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terrorisme

Lorsque les circonstances l’exigeaient, les religions et les croyances ne dédaignaient pas les violences. Elles traînaient un lourd passif de massacres et de guerres sanglantes sans que le bonheur de l’homme en découle. Il y avait toujours des fondamentalistes, des extrémistes ou des fous de Dieu persuadés d’accomplir une sainte mission pour exécuter la sale besogne.

Auteur: Martineau Frédéric

Info: Quelques bonnes raisons d'aimer la mort, p. 196 POINT FINAL ?

[ fanatisme ]

 

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politiciens

Encore cette politique. Toujours la politique ! Chacun disait du mal des autres, tout le monde était l’ennemi de tout le monde. Ils se traînaient dans la boue, etc. Et comment vivre normalement après ça, construire quelque chose ? Papa avait raison de le dire, mais il ne faisait pas mieux… Il ne pouvait pas rejoindre un groupe, parce qu’il voyait avant tout les défauts de chacun. Et c’était partout comme ça, chez tout le monde.

Auteur: Sentchine Roman

Info: Qu'est-ce que vous voulez ?

[ faux-culs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désordre

Les trains arrivent en retard, les avions aussi, les ferries, il fallait une intervention divine pour qu'ils larguent les amarres ; le courrier, n'en parlons pas ; les autobus se perdaient carrément dans la circulation ; les chantiers publics manquaient la date de livraison de cinq ou six ans ; n'importe quelle loi mettait des années avant d'être approuvées ; les procès traînaient ; même les émissions de télé commençaient toujours avec une demi-heure de retard sur l'horaire...

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La Danse de la mouette

[ littérature ] [ Sicile ]

 

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homme-par-femme

Boris et ses pulsions désordonnées, sa noirceur, son imprudence, toujours à prendre des risques, démarrant au quart de tour sans réfléchir ; Boris pâle et vaseux, avec ses pommes volées et ses romans en russe, ses ongles rongés et ses lacets qui traînaient dans la poussière ; de la graine d'alcoolique, capable de jurer couramment en quatre langues, piquant la nourriture à sa guise dans mon assiette et tombant soûl par terre, le visage rouge comme si on l'avait frappé ; Boris me manquait.

Auteur: Tartt Donna

Info: Le Chardonneret

[ entier ] [ attachant ] [ personnage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

illusion

Après la guerre, a été créé le mythe réactionnaire et bêtifiant de la "Belle époque". Les jeunes ont été incités à croire que ce fut un temps de fêtes, autour de la place Pigalle. Il n'était pas question des 100 000 vagabonds ou mendiants qui traînaient dans Paris, de la mortalité infantile 6 fois plus forte que l'actuelle, de la semaine de 60 heures, sans congés, sans sécurité sociale, non plus que du taudis et de l'expulsion avec saisie des meubles (sauf le lit, par mesure... d'humanité).

Auteur: Sauvy Alfred

Info: Mythologie de notre temps p.23

[ historique ]

 

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homme-animal

L'artisan de nombre de réformes fut un homme de Chu, Li Si, condisciple du légiste Han Fei (280-233), avec lequel il étudia auprès du philosophe Xunzi. (...) Sa biographie raconte que son ambition lui vint de l'observation des rats : tandis que les rongeurs des latrines traînaient efflanqués dans ces sombres abris, les rats des greniers lissaient un poil luisant sur une panse rebondie. Délaissant le souverain du royaume de Chu, qu'il jugeait faible et sans avenir, Li Si quitta son pays pour entrer au service de Qin où Lü Buwei le fit nommer conseiller.

Auteur: Bujard Marianne

Info: Les Dynasties Qin et Han, p. 24

[ inspiration ] [ gouvernement ] [ historique ]

 

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course de fond

Il ne manquait jamais le marathon. Il ne s'intéressait pas aux vainqueurs, ces super-héros qui couraient après des records du monde et dont les semelles claquaient sur l'asphalte des ponts et des avenues extra-larges de New-York. (...)

Lui, il aimait les coureurs sonnés, qui traînaient les pieds dès le trente-septième kilomètre en tirant la langue comme des labradors. Qui franchissaient la ligne d'arrivée coûte que coûte, les pieds en sang dans leurs Nike. Les trainards et les boiteux qui ne couraient pas sur la route mais dans les profondeurs d'eux-mêmes, qui allaient jusqu'au bout de leur caverne avant de remonter à la surface avec ce qu'ils y avaient trouvé.

Auteur: Whitehead Colson Arch Chipp

Info: Nickel Boys

[ dépassement ] [ viennent-ensuite ] [ anonymes ]

 

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décalage social

J’étais donc demeuré immobile sur bien des routes, arrêté dès les premiers pas, l’esprit occupé de mondes, ou de cailloux, ce qui revient au même. Mais il ne me semblait nullement que ceux qui m’avaient dépassé et qui avaient parcouru tout le chemin, en sussent au fond plus long que moi. Certes, ils m’avaient distancé, en piaffant comme de jeunes chevaux mais, au bout de la route, ils avaient rencontré une charrette - leur charrette. Ils s’y étaient laissé docilement atteler, et à présent, ils la traînaient derrière eux. Moi, je ne traînais aucune charrette ; aussi n’avais-je ni brides, ni œillères ; j’y voyais certainement plus qu’eux ; mais je ne savais où aller…

Auteur: Pirandello Luigi

Info: Un, personne et cent mille

[ rêveur marginal ] [ perdu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution démentielle

Les amibes grisâtres, lançant des tentacules, se traînaient de toutes leurs forces vers la bande rouge et là, comme par miracle, revivaient. C'était comme si une force mystérieuse leur avait insufflé le souffle de vie. Elles glissaient en masses compactes et luttaient entre elles pour obtenir une place dans le rayon. Là s'y produisait une multiplication littéralement démentielle. Brisant et renversant toutes les lois que Persikov connaissait sur le bout du doigt, elles bourgeonnaient sous ses yeux à la vitesse de l'éclair, éclataient en deux morceaux et chacun des morceaux au bout de deux secondes se transformait en un organisme entièrement neuf. Ces organisme parvenaient en quelques instants à une taille adulte mais c'était pour donner aussitôt le jour à une nouvelle génération. Dans la bande rouge, puis dans le disque tout entier, la place se mit à manquer et l'inévitable combat commença. Les nouveau-nés se jetaient furieusement les uns contre les autres, se mettaient en pièces et s'entre-dévoraient.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Les Œufs fatidiques, III - Persikov capte le rayon, p 22

[ science-fiction ] [ multiplication ] [ compétition ] [ radiation revivifiante ] [ accélération ]

 

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village

Le centre était désert. Ce n’était pas une nouveauté : aux heures apathiques entre la fermeture de l’épicerie et le dîner, personne ne sortait. Rien d’autre que les voitures en transit qui se traînaient à cinquante à l’heure. Les gens regardaient par la vitre en se félicitant de ne pas avoir à vivre à Saksum.
Mais ils ne savaient pas ce que nous possédions.
Car ici, il y avait de la place pour nous. De la place pour moi, pour Carl Brænd, le freak de l’électronique qui, à l’âge de cinquante-cinq ans, habitait toujours chez sa mère, construisait des amplis de génie et roulait jusqu’au kiosque à hot-dogs à dix heures moins cinq pour avoir les saucisses livides à moitié prix de l’heure de la fermeture.
Ici, nos tares étaient visibles. Nous en avions connaissance, nous nous en servions pour nous maltraiter les uns les autres, mais les ragots nous soudaient. En chacun de nous il y avait un trou et nous le recherchions chez les impeccables, parce que c’était par là que le village passait son fil.

Auteur: Mytting Lars

Info: Les seize arbres de la Somme

[ tribu ] [ petite ville ] [ communauté ]

 

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