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intraduisible

Le titre allemand, "das Unheimliche", est un adjectif formé à partir de deux termes : le préfixe Un, exprimant la privation, et l’adjectif heimlich (familier), tiré de la racine heim (foyer) que l’on retrouve dans de nombreux mots.
La traduction, L’inquiétante étrangeté, proposée d’abord par Marie Bonaparte, reprise en 1985 par Bertrand Féron (Gallimard), a toujours suscité de nombreuses réserves. Les traducteurs eux-mêmes admettent qu’elle "présente plusieurs défauts" (B. Féron) ; mais ils plaident non coupables : le terme est "en réalité pas traduisible en français" (Marie Bonaparte).

Auteur: Internet

Info: http://www.ac-grenoble.fr, à propos de l'ouvrage de Freud

[ spécificité ] [ langage ]

 

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médiatrice

Il est évident qu'il y a beaucoup, beaucoup de façons d'être externe (to be an outsider), mais avoir des parents immigrés est l'une d'entre elles. D'une part, cela fait de vous un traducteur : il y a toutes sortes de choses que les parents américains savent sur la vie en Amérique, et sur le fait d'être un enfant aux Usa, que les parents non indigènes ne savent pas, et dans de nombreux cas, c'est à l'enfant de leur dire, et aussi de répondre aux questions des Américains sur le pays d'origine de leurs parents.

Auteur: Batuman Elif

Info: sur www.commonwealmagazine.org. Trad Mg

[ trans-culture ] [ parents-enfants ]

 

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transposition

En parcourant avec une crédulité enthousiaste la traduction anglaise d'un certain philosophe chinois, je tombai sur ce passage mémorable : "Peu importe au condamné à mort d'être au bord du précipice puisqu'il a renoncé à la vie". A cet endroit, le traducteur a placé un astérisque pour me prévenir que son interprétation était meilleure que celle d'un sinologue rival qui traduisait de cette manière : "Les serviteurs détruisent les oeuvres d'art, pour ne pas avoir à juger leurs beautés et leurs défauts". A cet instant, tels Paolo et Francesca, je cessai ma lecture : un étrange scepticisme s'était insinué dans mon âme.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info:

[ proverbe ] [ interprétation ] [ différences ] [ difficulté ]

 
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science-fiction

Le récit, paru pour la première fois dans le bulletin de la Société anglo-indienne, sous le titre : "Le prisonnier de la planète Mars", a été entièrement rédigé par les soins du major Carl Bell, ami et collaborateur de Ralph Pitcher, d'après les notes de ce dernier, qui n'avait fait que coordonner les messages interastraux, souvent trop concis, tronqués ou brusquement interrompus, seule raison qui ait empêché leur publication intégrale. Nous ne reviendrons pas sur la profonde sensation produite dans les deux mondes par "Le prisonnier de la planète Mars", à tel point que beaucoup de personnes n'ont vu dans ce volume qu'une oeuvre de pure imagination....

Auteur: Gustave Le Rouge Gustave Henri Joseph Lerouge dit

Info: Le Prisonnier de la planète Mars, extrait de, Note du traducteur, épilogue du volume paru dans la collection 10/18 en 1976

[ vraisemblable ]

 

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religions

Une autre divinité, celle-ci étrangère, fut associée à ces sacrifices de 166 à Luoyang. Il s'agit du Bouddha, désigné sous le nom de Futu. Le bouddhisme, importé de façon subreptice en provenance de l'Inde via l'Asie Centrale peu avant l'ère chrétienne, n'avait fait à ses débuts en Chine que des progrès lents et surtout dans la haute aristocratie. ... C'est ... dans un milieu proche de la cour que travaillèrent, avec des Chinois, les premiers traducteurs de textes bouddhiques au milieu du II°s, missionnaires dont le plus fameux fut An Shigao, un Parthe ou Sogdien qui était arrivé en 148. D'autres missionnaires, parthes, kushans et indiens, continuèrent cette oeuvre de traduction dans la Luoyang de la fin des Han.

Auteur: Bujard Marianne

Info: Les Dynasties Qin et Han, p. 141

[ Asie ] [ historique ]

 

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polymathe

Le docteur Lefferts est... eh bien sa spécialité est la non spécialité. Tu vois, la science a atteint un point où chacune des branches se subdivise sans cesse en spécialités, et chaque spécialité à sa propre moisson d'experts. La plupart des experts vivent confinés. (...) Son travail est de rapprocher les chimistes et le biologistes, les spécialistes de mathématique pures et de physique appliquée et de pschologie clinique, et les ingénieurs, et tous les autres (...). Sa spécialité est la pensée scientifique dans son application à toutes les sciences. Il n'a pas de tâche assignée, sinon d'avoir une idée générale de tous les domaines et de faire passer de l'un à l'autre les renseignements nécessaires.

Auteur: Sturgeon Theodor

Info: Never underestimate, George W Barlow, traducteur

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ désordre ] [ créativité ]

 

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humilité

Vitez accorde ainsi au texte une valeur première, originaire, irrépétable qui place les traductions du côté de l'éternel recommencement. Comme toujours, la pensée de Vitez s'organise autour d'un terme stable, étoile polaire indiscutable, et le florilège infini de tentatives d'approche car, dit-il, "c'est l'irréductibilité du poète qui m'importe" [...]. La version ou la mise en scène ne sont que des tentatives pour proposer des réponses passagères, à refaire, réponses jamais définitives. Vitez invite le traducteur a prendre conscience de l'importance de sa tâche, tout en admettant son caractère provisoire. "Il faut rejouer, toujours tout rejouer, reprendre et tout retraduire" [...]. Le texte est comme le rocher que les vagues renouvelées de la traduction ou de la mise en scène viennent inlassablement lécher.

Auteur: Banu Georges

Info: Antoine Vitez, le devoir de traduire

[ cent fois sur le métier ] [ détermination ] [ texte roi ]

 

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transposition linguistique

Antoine m'a toujours encouragé à ne pas me laisser intimider par Brecht. Le traducteur n'a pas à se replier sur une position modeste : certes il n'est qu'un passeur mais sa responsabilité est de faire traverser le temps au poète qu'il traduit. D'où la nécessité de se mesurer à lui comme écrivain. L'alternative n'est pas entre les belles infidèles des poètes [...] et les besogneuses littérales sous l'empire du 'Dramaturg'. Traduire c'est toujours la passion d'écrire et de rendre justice au poète par la justesse de la langue. Cette notion de justesse plus que d'exactitude, je la dois à Antoine. La justesse de ce qui s'ajuste, de ce qui est propice au jeu, de ce qui donne du jeu. Car toujours le texte est d'abord destiné à la scène.

Auteur: Recoing Eloi

Info: In Antoine Vitez, le devoir de traduire de Georges Banu

[ théatre ] [ adaptation à l'époque ]

 

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transposition

De même, dans certaines langues la qualité d'un texte littéraire, la richesse et la beauté d'un style reposent en bonne partie sur l'emploi d'un vocabulaire étendu, et dans d'autres, sur l'emploi d'une large gamme de moyens grammaticaux : autant dire qu'un texte traduit d'une langue du premier type dans une langue du second, ou le contraire, risque d'avoir l'air plat, puisque la langue d'arrivée ne dispose pas des mêmes ressources que la langue de départ, ce qui ne veut pas dire qu'elle en a moins. Pour que le résultat de son travail soit lisible, le traducteur doit donc s'atteler à restyler le texte dans la langue d'arrivée, selon le génie de celle-ci : toute traduction est un acte de création littéraire, et pour réussir il est vital d'avoir un sens aigu de la langue dans laquelle on traduit.

Auteur: Minaudier Jean-Pierre

Info: Poésie du gérondif

[ re-création ] [ adaptation ] [ spécificités ]

 

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artiste

- Écoute, un poète riche, chez nous ? C'est une pure absurdité. À Budapest, quiconque aura un tant soit peu d'argent, on se le représentera toujours bête comme une courge. S'il a de l'argent, qu'a-t-il à faire de jugeote, de sentiment, d'imagination ? Telle est la sanction qu'on prend contre lui. Cette ville, elle est excessivement intelligente. Et par là même excessivement stupide. Elle refuse d'admettre que la nature est une païenne, qui dispense ses faveurs sur un monde échappant à tout calcul, et non pas par miséricorde. À Byron, qui était lord et plusieurs fois millionnaire, personne ici n'aurait reconnu la moindre bribe de talent. Ici, la dignité du génie est répartie en tant que dédommagement, en tant qu'aumône, à ceux qui ne possèdent rien d'autre, aux crève-la-faim, aux malades, aux persécutés, aux morts vivants ou aux morts véritables.

Auteur: Kosztolányi Dezsö

Info: Le Traducteur cleptomane : Et autres histoires

[ pauvreté ] [ beaux-arts ]

 

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