapeute vérifie sa compréhension du monde du client à travers les réponses reflet, la synthèse, la reformulation…

Auteur: Rogers Carl Ransom

Info:

[ psy-patient ] [ définition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dimension double

La possession n'est jamais celle d'un ustensile car celui-ci me renvoie au monde, c'est toujours celle de l'objet abstrait de sa fonction et devenu relatif au sujet.

(...) Ils se constituent alors en système grâce auquel le sujet tente de reconstituer un monde , une totalité privée.

Tout objet a ainsi deux fonctions : l'une qui est d'être pratiqué, l'autre qui est d'être possédée. La première relève du champ de totalisation pratique du monde par le sujet, l'autre d'une entreprise de totalisation abstraite par le sujet par lui-même en dehors du monde. Ces deux fonctions sont en raison inverse l'une de l'autre. A la limite l'objet strictement pratique prend un statut social : c'est la machine. A l'inverse, l'objet pur, dénué de fonction ou abstrait de son usage prend un statut strictement subjectif. Il devient objet de collection. Il cesse d'être tapis, table, boussole ou bibelots pour devenir "objet" un bel "objet" dira e collectionneur et non pas une belle statuette. Lorsque l'objet n'est plus spécifié par sa fonction, il est qualifié par le sujet : mais alors tous les objets s'équivalent dans la possession, cette abstraction passionnée. Un seul n'y suffit plus. C'est toujours une succession d'objets, à la limite une série totale, qui en est le projet accompli.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p.)

[ industrialisation ]

 

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exclusivisme

L’"existence" kierkegaardienne s’annule elle-même par manque de raison suffisante : comment peut-on concevoir une morale "existentielle", c’est-à-dire "vécue et non pensée", donc sans "abstraction", au niveau de l’homme terrestre qui est par définition un être pensant ? Cette alternative entre l’"existence" et la "pensée- abstraction" est le malentendu fondamental de l’existentialisme ; et celui-ci n’est qu’une manifestation, et des plus aberrantes, de ce que nous pourrions appeler l’"alternativisme" occidental.

[…] Un exemple des plus typiques est précisément le reproche d’un Kierkegaard au "penseur abstrait" qui commet, paraît- il, la "contradiction de vouloir démontrer son existence par sa pensée" : "dans la mesure où il pense abstraitement, il fait abstraction du fait qu’il est", conclut le philosophe. Or premièrement, penser réellement, intelligemment - et non simplement juxtaposer des images ou des pétitions de principe -, c’est par définition "penser abstraitement", sans quoi la pensée se réduirait à l’imagination ; et deuxièmement, il n’y a pas d’opposition foncière entre les pôles "exister" et "penser", car notre existence est pour nous toujours un mode de conscience, et notre pensée est une manière d’exister ; seule l’erreur - non l’"abstraction" ! - est inadéquate par rapport au fait positif de l’existence, et seule l’existence minérale - non notre vie — se détache totalement de notre conscience, que celle-ci se coagule en pensée ou non. Il y a toutefois dans le reproche existentialiste une part de vérité en ce sens que la connaissance discursive est séparative en raison même de la polarisation sujet-objet, mais la conclusion à en tirer est, non que cette connaissance soit dépourvue de valeur sur son plan ou qu’elle soit limitée quant à son contenu, mais quelle n’englobe pas toute la connaissance possible, et que dans la connaissance purement intellective et directe la polarisation dont il s’agit est dépassée.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 28-29

[ critique ] [ réfutation ] [ pensée binaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hindouisme

Le non-dualisme de Shankara est traditionnellement appelé "non-dualité exclusive" (kevala-advaita) ou par abstraction, par exclusion de tout ce qui semble changer; de sorte que le monde n'existe pas, selon Shankara.

En effet, contrairement à ce que l'on entend souvent, il n'y a pas unité du monde et de la conscience dans cette vision. Quand Shankara affirme que "le monde est l'absolu", cela signifie pour lui que le monde n'existe pas, et que donc seul l'absolu est.

On parvient donc à la réalisation de l'unité par exclusion du monde, de la dualité, de la vie, de la nature, du corps. Pour Shankara, dire que "tout est l'absolu" est comme dire que "le serpent est la corde" : il n'y a pas de conscience de l'unité du serpent et de la corde ; le serpent "est" la corde simplement au sens où le serpent n'existe pas. Il n'y a que la corde.

De plus, la conscience de la corde exclut la conscience, ou l'apparence, du serpent. Ces deux expériences se contredisent. On ne peut percevoir les deux à la fois. Voir la corde, c'est détruire le serpent. Impossible, selon Shankara, de faire l'expérience du serpent comme la glorieuse manifestation de la corde. Dans sa tradition, on ne trouvera donc point de célébration du monde, de la nature, de la vie, du corps, de la femme...

La réalisation de l'absolu est la mort de tout le reste. Pas de place pour un Autre, pour une relation quelconque. Donc pas d'amour non plus, pas de désir. L'absolu seulement (c'est le sens du qualificatif sanskrit kevala). En un sens, ce non-dualisme reste profondément dualiste : l'unité absolue exclut la dualité.

[...] Au fond, pour Shankara, il n'y a pas vraiment de "délivrance en cette vie même" (jivan-mukti). Comme le Yoga de Patanjali et le Sâmkhya, il prône une destruction du corps et de l'âme, une table rase totale, au profit d'un absolu impersonnel qui ne se distingue guère, en pratique, du néant de la mort tel qu'imaginé par le citoyen lambda.

Auteur: Dubois David

Info: Dans "FIDHY Infos" n°83, pages 19-20

[ philosophie ] [ advaita vedanta ] [ critique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson